Est-ce que votre journaliste pourrait abandonner son tic verbal qui consiste à « remercier son invité d’avoir été invité » ?! C’est ridicule, l’invité n’y est pour rien dans son invitation … Il pourrait plutôt « remercier d’avoir accepté l’invitation » !!

« Merci d’avoir été notre invité » !!
Ne serait-il pas possible de dire à la place « merci d’avoir accepté notre invitation » ?????

Je reviens vers vous pour vous faire remarquer à nouveau l’usage inadapté, de plus en plus fréquent dans les émissions, de l’expression « bienvenue » par les animateurs lorsqu’ils introduisent leur émission. Mis à part le fait que cela est incorrect de l’utiliser pour de la radio, je trouve très prétentieux de la part des animateurs de l’utiliser car cela laisse à penser que tous les auditeurs sont à leur disposition n’attendant qu’eux derrière leur récepteur avec une extrême impatience, ce qui n’est vraisemblablement que peu le cas, même si certaines émissions sont attendus avec intérêt.
Merci de faire passer mon message à qui de droit car à force cela devient franchement pénible d’entendre resasser cette fausse formule de politesse qui dénote plus, à mon goût, flagornerie et démagogie.
Recevez mes salutations distinguées.

Je souhaite vous dire que j’ai mal aux oreilles chaque fois que j’entends sur votre antenne « les Américains », « les Américaines » pour désigner la population des Etats-Unis. Il me semble que l’on pourrait attendre des journalistes, intellectuels et experts qui constituent vos équipes, qu’ils et elles soient capables de différencier un continent d’un état (l’apprentissage des continents est au programme de CM1 si je ne m’abuse).
Je suis française et choquée chaque fois que j’entends cette confusion, alors imaginez ce que ressentent les personnes issues de tous les autres pays d’Amérique du Nord, mais surtout du centre et du Sud lorsqu’elles se voient effacées du discours dominant jusque dans la façon de les nommer. Pour l’avoir entendu de la bouche de nombre d’entre elles, cette erreur traduit tout le racisme et l’ignorance de l’occident à leur égard, mais aussi son manque de volonté à en changer. Il serait grand temps en 2023 de corriger cette erreur de langage primaire qui est par ailleurs source de confusion sémantique, ce qui, je pense, est à éviter dans une radio : quand on entend « les américains », on ignore si cela désigne les personnes issues du continent américain ou des États-Unis, de la même manière que le langage non inclusif ne permet pas de savoir si une expression telle que « les Français » désigne les hommes de France ou l’ensemble de sa population.
Je sais ce que vous allez me dire, tous les médias et les politiques font cette erreur qui de fait n’est même pas considérée comme telle. Certes, mais il se trouve que j’écoute France Inter donc je m’adresse à France Inter, il se trouve qu’il faut bien commencer par quelque chose, et il se trouve enfin que je n’ai pas l’intention de contacter tous les organes médiatiques et politiques pour le leur faire savoir, ce n’est pas mon travail mais le vôtre de vous informer. J’ai simplement décidé d’utiliser une demi-heure de mon temps aujourd’hui pour vous écrire après avoir entendu un énième emploi raciste de « américain » sur votre antenne.
En espérant que vous saurez redresser le tir et ne vous contenterez pas d’archiver ce message parmi bien d’autres.

Auditrice quotidienne de la matinale je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble des équipes pour la qualité de la plupart des contenus diffusés.
Juste un point vocabulaire : je vous en conjure, arrêtez d’utiliser les termes « psychodrame » et « psychose » pour parler de la vie politique ou de n’importe quoi d’autre que ce pour quoi ces mots ont été créés. Le premier renvoie à une thérapie très précise menée en groupe, le second à un ensemble de troubles psychiques pour le moins handicapants.
Plusieurs raisons :

  • c’est stigmatisant pour les personnes souffrant de troubles psychotiques et plus généralement pour les personnes souffrant de troubles psychiques
  • c’est associer « folie » et « troubles psychiques », ce qui n’aidera pas à sortir la santé mentale du profond tabou dans lequel elle est, encore en 2023, engluée
  • c’est décrédibiliser les personnes qui se réfèrent à ces termes pour ce qu’ils sont.

