Depuis le début de sa mise en place à la rentrée 2019, la réforme du baccalauréat cristallise la colère du corps enseignant. Ils dénoncent ainsi certaines modalités de l’examen, notamment les nouvelles épreuves de contrôle continu, nommées E3C, des épreuves qui portent atteinte selon eux à l’égalité des chances. Des auditeurs reprochent un manque de traitement du sujet à l’antenne. À retrouver ici tous les reportages, chroniques et sujets sur la « colère » des profs.

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Jean-Michel Blanquer, invité de Questions Politiques

Je suis enseignant et particulièrement choqué par le discours de mon ministre. Il est totalement aveugle sur la réalité du terrain. Merci de lui transmettre ce fait.

Professeure agrégée d’histoire-géographie en lycée, je suis effondrée d’entendre ce que je viens d’entendre sur votre antenne. En aucun cas, Monsieur Blanquer ne peut se prévaloir d’être « mon ministre », je lui réfute absolument ce titre, un titre qu’il s’adjuge avec une incroyable arrogance alors que de sa part je ne ressens que le mépris. Ce monsieur n’écoute rien, ne consulte que pour la forme, nous marche dessus, ne comprend rien. Ses certitudes lui tiennent peut-être chaud, mais ne reflètent absolument pas ce qui se passe « en bas » et qu’il méprise si visiblement. Je regrette que les journalistes invités à votre émission n’aient pas eu des chiffres à lui opposer, des actions précises et nombreuses qui ne se limitent certainement pas au lycée de Clermont Ferrand. Il n’y a qu’à consulter la carte google doc qui est en train de se remplir. Nous ne sommes pas des professeurs « radicalisés » ni des « politiques » extrémistes, nous défendons simplement les valeurs de la République.

Bonjour, je suis professeur des écoles et stylo rouge. J’ai participé aux grèves et manifestations contre la loi Blanquer et la réforme du bac l’an dernier, en tant qu’enseignante mais aussi en tant que mère d’un enfant de 14 ans et citoyenne française. Nous étions des milliers dans les rues, des milliers en grève. J’ai participé cette année aux grosses journées de mobilisation contre la réforme des retraites. Plus de 70% de grévistes dans le premier degré le 5 décembre. La façon dont les grévistes sont comptés dans l’EN, c’est une honte. Tous les jours, je vois des articles de presse locale faisant état de lycées occupés, de milliers de grévistes et de manifestants, de centaines d’actions coup de poing, de murs de livres ou jetés de livres (vieux manuels rendus inutilisables par tous les changements de programmes, gâchis dont aucun journaliste ne parle et qui engraisse les éditeurs), de rectorats occupés ou bloqués, de retraites aux flambeaux, de flashmob ou danses devant les inspections………………….mais où êtes-vous les journalistes? pourquoi ne faites vous pas votre travail qui serait de savoir tout cela et pouvoir dire à ce ministre méprisant que la colère gronde très fort et que c’est très loin d’être une minorité!!
Doit-on vous collecter et vous faire parvenir tous les témoignages et articles de ce qui se passe dans l’éducation nationale ?? Quelle déception et quelle rage je ressens, et je suis tellement loin d’être la seule…

Quand JM Blanquer réagit au sujet des livres jetés par des professeurs, il se drape dans une posture hypocrite et scandaleuse : ce jeté de manuels voulait rendre compte des montagnes de livres envoyés au pilon à cause de la réforme qu’il a voulue, et qui les a rendus obsolètes. Un gâchis monumental qui s’ajoute à bien d’autres dépenses discutables (par ex. des scanners pour les copies des E3C à 5000 euros le scanner pour chaque établissement, alors que ces scanners ne lisent pas les couleurs et ne pourront donc pas être utilisés pour les copies d’HG)

Merci de rappeler que les livres jetés par les enseignants étaient les manuels d’anciens programmes donc des manuels obsolètes et destinés au papier recyclé !!!

bonjour Monsieur le ministre
Vous avez effectivement de la constance dans votre discours depuis plusieurs mois.
Dans certains cas, vous êtes dans le vrai
mais il vous arrive aussi d’être « hors sol » et à la limite de la malhonnêteté intellectuelle,
ce que vous reprochez aux habitués des joutes politiques.
Vous êtes alors constant dans l’erreur.(et dans la précipitation)
vous dites : « les élèves de première sont heureux. »
c’est FAUX.
renseignez vous auprès de ceux qui savent vraiment ce qui se passe en première.

Oui, dans notre lycée aussi, ce sont les professeurs de l’établissement qui corrigeront les épreuves d E3C car la numérisation n’est pas en place.
Oui, les élèves sont très stressés car ils voient bien qu’on improvise au fur et à mesure.
En langues, je suis enseignante d’italien (dont, le poste créé il y a 3 ans est très menacé du fait de la réforme) nous avons eu les sujets le 9 décembre seulement et, les grilles d’évaluation une semaine avant les vacances de Noël.Donc, vous voyez comme on a pu bien les préparer.
Par rapport aux spécialités, les élèves rament comme des malades car le programme est trop difficile, pas du tout adapté (l’exemple le plus criant est en math) aberration car les maths ne font pas partie du tronc commun.
La spé d’anglais vient, déjà, d’être modifiée ! Création d’une nouvelle spé moins littéraire plus adaptée au monde globalisé.
Je m’arrête là. Il y aurait beaucoup à dire.
On n’a jamais vu les salles de profs dans cet état.

