Cher médiateur (et chers journalistes qui m'accompagnez souvent dans la journée )

Je suis hérissé par une faute de français qui m'a agacée une fois de plus : il s'agit lorsque l'on nomme une ville
de l'ignorance de la contraction pour des toponymes commençant par "le " ou "les " ; J'ai entendu ainsi sur ma radio préférée une (jeune?) journaliste parler il y a quelques jours de l'Université de "Le " Mirail " (à Toulouse) au lieu de l 'université du Mirail. Sur France Inter un autre journaliste plus connu avait parlé du village de "lLes Pennes Mirabeau" au lieu des Pennes Mirabeau. Il me semble qu'on peut au minimum soit se renseigner sur la prononciation soit demander à son interlocuteur quel est l'usage. j'ai repéré que cela devient systématique dans les messages électroniques publicitaires ou autres . Est-ce une contaminatiion de la culture informatique ou une perte des structures de notre langue?
Je pourrai aussi en ajouter plus sur l''oubli des liaisons les plus courantes (qui donnent le sens =les pluriels)
mais je crois que c'est un combat perdu...
Dernière petite remarque , sur France Musique , pourrait-on entendre prononcés correctement les titres et noms de compositeurs italiens . Il est consternant d'entendre confondus constamment Gésualdo et Guésualdo. . Il me semble que pour l'opéra , l'italien est une langue un peu plus répandue que le suédois ou le norvégien et que les chroniqueurs qui prononcent si bien les mots d'origine anglosaxonne peuvent faire le même effotrt pour mettre l'accent tonique où il faut sur les langues méditerranéennes. Quel bonheur quand on a un présentateur qui annonce le titre d'une oeuvre avec la bonne prononciation : c'est déjà de la musique.
tout celà ne m'empêchera pas de continuer à écouter mes radios préférées.
cordialement