Bonjour,

votre réponse à l'intervention d'un auditeur sur le traitement du faux attentat témoigne d'un aveuglement qui confine à l'irresponsabilité et à la négation même du métier de journaliste!

Quand vous dites: "Tous les médias ont annoncé cette information de source officielle, rappelons-le :
Comment savoir que le professeur des écoles avait inventé son agression ?"

et bien tout simplement en faisant un travail correct d'investigation! Ne pas réagir instantanément pour suivre le flot "d'infotainment" (on a déjà BFM et consorts qui se font lamentablement la course à l'échalotte), mais en prenant le temps de l'analyse. Quel interêt à balancer une "info" de cette sorte en prenant pour argent comptant la seule parole de l'"agressé", si ce n'est effectivement alimenter la peur pour en faire son beurre au risque de faire le jeu du FN? (d'autant que ce n'est pas la première fois que des personnes affabulent et que la machine médiatique s'emballe!).

Cordialement

PS: j'ose esperer que contrairement à mes messages précédents, celui la aura l'insigne honneur d'etre publié!

La Médiatrice Radio France vous répond
17/12/2015 - 9:42

Et je maintiens que cette situation est la pire que puissent rencontrer les journalistes. Ceux-ci font correctement leur travail, vérifient l’information auprès des autorités (je pense que vous savez qu’un journaliste n’a pas le pouvoir de mener un interrogatoire) et diffusent ce qui semble être une information juste. Or, on est en présence d’un affabulateur… qui a trompé tout le monde. Oui, l’info était fausse, mais, dans ce cas précis, c’était totalement imparable. Nous en sommes tous désolés, car, en tant que journaliste, il n’y a rien de pire que de transmettre une information qui se révèle fausse.