bonjour, je suis atterré en écoutant les propos de Mr Blanquer, cordialement

depuis une dizaine de jours, des opérations de blocage de collèges par les professeurs de collège se multiplient sur Paris : c’est chaque jour 2 à 3 collèges bloqués dans Paris (en particulier dans les 20e, 19e et 18e arrondissement) et plusieurs centaines de collégiens privés de cours pour la journée. Ces actions sont minimisées et même complètement étouffées : pas de répression policière (heureusement pour les collègues impliqués), probablement en raison de la présence des jeunes collégiens sur le trottoir et la chaussée, pour des raisons évidentes de sécurité et aucune présence médiatique sur les lieux.
En vous remerciant pour la qualité de vos émissions et le sérieux de vos équipes

Bonjour,
Je suis entrée dans l’Education Nationale il y a cinq ans. Déjà à l’époque, j’avais conscience de m’engager sur un bateau percé. Des réformes? évidemment qu’il en fallait! Pourquoi ce métier? Parce que j’aime enseigner, profondément. Ce métier avait du sens: peu importe les violences sur le terrain, les difficultés des premiers temps, etc. Le salaire? Ce n’est pas avec une augmentation qui me permettra de dormir plus de 4h par nuit.
Aujourd’hui, et probablement en écoutant JMB, son inconscience, son mépris du réel, j’ai compris que je n’avais plus ma place, qu’il n’y avait plus d’espoir. Je suis épuisé, je ne suis pas le seul, je me suis engagé et battu, mais à cet instant je n’ai jamais été aussi convaincu qu’il fallait partir.
Je trouverai peut-être autre chose.
« 99,9% pense comme moi? » C’est ridicule et effrayant, un tel déni.

Monsieur Blanquer dit ne pas accepter la mauvaise foi… Que dire de sa prestation actuelle sur France Inter? Comment nier le malaise des lycéens et des enseignants? Comment ne pas entendre les professeurs de lycée qui protestent depuis plus d’un an contre une réforme qu’ ils jugent inefficace?
L’Education Nationale va très mal. En 30 ans de métier je n’ai jamais perçu un tel malaise dans les équipes pédagogiques. Pour ma part,j’ai décidé, cette année, d’entamer toutes les démarches possibles pour quitter cette école de la confiance où je me sens trahie, où je suis en souffrances et en difficultés pédagogiques, où je travaille bien plus de 40 heures par semaine, avec comme perspective une retraite éthique.
Un professeur de français en collège , engagé dans ses missions.

Je défends le service public sincèrement et je suis très étonnée du manque de contradiction opposé à Jean-Michel Blanquer ce jour.
Cette émission a-t-elle été préparée?
Les enseignants de mon entourage sont en réelle souffrance: leur hiérarchie les défie, leurs missions sont impossibles à assumer et les élèves en sont les premières victimes.
Les épreuves anticipées du bac sont une réelle fumisterie. AUCUN lycée n’est prêt et on enjoint les enseignants à se faire.
Faites votre travail par pitié et allez enquêter puis recevez M. Blanquer à nouveau et opposez-lui des faits.
Il n’est soutenu par personne à part les hauts gradés de l’éducation de nationales copieusement récompensés de primes.
Enquêtez s’il vous plaît si vous souhaitez bénéficier d’un peu de crédibilité.
Si vous ne comptez plus les enseignants parmi vos auditeurs, votre antenne sera bien différente encore.
Comptant sur votre professionnalisme.

Je trouve scandaleux qu’aucun journaliste ne tienne son rôle face à Jean-Michel Blanquer. En effet, quand il dit que « 99,9% des enseignants sont avec lui », il me semble que c’est le rôle du journaliste de rappeler ce qui est factuel, à savoir que beaucoup de lycées publiques (dont Louis Le Grand et Henri IV, entrés autres) remettent en cause la réforme du lycée, son application et le massacre qu’elle va engendrée pour les élèves de Première…
Vous souhaitez regagner la confiance des auditeurs mais face à un tel parti pris, il est difficile pour une vieille auditrice comme moi, de retrouver cet écoute pertinente que vous nous proposiez depuis 35 ans que j’y suis fidèle…
Dommage… Beaucoup de déception…

Pas assez de contradicteurs dans votre émission…
Blanquer ment et n’est pas suffisamment contredit…
Une grande majorité des enseignants n’approuve pas cette réforme…Perte de sens de notre point de vue…
Les épreuves de contrôle continue sont perturbées dans la plupart des établissements…

Je note avec stupeur que votre émission dans laquelle M. Blanquer est invité pour répandre ses mensonges n’a donné lieu à aucune contradiction. Pourtant, comme tout vrai journaliste devrait le faire, vous auriez dû évoquer les très nombreuses actions partout en France qui traduisent le malaise anti-Blanquer. Cela vous aurait permis de vous rendre compte qu’il ne s’agit pas d’une minorité d’enseignants et que par votre silence, par votre manque de professionnalisme vous participez à colporter de fausses informations. A moins que cela soit volontaire.
Un tel fonctionnement n’est pas acceptable et terni grandement votre profession qui désormais s’apparente pour beaucoup à du colportage voire à de la propagande. Reprenez-vous, il est encore temps.

