Bonjour, je suis sidérée par votre mauvaise foi ! jamais vous ne vous remettez en question? jamais vous ne vous dites que peut être vous vous trompez ? votre suffisance est insupportable. Et bien oui comme dit ce matin par d'autres je considère être "saoulée "par vos reportages continuels sur les migrants .....vous ne parlez plus que de cela, c'est un fait . Quid des sans abris avec l'hiver qui arrive ? quid des famillles qui attendent depuis des années un logement ? Quid des femmes qui dorment avec leur enfant dans leur voiture car elles ont tout perdu ? il n'y a parait il pas de solution pour ceux là et subitement toutes les portes devraient s'ouvrir pour d'autres milliers de pauvres gens ? et vous nous culpabilisez ? Quid des réfugiés qui sont dans les camps du HCR et qui eux n'ont pas l'argent pour partir ? ayez donc un peu une analyse plus  critique de la situation. Quant à moi je passe sur France Musique car ,non , vraiment je ne vous supporte plus.  Moi je m'occupe de refugiés mais les vrais, ceux qui ont tout perdu.  Qui n'ont pas le premier euro pour manger. Pas vos bourgeois qui ont des moyens et qui pourraient se prendre en charge. La misère des camps vous connaissez ? Pas de TV ou de radios pour ceux là !.

La Médiatrice Radio France vous répond
12/09/2015 - 10:07

Si, si, rassurez-vous, les journalistes s’interrogent beaucoup, "débriefent" beaucoup, car l’information n’est pas une science exacte, et, chaque jour, il faut faire des choix parmi les milliers d’informations qui leur parviennent du monde entier. Et pour avoir passé toute ma vie d’"avant médiateur" dans des rédactions, je sais tous les doutes que l’on peut avoir et je connais les moments où on se dit: là, on n’a pas été bons, ou là, on s’est trompé dans la façon d’aborder tel sujet. Pour revenir rapidement à la question des réfugiés, cela aurait été une erreur professionnelle fondamentale que de ne pas évoquer toute cette "crise". Se voiler la face ou se boucher les oreilles ne règlent pas une situation. Et dire que l’on oublie les autres détresses n’a aucun sens, car les rédactions en parleront aussi – comme elles l’ont déjà fait – au moment opportun dans l’actualité.