Extorquer : quelque chose À quelqu’un.
Verbe transitif direct admet 2 compléments.
Un direct : de l’argent
Un indirect : à quelqu’un
Le héros de la série n’est pas EXTORQUÉ, il est dépouillé.

Je suis frappé par les fautes de français de la journaliste qui répète à plusieurs reprises aux informations : « l’ensemble des salariés du groupe Casino SERONT repris ». Le sujet du verbe est « l’ensemble des salariés », sujet singulier, il convient donc de conjuguer le verbe au singulier : « L’ensemble des salariés sera repris ». Il est regrettable d’entendre des fautes de conjugaison répétées sur nos ondes.

Petite remarque suite à l’écoute de France Info : sommes-nous certains qu’il est approprié d’utiliser l’expression « sur Paris » ou « sur la Charente » quand on présente la météo ?

Pour vous répondre, on ne dit pas EN Creuse. Il ne s’agit pas d’une différence de sens, mais d’une règle. Pour tous les départements on emploie DANS LE ou LA selon le genre (seule exception à ma connaissance : la Seine Maritime, dont l’usage indique plutôt EN). Pour les régions, en revanche, on utilise toujours EN, comme pour tous les pays féminins (France, Italie…) Et pour les masculins Pérou, Chili, on emploie Au).

Je trouve dommage que des journalistes prononcent « arguer » en deux syllabes, « il argue » en une seule, etc. Selon le Robert, on devrait le prononcer argü-er, il arg-u, etc. En effet, il est à relier à « argument », et non à « arguement ». « Il argue », sans le u, est particulièrement vilain, évoquant « aargh ! ». Regrettable, il est vrai, que l’Académie ne se penche pas sur l’orthographe, qui pourrait utilement être « argüer, ou à défaut « arguër » sur le modèle d’exiguë etc.

Bonjour et merci pour votre Lettre très intéressante.
Un journaliste invite, pose des questions, fait parler, contredit si besoin, en apportant des faits, des preuves, fait apparaître les contradictions etc. Mais la phrase « Est-ce que vous ne croyez pas que… » est insupportable : pour l’usage du français et surtout parce que manipulatoire ; le journaliste oblige l’invité à situer son propos en référence à celui du journaliste ! Laissons à l’auditeur le soin de forger son opinion sur le discours de l’invité.

J’ai remarqué à plusieurs reprises d’énormes fautes de français dans les journaux de votre présentateur et je trouve que c’est inadmissible pour la 1 ère radio de France…
Exemple : l’ensemble de ses salariés SERONT…. Je ne me rappelle plus ce qui suivait.
Si j’ai bien suivi à l’école on doit dire : l’ensemble des salariés SERA…
C’est l’ensemble qui sera et non les salariés.
C’est une faute très fréquente dans votre journal.
L’autre jour c’est la journaliste qui vous a remplacé et sa collègue qui commentait un sujet, l’une et l’autre ont fait la même faute.
J’ai lu que vous avez  » fait  » Sciences-Po. C’est donc d’un bon niveau ou alors je n’y connais rien.
Merci d’essayer de ne plus écorcher mes oreilles.

Juste ce message pour vous signaler l’entêtement dont font preuve certains animateurs de votre radio quant au mauvais emploi de l’expression « bienvenue » en se présentant à l’antenne au début de leur émission ; ainsi le présentateur d’un grand journal tous les jours, qui non seulement reprend chaque jour cette expression inadaptée mais, qui-plus-est, dès l’annonce des titres ose dire sur une grande station je cite :  » … l’ensemble des… sont… ! ». Cela commence à faire beaucoup de fautes surtout sur une chaîne publique à une heure de grande écoute alors même que notre belle langue se voit particulièrement malmenée un peu partout !

Pouvez-vous dire « professeur » et non «  »prof » ?

Fidèle au service public, je m’adresse à vous pour attirer votre attention sur le conformisme et le suivisme à l’œuvre dans le langage des journalistes, des chroniqueurs, du personnel politique et de finalement tout un chacun. Le tic de langage « Pour Le Coup  » est un éléphant dans la pièce et rien de bon ne sortira du déni de ce déni. Cela peut paraître dérisoire, pourtant c’est la preuve d’une léthargie cognitive, que l’impulsif remplace le spontané et l’automate le vivant. Bon courage et bonne chance.