bonjour M. le médiateur. J'aimerais beaucoup avoir une réponse COURAGEUSE (ou véridique, c'est selon) de la part des intéressés - journalistes et chefs de rédaction - , à ces deux questions :
1° Pour quelle raison les chefs de rédaction et leurs journalistes donnent-ils très régulièrement - plus d'une fois par jour actuellement, toutes chaines de Radio-France confondues - la parole à un ex-président qui a maille à partir avec la justice, et pas à - par exemple - d'autres futurs présidentiables comme un-e communiste ou un-e écologiste (une raison autre qu'un comportement digne des moutons de Panurge) ?
2° La survie financière de Radio-France dépendra-t-elle, lors du prochain quinquennat, du nombre de secondes et de minutes allouées actuellement à ces célébrités de droite et d'extrême-droite, dont beaucoup de gens pensent qu'ils auront un des leurs qui pourrait être président-e de la ........... ré pu bli que ?? D'avance merci de bien vouloir transmettre ce message, un peu énervé, je l'avoue ; mais je pense qu'il peut être entendu. Indépendamment vôtre. Georges Reeb, Strasbourg

La Médiatrice Radio France vous répond
13/10/2016 - 8:43

Il n’y a pas de réponse « courageuse » à donner, mais une simple réponse liée à l’actualité du moment: la primaire à droite. Il est évident qu’en ce moment – actualité oblige -, nous entendons plus des hommes de droite que de gauche. Mais tous les temps de parole sont comptabilisés et d’ici la fin du mois de janvier, nous devrons rendre au CSA (qui contrôle) des chiffres équilibrés entre les partis politiques; à cette date, la primaire à gauche aura eu lieu et le rééquilibrage effectué. Concernant Nicolas Sarkozy et les autres candidats de la primaire, nous sommes tenus de respecter l’équité. Pour peu que l’on ne soutienne pas Nicolas Sarkozy, on peut avoir l’impression de plus l’entendre que les autres; ce qui, d’ailleurs, peut être vrai à certaines périodes où il multiplie les déclarations. Mais là encore, un rééquilibrage va obligatoirement s’opérer d’ici le premier tour de la primaire.