Bonjour,
Je souhaite vous interpeller sur la mobilisation très importante du corps enseignant contre les réformes des retraites et du baccalauréat. Les actions se multiplient dans les établissements (primaire et secondaire confondus), et pourtant Jean-Michel Blanquer peut tranquillement dire sur votre antenne que 99,9% des enseignants approuvent sa réforme…!!! C’est un scandale et de la désinformation! Il suffit d’entrer en contact avec les personnels du terrain pour s’en rendre compte. De plus en plus de personnels sont en burn-out, la situation est de plus en plus tendue, face à une hiérarchie qui maltraite. La mobilisation en Outre-Mer est très importante, en Martinique notamment avec plus de 90% d’établissements fermés lundi 20 janvier. Et JMB affirme à l’AN que « dans les Outre-mers tout se passe bien ». Ce n’est pas acceptable, c’est faux et il n’est pas contredit!! J’enseigne dans un établissement d’ordinaire plutôt tranquille et pourtant les grèves sont de plus en plus nombreuses en son sein depuis l’arrivée de JMB. Et nous sommes très loin d’un groupe « d’extrémistes radicaux »…nous envisageons une « grève du zèle » jusqu’au retrait de la réforme. C’est assez rare pour être souligné. Mes collègues ne se mobilisent pas de manière aussi « radicale » d’ordinaire. Et c’est de même pour la majorité des enseignants car l’intérêt des élèves est notre priorité. Mais c’est malheureusement là dessus que compte le gouvernement: notre éthique. Donc que des enseignants soient prêts à abandonner des projets fédérateurs, boycotter les instances, boycotter les examens est extrêmement révélateur de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons face à un ministère qui n’a de cesse de nous mépriser. S’il vous plait, prenez contact avec le terrain, contactez-nous, nous avons des choses à dire! Ne laissez pas JMB venir dire des mensonges éhontés sans contre argumenter, ce n’est pas sérieux! A l’aide!!

L’intervention de Jean-Michel Blanquer sur votre antenne aujourd’hui provoque un fort mécontentement chez les enseignants. Elle est vécue comme une tribune offerte au ministre, sans contradicteurs, sans analyse critique ni recul de la part des journalistes.
C’est particulièrement vrai sur la question des revalorisations salariales… Par exemple, une journaliste relève leur coût sur les finances publiques et permet ainsi à JM Blanquer de passer pour le grand bienfaiteur des enseignants…
Par contre, personne ne relève que des engagements étalés jusqu’en 2037 sont une vaste plaisanterie, d’autant que ce gouvernement a déjà repoussé les faibles revalorisations issues du protocole PPCR dès son arrivée, qu’il a gelé le point d’indice etc.
Personne n’explique non plus que les 500 millions d’euros annoncés pour 2021 ne représentent rien (~40€ bruts par personne) divisés par 900.000 enseignants !
On pourrait relever d’autres exemples, par exemple quand le ministre vante l’investissement dans l’éducation alors qu’il supprime massivement des postes en collège/lycée et qu’il ne crée pas les postes nécessaires pour ses propres mesures en primaire.
Nous souhaitons un droit de réponse sur ces questions.

Fidèle de votre radio et enseignant, je souhaitais vous faire part de mon vif mécontentement suite à l’interview de M. Blanquer aujourd’hui.
Les journalistes présents interrogent le ministre, parfois avec des questions pertinentes liées aux préoccupations des enseignants. Mais ils laissent ensuite au ministre l’occasion de dérouler un discours en complète contradiction avec le ressenti des équipes sur le terrain. Aucune relance n’est effectuée sur la base de chiffres ou de faits précis.
J’espère qu’il ne s’agit que de manque de travail de la part de vos journalistes, et pas d’une volonté de cacher le mécontentement des professeurs aux yeux de l’opinion.

Je suis très étonné de voir à quel point votre antenne a laissé autant de mensonges être prononcés pendant votre émission ce jour, avec le ministre de l’éducation.
Votre émission n’est-elle finalement qu’une tribune où l’invité se vend ? Il y avait de nombreux éléments dits par le ministre qui auraient dû être contredits !
Je suis scandalisé et je pèse le poids de mes mots.

Bonjour,
Quelle surprise d’entendre le boulevard aux mensonges déversé par le ministre de l’EN aujourd’hui ! Non seulement il ment ouvertement et nie la parole de centaines de milliers de professeurs qui s’expriment depuis plus d’un an, non seulement ces mensonges sont manifestes et facilement démontables, mais en plus il n’y a personne en face pour le lui faire remarquer et lui demander la vérité !
Je m’interroge sur votre vision du journalisme : votre radio est-elle une tribune d’état ou un outil d’information ? Comment se peut-il que la colère et l’épuisement de toute une profession soit foulée au pied de cette manière par une radio qui se veut ouverte et humaniste ? Il était pourtant simple de rappeler à M. Blanquer que les panels de grévistes sont un outil de manipulation des chiffres scandaleux, de trouver le nombre réel de grévistes et d’établissements fermés, le nombre de rectorats bloqués, de rappeler que des établissements d’ordinaire non grévistes sont vent debout devant la casse de l’école républicaine. Mais non, on le laisse dire, mentir, et bourrer le crâne des auditeurs qui ne connaissent peut-être pas aussi bien que nous la situation de l’école en France.
Venez dans mon établissement ! J’ai un studio radio pour éduquer les élèves aux médias, en partenariat avec radio France, média que j’affectionne. Venez et invitez M. Blanquer ! Nous vous montrerons ce que c’est une interview contradictoire et comment on arrive à démêler le vrai du faux. C’est simple, les faits parlent d’eux mêmes.
Si je vous écris aujourd’hui c’est principalement car je vis votre traitement de l’information comme une trahison violente. Je suis une fidèle auditrice depuis de très longues années, abonnée aux podcasts, je ne manque pas la matinale, je me détends avec FIP, me cultive avec France Cu. Mais aujourd’hui, pour mon bien-être, pour ma santé, je crois que je vais cesser de vous écouter tant que votre parti-pris me mettra autant en colère. J’ai déjà assez de violence quotidienne à gérer dans un établissement de banlieue parisienne. Je me doute que ce mail ne servira à rien, mais je vous informe sincèrement que vous ne me compterez plus comme dans vos auditrices à partir de maintenant.
En espérant vous retrouver bientôt dans une philosophie et des valeurs communes, je vous souhaite une bonne fin de journée.

