Bonjour, Je ne comprends pas ce parti pris anti-Macron qui est la marque de fabrique de Radio-France qui tend systématiquement à privilégier le candidat du retour à la Révolution Nationale qu'est Mr Mélenchon. Je comprends que vous faites partie de l'élite pariso-parisienne, tout ce qu'il y a de l'écume élitiste et bobo de notre nation, de l'entre-soi, et qu'un candidat comme Mr Macron, qui au fond écoute les gens sur le terrain, les Tpe, les PME, les chômeurs et propose des solutions pratiques pour redresser la France soit assez éloigné de vos préoccupations, vous qui aimez le binaire, le manichéisme, et l'élite dés lors qu'elle reste parisienne. Briser le mille-feuille administratif, et donner de la responsabilité aux régions? Mais tout cela va à l'encontre de vos intérêts, très nationaux et très élitistes. Allez encore un petit effort, Messieurs les journalistes, et vous l'aurez ce duel, qui va vous faire vendre du papier, ce duel dont vous rêvez, Le Pen-Mélenchon, ce duel qui provoquera le départ de nombreux français du Pays, ce duel de ce qu'il y a de plus mauvais dans le pays, vous allez finir par nous l'imposer, puisque vous faites la pluie et le beau temps médiatique...Une auditrice indignée par votre partialité et votre manque de professionalisme

La Médiatrice Radio France vous répond
19/04/2017 - 10:06

Votre message me fait sourire et confirme que nos antennes font correctement et en toute indépendance leur travail d’information. Chaque jour, je reçois en effet de nombreux messages de militants qui nous accusent tous de parti pris contre leur candidat: nous n’en faisons pas assez ou nous dénigrons Mélenchon, Hamon, Le Pen, Macron, Fillon, Dupont-Aignan, Asselineau… Le problème pour les militants, c’est que les journalistes, justement, n’ont pas de parti pris et font leur travail d’informateurs. Ils ne sont pas là pour défendre ou valoriser qui que ce soit. Les militants, eux, oublient bien souvent que la démocratie, c’est la pluralité des opinions, et que leurs adversaires ont également le droit de s’exprimer. Enfin, contrairement à ce que vous pensez, les journalistes n’ont pas à influencer un vote; ce sont les électeurs qui choisiront qui ils veulent avoir comme candidats au second tour de la présidentielle.