Je, soussigné COURGET Patrick, domicilié à Carcans 33121, membre d’une pena, tiens à vous faire savoir que je suis profondément blessé par la chanson sordide et insultante de Frédéric Fromet, diffusée le vendredi 17 juin dernier à compter de 17h, par France Inter, radio de service public qui se finance avec les impôts de tous les français et donc avec, aussi, les miens.
Oui, moi et tout mon entourage aimons les corridas de toros, sommes très affectés par la mort tragique du grand Fandiño. Et alors ? Cela justifie-t-il qu’un énergumène inculte s’autorise à insulter la mémoire d’un matador de toros?
Cette chanson stigmatise l’ensemble du peuple taurin, pousse à la haine et à la division. C’est inadmissible.
Je réclame les excuses publiques de cet individu, celles des quelques personnes qui, durant l’émission, assuraient la claque autour de lui, et surtout de tous ceux qui l’ont mis au programme, de la direction de France Inter.
Je réclame qu’un droit de réponse soit accordé à des représentants de nos instances taurines.
Meilleures salutations.

La Médiatrice Radio France vous répond
29/06/2017 - 11:08

Vous pouvez réécouter l’intervention de Laurence Bloch, directrice de France Inter, au micro du médiateur : https://mediateur.radiofrance.com/chaines/france-inter/mort-dun-torero-nouveautes-de-rentree/ « Madame, Monsieur, J’ai pris connaissance du courriel dans lequel vous vous indignez de la chanson de Frédéric Fromet sur la mort du toréro Iván Fandiño. Je comprends tout à fait l’émotion qu’elle a pu susciter et je voudrais vous assurer qu’il ne s’agit pas dans cette chronique de se réjouir de la mort d’un homme. En effet cette chronique s’intègre dans une émission satirique dont l’humour noir est le ressort principal. Elle est par nature caricaturale, parodique, outrancière et c’est la loi du genre. Cette liberté de ton est une protection traditionnellement offerte à l’expression humoristique. Dans sa chanson Frédéric Fromet prend en effet clairement le parti des antis corridas mais le caractère clivant de son propos reflète aussi la fracture immense au sein de la société française que provoque la tauromachie. Par ailleurs je tiens à contester qu’il y ait eu un quelconque appel à la violence ou à la discrimination en la circonstance, précisément en raison du caractère dénué de sérieux de cette « chanson ». Par ce courriel je voudrais aussi exprimer toute ma compassion à l’égard de la famille d’Iván Fandiño, sa femme, sa fille, ses parents. Laurence Bloch. Directrice de France Inter «