Je suis une très fidèle auditrice de France Inter depuis toujours et je suis atterrée par cette émission où vous avez laissé Le ministre de L’éducation nationale déblatérer des choses totalement fausses sans aucune réaction !!!!! Êtes vous journalistes ou faites vous le jeu du pouvoir en place ? Je ne décolère pas ! C’est honteux et indigne de votre statut, que faites vous de tous les rectorats, écoles, collèges, lycées fermés, de tous les grévistes qui sacrifient leur salaire pour laisser monsieur Blanquer dire que 99 % des enseignants sont d’accord avec lui ? sans réagir ??
Vous devez inviter des représentants syndicaux en droit de réponse de toute urgence pour rétablir la vérité au lieu de dérouler un tapis rouge à celui qui est en train de ruiner l’éducation Nationale !!!

Je suis particulièrement déçue de la façon dont s’est déroulée l’interview du ministre de l’éducation aujourd’hui . Il est dans le déni de ce qu’il se passe dans les écoles et collèges-lycées et il aurait fallu vraiment le mettre devant les faits ! Lui avancer les chiffres ! Loin des 1% de personnes en contradiction avec lui, loin de l’acceptation de sa réforme qui ne permet plus un bac national , loin de la soit-disant revalorisation des salaires des enseignants qui continuent d’aller travailler en saignant ! Il est inadmissible de laisser dire des choses fausses ! Je suis profondément déçue ! Et moi qui aime écouter votre station, qui soutiens le mouvement de grève qui dure à radio France depuis tant de temps, je vais finir par ne plus vous écouter ! Merci de bien vouloir donner un vrai droit de réponse à quelqu’un qui dira à ce ministre la VÉRITÉ, et qu’il ne fait pas son devoir envers les élèves et leurs professeurs !

Je tenais à signaler mon ulcération lors de l’écoute de l’interview de Jean-Michel Blanquer aujourd’hui.
Ses réponses n’ont été que désinformation, déni, et tentatives de minimiser le « mécontentement », mais je parlerais plutôt de colère, qui règne au sein des enseignants à l’heure actuelle.
Je déplore que personne, journaliste ou autre invité, n’ait été mieux informé sur les événements qui se déroulent ou se préparent actuellement, afin de réfuter les affirmations de ce Ministre. Un droit de réponse me semble indispensable, tant les dernières interventions de cette équipe sur votre antenne se résument à de la manipulation !
Seul l’édito de Thomas Legrand de vendredi a permis d’entendre un autre discours, il est temps de rétablir l’équilibre !

Il apparaît flagrant de vous ne connaissez pas vos dossiers; c’est hallucinant de le laisser dire ce qu’il dit. Des questions de fond ?
Sur une radio publique, laissez dire au ministre de l’Education nationale ce qu’il dit c’est une honte. TRAVAILLEZ avant de faire venir quelqu’un.

je vous écoute et je m’énerve.
J’entends JM Blanquer parler de l’amélioration des conditions de travail des enseignants au moment où les DGH tombent dans les lycées annonçant des centaines de postes supprimés. La disparition des dédoublements etc..
Les fameux 10 milliards sur 17 ans correspondent en fait a une augmentation de 1% par an ! (merci la revalorisation….). Cela ne rattrape même pas l’inflation.
Travaillez un peu vos dossiers, vous restez sur la surface et laissez la communication du gouvernement passer. Désolant….

Nous venons d’écouter JM Blanquer sur votre antenne. Une fois de plus il annonce sa « formidable » revalorisation des enseignants qui pourraient atteindre 500M€/an pendant 15 ans à l’issue de six mois de concertation. Avez-vous regardé ce que représente la masse salariale des 900 000 enseignants ? Si oui vous aurez remarqué que 500 M€ ne représente que la prise en compte de l’inflation ! Certes c’est un progrès après des années de gel du point d’indice mais ce n’est pas comme cela que les enseignants seront payés à leur juste valeur.
Merci d’enquêter et d’apporter la controverse nécessaire à ce genre d’annonces.

Que de mensonges, M. le Ministre de l’éducation, et quel mépris envers vos enseignants !
Plutôt que de critiquer les enseignants qui jettent et brûlent des livres : demandez-vous pourquoi ils en arrivent là ! S’ils en arrivent à des actions aussi extrêmes, c’est que vous ne les écoutez pas !!!

J’ai essayé d’écouter M. Blanquer. Je n’ai pas tenu 5 minutes face à tant de mauvaise fois. C’est un ministre autoritaire, qui n’écoute pas les personnes qui mettront en oeuvre ses décisions. Les enseignants souffrent de ses décisions aberrantes. Il nous a appelés ventilateurs d’angoisse. C’est lui qui crée l’angoisse, par exemple avec son nouveau bac incohérent, avec les conditions de travail impossibles (DHG en berne, missions variées sans formation…). N’étant jamais entendus, les enseignants se radicalisent. Et ensuite il donne des leçons de savoir vivre, d’écoute, de démocratie !

M. Blanquer oublie que l’ancien gouvernement avait commencé la revalorisation des rémunérations des enseignants. Dès l’arrivée de M. Macron, tout a été reporté sur l’année suivante puis encore l’année suivante et pour finir 30 euros brut… D’où une grande méfiance !

