Dès que le sujet de la mortalité sur la route est abordé sur France Inter, qui est invité ? Une seule et sempiternelle personne : Chantal Perrichon, présidente d'une association sur laquelle il est difficile de savoir grand chose (origine des fonds, gouvernance...). Le point de vue de Chantal Perrichon est connu : répression, répression, répression ! Cette ayatollah rompue au travail de lobying truste le micro de France Inter. Pourtant il existe bien d'autres associations, et même quelques organismes semi-publics qui travaillent sur la question de la sécurité routière sans point de vue absolument partial. Bien sûr, à l'occasion (une fois de temps à autres), il arrive qu'un de ces autres sons de cloches soit invité, mais c'est tellement rare. Pourtant la sécurité routière, objet de manipulation s'il en est, voire de contrôle social, devrait être un sujet largement ouvert. Mais que nenni, France Inter semble ne connaître que cette hystèrique... Pourquoi ? Qui l'a fait venir systèmatiquement ? Qui décide d'ignorer tout aussi systèmatiquement d'autres point de vue ? Quel manque de rigueur intellectuelle...