Quelle similitude entre les inondations, les chutes de neige et les vacances de février qui débutent dans une semaine pour la zone A ? Tout simplement, la question : comment vais-je circuler ? Y aura-t-il des bouchons, des routes fermées, des transports saturés, des voies de chemin de fer sous l’eau ? Les auditeurs sont parfois sévères avec ces informations …

Michel Polacco, secrétaire général de l’Information et responsable du PC mobilité de Radio France, répond au micro du médiateur.

 

 

 Rosny-sous-Bois, ça n’existe plus ?

En tant que poste de commandement (PC), Rosny-sous-Bois n’existe plus. Il a commencé dans les années 60. Les ministères de l’équipement, la police, la gendarmerie qui s’étaient rassemblés à Rosny-sous-Bois ont décidé d’utiliser les nouveaux moyens techniques de communication.

Le PC mobilités, la réponse de Radio France ?

A Radio France, nous l’avons anticipé en imaginant ce nouveau PC Mobilités qui centralise pour toutes nos chaînes les informations et les sources concernant les moyens de déplacements (circulation routière, point de recharge des voitures électrique, avion, bus, train …). Nous avons centralisé toutes ces données sur une interface informatique accessible à nos journalistes – essentiellement sur franceinfo, France Inter, France Bleu.

Des informations trop parisiennes?

Les 44 radios locales du réseau France Bleu possèdent des informations sur les difficultés dans leur région. Les radios nationales, elles, évoquent évidemment la circulation en Ile-de-France et à Paris, et les points difficiles importants ponctuellement en régions.

L’avenir des infos-trafic

Il est vrai que nous y avons pensé. Ces informations sont disponibles sur smartphone et dans les voitures. Nous les centralisons et les donnons en sachant qu’il y a une certaine déperdition. Il est probable que ces services soient reportés sur des applications dont nous serons peut-être les auteurs dans les années à venir.

Dimitri s’étonne que, sur les applications des chaînes de Radio France, on ne puisse pas trouver tous les renseignements « trafic ». « Comme ce serait pratique, dit-il, de tout avoir au même endroit ». 

En effet, nous l’avons étudié, mais chacun est propriétaire de ses données et chacun a ses applications, donc rassembler toutes ces données n’est pas aisé. Il y a des questions de droits et des questions d’argent. Or le financement du service public ne peut pas utiliser les mêmes rouages que celui des applications privées.