Bonjour monsieur le médiateur
Tout d'abord, je vous présente mes meilleurs voeux pour 2018 : bonheur, bonne santé et joies quotidiennes.
L'objet de mon message est le traitement parfois épouvantable infligé à la langue française . Je n'ai pas la place ici pour un florilège complet, et cependant le jeu en vaudrait la chandelle.
Je vous propose deux exemples, néanmoins.
D'abord une question à un artiste qui commence ainsi : "Quelle langue est-ce que vous parlez ?" (par Augustin Trapenart, le 01.01); ensuite, pas plus tard que ce matin, ces formulations : "Pourquoi est-ce que ...?" et "C'est quoi votre point de vue, vous ?" (par Nicolas Demorand). Comme style, cela ne paraît pas dépasser la cour de récréation d'école primaire ou des premières classes de collège. Ajoutons à cela les anglicismes à répétition, et nous aurons un aperçu du niveau de langage de pas mal de journalistes et chroniqueurs de France Inter. Est-ce fait exprès pour un jeunisme de rigueur, ou s'agit-il d'un manque de maîtrise de la langue ? Dans ce dernier cas, je recommande le Bled ou le Français sans faute pour les nuls.
Fidèlement vôtre comme auditeur.

La Médiatrice Radio France vous répond
27/12/2018 - 10:18

Augustin Trapenard vous répond :

Merci pour votre message. Il est bon que l’on nous rappelle, parfois, les méfaits de la langue orale qui, comme vous le savez, est trop souvent de rigueur dans ce média sonore et non écrit qu’est la radio.

Si je m’efforce chaque jour de mettre en avant la beauté de la langue française et de sa poésie, à travers mes invités, il est vrai qu’il m’arrive trop souvent de fourcher. Veillez à mettre un « d » à la fin de mon nom de famille. Mon Auvergnat de père y tient.

Amitiés,

Augustin