Comme tous les matins j’écoute avec attention les informations sur France Inter Ou France Info
Ce matin un traitement assez particulier de l’actualité m’a d’abord fait sourire mais au final m’a vite agacé.
Pourquoi ai je été agacé ? Tout simplement sur votre traitement de la réforme du bac et le contrôle continue
J’ai passé un bac technologique agricole en 2002 et déjà ce bac avait la chance d’être en contrôle continue !
Et quand j’entends certains élèves et parents d’Eleve parler de stress, de crise d’angoisse de mettre 15 a tout le monde car c’est leur avenir qui se prépare et que ces jeunes élèves n’ont pas été préparés je bondis
En 2001 et 2002, j’ai connu lors de ma 1ère l’es contrôles continue et moi et mes camarades de classe n’étions pas en crise d’angoisse, ne souhaitions pas 15 sans évaluations pour préparer notre avenir
Depuis quelques temps sur différents sujets (notamment agricole par exemple) je dois malheureusement reconnaître que le traitement de vos informations est parfois léger, voir très sommaire….
C’est bien beau de faire des vrais du faux pour lutter contre les fakes news mais dites vous aussi que les fakes commencent dès lors que l’information n’est pas traité convenablement dès le début.
J’ai toujours apprécié votre travail d’investigation et de recherche mais je dois malheureusement reconnaître que depuis quelques temps certains de vos sujets sont descriptifs sans tentatives de recherche de contexte…
Vous prônez également une certaine proximité avec l’ensemble des français mais là encore j’ai l’impression que seul les parisiens en bac général sont concernés et votre traitement de l’info semble généraliser ce cas (il en va de certaines de vos infos ces derniers temps lors des grèves notamment).
Voilà, moi qui ait connu le contrôle continue il y a 18 ans pour mon bac j’ai un peu rigolé ce matin
En espérant que ce message ne soit pas une bouteille à la mer

Mr Blanquer, comme avec vos prédécesseurs j’ai l’impression que seuls les professeurs existent. Que pensez vous faire pour améliorer les conditions de travail et les salaires des autres personnels « oubliées » comme les infirmières scolaires par exemple. Merci pour votre réponse

