Après le temps des écrasements d'avions, actualité oblige, que vous désignez par ce terme épouvantable de "crashs" (on devrait d'ailleurs dire "crashes" avec le son "iz" à la fin), parfois même en le déclinant, ce qui relève du volapük, voici venir la période de l'extraterritorialité grâce au Panama. Nous allons devoir entendre "off-shore" au long des reportages.

Si France Info respecte notre idiome commun et veille à ne pas en faire une langue morte d'ici à quelques années, les journalistes qui en sont la voix se doivent de parler en bon français et n'ont pas à employer des termes anglosaxons inutiles et inadaptés. "Off shore" signifie "hors rive " ou "hors littoral", donc "en mer". La ou les sociétés panaméennes en cause dans les récentes révélations n'ont rien à voir avec les plates-formes pétrolières. Elles sont extraterritoriales, c'est à dire installées hors du territoire français. C'est donc par cet adjectif qu'elles doivent être qualifiées.

Alors, de grâce, usez du bon vocabulaire au moyen de plus précis outil de communication dont vous disposez, à savoir la langue française, laquelle est, de loin, la plus pertinente qui existe au monde.

Merci de votre écoute.