Oui, félicitations au médiateur qui, sans relâche, reçoit les doléances des auditeurs (dont certains feraient bien de se relire avant de cliquer sur la touche "envoi"...), doléances justes ou injustes, souvent constructives, parfois de mauvaise foi ou tellement partisanes que ç'en devient comique. Et notre médiateur de se battre sur tous les fronts, créant un corps de doctrine qu'il tente sans peur (et pas toujours sans reproche) de faire avaliser par les différentes chaînes.
Et c'est là qu'intervient le "mais" du titre (in cauda venenum...). Car enfin, tous ces efforts, cette honnêteté louable, ce désir de faire progresser le niveau de nos radios de service public ne sont-ils pas vains ?..Pour s'en tenir à la langue, qui va sérieusement croire que, à la rentrée, Nagui ne parlera plus de "live", M.P. Planchon aura enfin compris que l'on ne dit pas "km par heure", D. Varrod aura abandonné la "playlist" et les "hashtags" et autres "punchlines", etc...Et que le mot "espèce" sera redevenu féminin, deux options ne représenteront qu'une seule "alternative" ?
Pour faire bref, j'ai l'impression que le travail remarquable accompli par le médiateur et ses équipes doit in fine être "classé verticalement" par les responsables de chaînes.
Mais ne baissez pas les bras ni la plume...On ne sait jamais...
P.S.: Je n'ai évoqué que le traitement du français. J'aurais pu écrire à peu près la même chose à propos de la publicité, de la vulgarité de certains chroniqueurs chers à Laurence Bloch, etc, etc...