Monsieur le Ministre,
Lors de votre intervention de ce dimanche 19 janvier sur France Inter, vous avez tenu des propos déplacés et graves à l’encontre des enseignants grévistes et de toutes les personnes mobilisées.
Vous avez parlé de « personnes radicalisées dans la violence, dans des actions de type anti-démocratique ». Vous avez employé les termes d’« ennemis de la démocratie, ennemis de la République » à propos de l’incursion au siège de la CFDT et de la tentative de manifestation aux Bouffes du Nord mais aussi de « minorité radicale » à propos des blocages d’E3C et des jets de manuels.
Nous, personnes mobilisées contre cette réforme des retraites, contre la réforme du Bac, contre la tenue des E3C, sommes des professeurs, des fonctionnaires de l’Etat. Nous portons au quotidien les valeurs de la République auprès des futurs citoyens de ce pays. Beaucoup parlent de notre profession comme d’un sacerdoce. Les principes de démocratie, la liberté, l’égalité, la fraternité, la solidarité, la laïcité sont au centre de nos vies professionnelles et personnelles. Nous traiter d’ennemis de la démocratie et de la République revient à mépriser notre engagement auprès des élèves et mépriser notre place dans la société.
Les mobilisations de fonctionnaires sont les plus sages, vous le savez. Vous appuyez sciemment dessus en nous qualifiant de « radicalisés » et de séditieux. Nous avons à coeur d’être compris et entendus de l’opinion publique, de rester dans la légalité, le respect de notre fonction et de l’Etat et à ce titre, nous ne dépassons jamais les limites. Chacune de nos actions donne lieu à de très longs échanges entre nous, tous motivés par notre volonté de rester dans le cadre de notre fonction, sans jamais froisser l’opinion publique. En nous accusant du contraire, vous jouez sur notre corde sensible.
En quoi jeter de vieux manuels sur le sol est-il anti-démocratique ? En quoi occuper un rectorat est-il anti-démocratique ? En quoi questionner la pertinence d’une réforme pour l’avenir de la nation est-il anti-démocratique ? Vous faites appel à la culture et à l’Histoire pour discréditer nos actions mais l’Histoire et la culture sont jalonnées de ces actions au nom de la démocratie et au nom de la République.
Parle-t-on de radicalisés quand des agriculteurs déversent des récoltes ou du purin ? Parle-t-on d’ennemis de la démocratie quand des taxis, des routiers font des opérations escargots ? Parlait-on d’ennemis de la République lorsque les bonnets rouges brûlaient des pneus sur les autoroutes ?
A ce titre, nous souhaitons revenir sur les actions de jets de manuels qui ont fait grand bruit. Non, lancer des livres n’est pas « une négation de la dignité du métier ». Non, lancer des manuels ne fait pas de nous des totalitaristes puisque c’est ce que vous sous-entendez. Ces manuels sont obsolètes, issus de programmes révolus. Leurs contenus pédagogiques et scientifiques sont inexploitables dans de nombreuses disciplines. Parfois à cause de vos réformes. Aucun roman n’a atterri sur le sol, aucun auteur n’a été souillé, aucune idée, aucune pensée n’a été détruite. Ces manuels ne manqueront à personne, ils ne nous empêcheront pas de continuer à faire notre travail.
Nous accuser de jeter et piétiner le savoir et la culture, c’est faire semblant d’ignorer nos luttes quotidiennes pour obtenir des budgets d’achats, organiser des sorties, permettre à nos élèves d’élargir leur horizon. Combien sommes-nous à partager nos ouvrages personnels avec nos élèves, à acheter des livres sur nos deniers personnels pour eux, à les prêter, à les donner ?
Nos mobilisations sont invisibilisées depuis des années. Ainsi, les actions symboliques sont devenues notre seule option. Vous vous adressez à des personnes conscientes, formées, cultivées, pour qui la déontologie a un sens. Nous ne cassons rien, nous ne violentons personne, nous nous rendons visibles. Nous sommes issus
d’un parcours universitaire et de formation qui nous oblige à un comportement sinon exemplaire, du moins éthique et responsable.
Vous parlez également d’« effet de loupe » sur une « minorité radicale ». Vous affirmez que le soutien aux réformes est majoritaire et que ceux qui s’y opposent « cultivent le conservatisme, l’immobilisme et les inégalités ». Ces affirmations sont la preuve de votre incapacité à écouter ce que vous disent les enseignants depuis deux ans.
En effet, notre quotidien n’est fait que de recherches éternelles de solutions pour le progrès de nos élèves. Mise en place de PAP, de PAI, de PPRE, de tutorat, de suivi individualisé, de pédagogie différenciée, chaque jour est un recommencement afin de réduire les inégalités. Et pourtant ! Chaque enquête PISA souligne que l’école française est une machine à broyer. Nous sommes les mauvais élèves de l’Europe. Nous sommes fragiles en langue et nuls en mathématiques. Nous sommes apparemment incapables d’aider nos élèves, mais nous sommes aussi les plus mal payés, ceux qui travaillent le plus par semaine et les moins considérés.
Vous attendez de nous des miracles mais vous nous traitez comme des bénévoles. Vous exigez des résultats mais sans aucun moyen alloué à nos missions. Les DHG tombent les unes après les autres, et toutes se ressemblent. Moins d’heures, moins de moyens, moins de postes. Plus de missions, plus d’élèves, plus de contraintes. Idem pour les E3C. Vous attendez de nous la tenue d’épreuves nationales avec une organisation locale sans concertation ni organisation.
Vous vous vantez de porter « le calme des vieilles troupes » face à nous, émeutiers. Pourtant, c’est nous qui sommes bien calmes face à la violence de votre mépris et à votre manque d’écoute. Quant à nos vieilles troupes à nous, les vraies qui sont sur le terrain, nous les perdons sous le poids du métier. Nous pensons à Christine Renon, à Jean Willot et à tous ceux qui nous ont quittés à cause de leur travail. Nous exerçons un métier qui pèse sur notre santé, sur notre moral, sur notre vie privée. Dès le début de notre carrière, notre motivation et notre engagement sont mis à rude épreuve. Les chiffres des démissions et ceux des inscrits aux concours soulignent cette tendance au désespoir et à l’abandon du plus beau métier du monde.
Nous faisons tout ce que nous pouvons.
A vous d’écouter, à vous d’entendre, à vous d’agir
POUR l’avenir de l’Education Nationale
POUR l’avenir de nos élèves
POUR l’avenir de notre République.
Les 0,1% d’enseignants, chefs d’établissements défavorables à la réforme, dans le premier et le second degré, en métropole, en banlieue, dans les DROM-COM, en ville comme en campagne.

France Inter, quand est-ce que vous allez arrêter de trahir la démocratie et la République ? Quand est-ce que vous allez arrêter de dérouler un tapis rouge pour un ministre qui concentre le plus haut degré d’exaspération contre sa politique et la destruction du service public ?
Quand est-ce que vous allez inviter en face de lui un représentant de l’opposition professionnel du dossier et capable de répondre, au lieu de vous faire balader ? Quand est-ce que vous allez arrêter de lui servir la soupe avec des questions au mieux tièdes, au pire complaisantes ? Quand est-ce que vous allez vous rendre compte du hold-up démocratique qui est en train de se jouer, précisément suite à l’élection de 2017, à la faveur d’un chantage impossible à résoudre ?
Quand est-ce qu’au lieu de prendre pour argent comptant toutes ses paroles, vous allez faire un compte-rendu véritable de ce qui se passe dans le pays vis-à-vis de la réforme du lycée ? Nantes, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Caen… de quelle minorité s’agit-il donc, quand non seulement la région parisienne mais les provinces tout entières sont touchées ? Quand est-ce que vous allez cesser de participer à la chape de plomb médiatique couvre le pays ? Quand est-ce que vous allez mesurer à quel point le langage est subverti dans leur bouche ? Quand est-ce que vous allez appliquer au ministre et à ce gouvernement toutes les déclarations qu’il a faites sur le déni de la démocratie, le recours à la violence, les menaces sur la République ? C’est ce gouvernement qui est en train de faire tout cela. Quand est-ce que vous allez vous interroger réellement sur les motifs qui peuvent avoir conduit des enseignants réaliser les actions spectaculaires qui se sont produites un peu partout ? Jusqu’a quand est-ce que vous allez faire semblant d’ignorer le symbole choisi par eux pour montrer à quel point c’est leur métier qui est dénigré, nié, méprisé par le ministre ? Depuis quand un ministre peut-il se permettre de menacer un citoyen qui a brûlé un livre qui lui appartient ? Ne voyez-vous pas à quel point il est réducteur de qualifier de fou un acte comme celui-ci, pour s’éviter de regarder les causes profondes qui ont pu le motiver ? Ne voyez-vous pas à quel point il s’agit là de censure, de menaces, de pressions, incompatibles avec la liberté d’expression. Que vous êtes censé défendre. Depuis quand des gens qui veulent conserver un système social hérité de la Résistance et de la Libération peuvent-il-il être qualifié de radicalisés ? Ne faut-il pas plutôt appliquer ce qualificatif au gouvernement qui n’a fait quasiment aucune concession, si ce n’est sur des points mineurs, et provisoirement ? Qui peut-on qualifier de radicalisé entre des syndicats qui ont des propositions, et un gouvernement qui tout en les recevant en réunion, ne tient aucun compte de leurs propositions ? Je m’arrête là, mais j’aurais tellement à dire….

