la dispute France Culture
Voici la réponse d’Antoine Guillot à vos remarques :
Cher
Monsieur,
Il
ne s’agit pas de "défendre la fellation sur les écrans", mais de
s’interroger sur la liberté des créateurs à la représenter, le droit des
spectateurs à y assister, et surtout la légitimité de juges, qui ne sont ni
critiques de cinéma, ni même formés à l’analyse des images, à se prononcer sur
la question, dans un sens ou dans l’autre. Si certains savent différencier une
image de la réalité (comme on dirait le mot de la chose), d’autres semblent en
effet tout droit sortis d’une de ces chansons de Brassens que vous affectionnez
comme moi. Ces disparités rendent manifestement nécessaire, c’était en tout cas
l’opinion de l’ex-ministre de la Culture, une refonte du mode de classification
des films et de la législation attenante.
Pour
ce qui est du pluralisme, je crois ne pas pouvoir être pris en défaut sur la
diversité des organes de presse cités dans ma revue du même nom, mis à
part en effet la frange la plus "politiquement incorrecte", comme on
dit chez Dieudonné et Soral. J’avoue peu lire Présent, qu’on me jette au bûcher pour
cela…
Bien
à vous