Bonjour,
Tout d’abord, un commentaire sur Radio France. Cet ensemble de radios est rétribué par les français ce qui peut expliquer que ces derniers s’en préoccupent et veuillent s’en servir, d’où le bon niveau d’audience.

Il me semble que les journalistes de presse écrite, de radio ou de télévision et particulièrement les présentateurs (souvent en voie de starification) qui monopolisent les grands médias, appartiennent à une classe sociale « éduquée, cultivée, europhile» qui voyage (elle n’hésite pas à employer des mots anglais pour le montrer, même si on peut se poser la question sur sa vraie culture française) et dont le niveau de vie est souvent aisé. Cette classe côtoie le pouvoir, voir en fait parti.

La vision du monde de ces journalistes est celle de leur classe et donc leur analyse des situations sociales, politiques, culturelles et économiques va de pair. (Daniel Schneidermann à fait une bonne autopsie de cette situation)

Ils n’ont pas vu le Brexit, Trump (qui nous est servi maintenant à toutes les sauces), les changements politiques en Italie, les Gilets Jaunes, etc.
Par exemple ils considèrent encore les Gilets jaunes comme venant d’un monde qui leur est inconnu. Pour eux, ils sont souvent incultes et violents, sans chef(fes) pour porter leurs messages, alors que les revendications des gilets jaunes existes et sont écrites (il faut vouloir les voir).

Il ne faut donc pas s’étonner que l’information voir la façon dont elle est servie ne passe pas bien au niveau d’une grande partie de la population d’où ce ressentiment voir cette haine parfois.

Pour plus de pluralisme, pourquoi ne pas alterner plus souvent les journalistes présentateurs et chroniqueurs dans les émissions d’informations (matinales, économiques, etc..)?