Je soutiens totalement le ministre Jean-Michel Blanquer. Pourtant, je ne suis pas d’accord sur tout. Mais nous sommes à une époque de grande mauvaise foi, d’hypocrisie partisane, de mensonges et de tromperies caractérisées à laquelle participent aussi certains journalistes. Je connais trop, pour l’avoir vécu combien la médisance et la calomnie sont destructrices et criminelles.

1000 bravos au ministre Blanquer, sur vos ondes dimanche. Un homme de conviction, au discours clair et intelligent. Il nous rassure!

M.Blanquer déclare qu’avant de juger les violences policières, il faut avant tout en chercher les causes, et donc cet engrenage provoqué par des groupuscules extrémistes.
Ne pensez-vous pas qu’il faille chercher les causes au fait qu’un professeur brûle un livre par mécontentement avant de le déclarer indigne d’exercer son métier ?

Interception / enseignants

Merci pour cette émission sur les profs. Très réaliste mais beaucoup trop optimiste encore. Je suggèrerais que vous alliez enquêter dans les banlieues de Grigny, Evry, Courcouronnes…. Ne choisissez pas les écoles REP qui ont des conditions d’enseignement privilégiées mais l’école d’à côté qui a le même public mais dont la direction n’a pas demandé ou pas obtenu le classement REP. Intéressez vous au statut des enseignants de primaire, collège. Quelle est la proportion de contractuels? le nombre d’élèves par classe? les résultats scolaires de ces élèves à l’entrée en collège. Et recommencez une enquête auprès des enseignants de ces quartiers, de la même qualité que celle de l’émission de ce jour.

Merci d’avoir pris le temps d’un reportage pour témoigner le quotidien de notre profession dans sa vérité.
Cela fait du bien de se sentir un petit peu écouté, cela aide.

Merci pour cette émission.
Elle mériterait toutefois d’être approfondie. Vous avez balayé presque toutes les situations d’enseignants et avez terminés avec le malaise d’une prof de philo qui ne voit plus le sens de son travail avec la dernière réforme du bac. Sans minimiser son ressenti, imaginez celui des enseignants en Lycée professionnel qui ont pour mission de faire croire que des élèves analphabète ont un niveau bac pro et donc bac et qui voient des élèves que l’on a fait passer en CM1 sans savoir lire, écrire et compter, qui n’ont pas cherché à combler ces lacunes du fait qu’ils pouvaient passer dans la classe supérieure sans effort, obtenir une place en BTS car 50 % des places leur sont réservées avec Parcoursup.
Je suis enseignant au Ministère de l’Agriculture (dans les formations en Aménagements Paysagers). Nous avons eu avec la réforme du Bac Pro Agricole des directives des inspecteurs nous expliquant comment faire des grilles de correction pour que tout le monde ai des bons résultats. Par exemples, si on pose une question comme : à partir de ce texte, citer 3 mots en relation avec un problème donné, si l’élève en écrit 10 et que parmi eux il y en a effectivement 3 de bons, il faut compter que c’est bon même si c’est totalement incohérent. Et cela pour les contrôles formatifs (en cours de formation, pour suivre la « progression ») comme pour les contrôles certificatifs (les CCF qui comptent comme des épreuves d’examen). Ces diplômes n’ont donc plus aucunes valeur au niveau professionnel et les employeurs nous le disent. Leur seule utilité est pour les politiques. Ils peuvent annoncer que grâce à toutes les réformes, un gouvernement a permis d’obtenir plus de 80 % d’une génération qui a le bac.
Heureusement pour nous, plus de la moitié de l’équipe pédagogique est à moins de 10 ans de la retraite et un de nos sujets de conversation favoris est d’évaluer comment l’atteindre sans trop souffrir.

Bravo et merci pour vos émissions toujours passionnantes quelque soit le sujet. Votre émission de ce matin sur le malaise du corps enseignant ne faisait pas exception à la règle. mais cela m’a renvoyée au malaise existant dans le milieu de la Petite Enfance , dont personne ne parle jamais : burn out, troubles musculo-squelettiques, turn over, absence de candidats aux poste vacants, salaire de misère… Les conditions de travail avec un nombre d’enfants par place en constante augmentation, des enfants de plus en plus difficiles avec des troubles du comportement, des relations aux familles plus complexes, des réglementations et des responsabilités de plus en plus lourdes, des pressions financières depuis l’ouverture au secteur marchand… et des salariés sur investis, jusqu’à s’oublier, sans aucune reconnaissance…
Peut-être de quoi faire un sujet ?

