Bonjour,
Je souhaite attirer votre attention sur l'émission du 18 janvier 2017 présentée par Patrick Cohen avec pour invité Manuel Valls. En effet, réagissant à un fait d'actualité (la claque que M. Valls a reçue dernièrement lors d'un déplacement en Bretagne), un auditeur en direct a exprimé le fait que 66 millions de français souhaitaient mettre une gifle à l'ancien premier ministre et qu'il avait manifestement apprécié le geste. Cet auditeur a très vite été coupé, donc censuré, et Patrick Cohen s'est permis de commenter "je ne peux pas laisser dire ça". Je pose donc la question: en quoi M. Cohen représente la bien-pensance? Il me semble que l'on soit d'accord ou pas avec l'auditeur, il a le droit d'exprimer son point de vue. Pourquoi cet auditeur a-t-il été censuré alors qu'il n'a aucun moment insulté l'invité? Où est la liberté d'expression pour laquelle je crois me rappeler que des millions de de personnes se sont rassemblées suite aux attentats de janvier 2015?

La Médiatrice Radio France vous répond
20/01/2017 - 11:58

Il s’agit nullement de censure, ni de « bien-pensance », mais de responsabilité éditoriale. On ne peux laisser quelqu’un prôner la violence à l’antenne. Je suis étonné que vous puissiez accepter que l’on gifle quiconque n’est pas de votre avis. Sommes-nous revenus dans une société primitive de violence et d’intolérance? La liberté d’expression a ses limites acceptées en démocratie, comme l’appel à la violence, le racisme, la xénophobie, l’homophobie, etc.