Jean-Marc Chardon (je n'ai pas réussi à trouver sur le site la façon de m'adresser directement à lui) a commencé son papier de ce lundi 16, au journal de la mi-journée sur France Culture, avec deux termes intéressants : la loi El Khomri est un "épouvantail" ("objet qui inspire de vaines ou d'excessives terreurs", selon mon Petit Robert) utilisé par les syndicats (ceux qui appellent à la mettre en échec) comme "prétexte" ("raison alléguée pour dissimuler le véritable motif d'une action"). L'objectivité qu'on peut espérer d'un journaliste (particulièrement sur le service public) est-elle respectée par ce vocabulaire ? Si "prétexte" est de l'ordre de l'analyse (engagée), "épouvantail" ne peut signifier qu'une chose : la loi en question ne devrait pas inspirer de crainte, pas plus que le mannequin ne devrait effrayer les oiseaux, si ceux-ci étaient pourvus de raison.

La Médiatrice Radio France vous répond
19/05/2016 - 9:28

Il s’agit d’une analyse faite par un journaliste du service économie/social de France Culture. Analyse que vous pouvez ne pas partager. Mais pourquoi faudrait-il que seule votre analyse ait droit de cité sur les antennes? D’autres façons de voir peuvent être aussi éclairantes. Et susciter le débat… Ce qu’à juste titre, vous faites :-).