Je suis enseignant en Lycée Professionnel dans l’Aisne. C’est ma quatrième année scolaire. Je suis devenu enseignant suite à une reconversion professionnelle à 43 ans. J’ai trouvé votre reportage excellent !
Il reflète tout à fait ce que j’entends de la part des collègues et des connaissances que j’ai dans le premier degré.
Toutefois, apparemment, il ne s’applique pas aux enseignants tels que moi (assez courant dans le lycée professionnel). Il me semble que nous trouvons un sens dans notre nouveau métier dans la transmission d’un savoir être et d’un savoir faire. Nous allions une fraîcheur naturelle liée à la nouveauté avec l’expérience de la gestion de la pression.
Cependant nous sommes conscient de l’usure générée par ce métier et la perte de sens qui en résulte.
De plus les grilles de salaire sont dans l’absolu très basse pour qui exercera dans les grandes agglomération. Dans tous les cas, ce dont je suis persuadé, c’est la formidable volonté de 95 % des enseignants d’élever par le développement de l’intelligence la condition des élèves en charge.
Merci encore pour vos émissions !

Je viens d’écouter l’émission sur les enseignants, passionnant très émouvant et j’étais déçue que ce soit déjà terminé. J’espère qu’une suite sera prévue pour aller plus loin, pour interpeller les différentes institutions liées à l’éducation nationale. Merci et bravo

Merci à Vanessa pour son reportage sur le malaise enseignant. Pour compléter ce tableau bien pessimiste, il serait intéressant et indispensable à mes yeux, dans un second volet, d’interroger la formation qu’on leur propose! Merci encore.

Au lycée Vauquelin à Paris une dizaine de profs sont en très grande souffrance au su de tous même du ministère mais rien n’est fait pour les aider …. Sinon que l’académie ait exfiltré 2 semaines après la rentrée la cpe et la proviseure adjointe.

On parle beaucoup de la charge de travail des professeurs du primaire mais peu de celles des professeurs du secondaire, du suivi des élèves « atypiques » de plus en plus nombreux, de la violence verbale parfois physique, de la pression administrative croissante… Des injonctions des parents,
Il y a de nombreux métiers de professeur, chacun avec des problématiques spécifiques, tous dans une grande difficulté.
Merci pour la grande qualité de vos émissions

Incroyable! J’ai quitté l’enseignement il y a 20 ans, et TOUT ce que j’entends ce matin aurait pu être enregistré même au début de ma carrière, dans les années 70. Aussi bien les témoignages des enseignants que les « pris sur le vif » où on entend des élèves. C’est vraiment à désespérer qu’il y ait un jour une amélioration du métier. Et moi j’ai eu la chance d’être à la retraite à 55 ans!

A quand une émission sur le métier d’éducateur ,qui ne sont pas fonctionnaires ,qui sont payés minablement et qui subissent et accueillent toutes les personnes malades psychiques que la société ne veut pas voir dans des conditions limites .le burn out des pros est fréquent ,mais nous sommes invisibles, nous exerçons une mission de service public dans un cadre privé .Bref grosse focale sur les enseignants ok mais il y a tellement d’autres accompagnements d’ailleurs rejeté par l’éducation nationale et pris en charge par les pros d’associations de droit privé.Perso,27 ans d’ancienneté, 20000€ par an!!! Ouvrez vous!

Oui. Les enseignants et les Directeurs d’écoles, de collèges et de lycées souffrent énormément. Mais au moins, ils ont un travail sûr et un bon salaire. Et malgré leur désaccord avec le gouvernement. Ils auront aussi une retraite ! Mais pense t’on aux élèves trop souvent victimes de certains enseignants aigris et peu scrupuleux. Qui détruisent certains enfants volontaires et qui ne rêvent que de voir leur curiosité naturelle nourrie par un apprentissage intéressant et bienveillant ?
Et qu’est ce qui est fait pour les AVS et AESH qui vivent dans la précarité la plus absolue, sont dénigrées parce que pas suffisamment importantes pour être dignement considérées. Elles qui ne sont pas formées, mal payées et qui n’auront très probablement pas de retraite ?!

Dans notre pays l’idéologie dominante ne veut traduire les malaises que par de la souffrance individuelle pour occulter la responsabilité collective suite à des décisions prises par la classe dominante et ses soutiens politiques. Faire une émission d’une heure sur les enseignants en ne donnant pas un temps important à la force syndicale majeure dans l’Éducation : la FSU , il fallait oser et vous l’avez fait! Je ne vous félicite pas. Je suis enseignante retraitée depuis un an, j’ai travaillé dans tous les niveaux de classes de pré apprentissage, à toutes les classes de collège et lycées et de sections de techniciens supérieures et ce dans toute la France et je n’ai « souffert » que de décisions politiques contraires à la bonne marche du service public.

Je viens d’écouter votre reportage sur les malaises des enseignants et je m’y suis beaucoup retrouvée. Comme souvent c’était d’une grande qualité et je vous remercie. Je suis moi-même directrice d’école depuis 25 ans et les propos du directeur d’école en début de reportage ont bien fait écho à mon expérience et ressenti personnels.
Je souhaiterais juste ajouter des éléments qui ne sont pas suffisamment évoqués dans les reportages consacrés au sujet. Beaucoup d’enseignants souffrent d’un manque de reconnaissance de leur travail et à une inégalité de traitement dans leur avancement. En effet, l’avancement des profs des écoles se faisait, jusqu’en 2017, en fonction des notations attribuées lors des inspections. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le rythme des inspections n’était pas nécessairement le même pour tout le monde. Selon les régions et les inspecteurs, les inspections étaient plus ou moins fréquentes. De ce fait, la notation de certains enseignants a progressé moins vite que pour d’autres et leur carrière a progressé moins vite. Ainsi des enseignants en fin de carrière atteignent un indice bien moindre que d’autres, à ancienneté égale, et voient des collègues plus jeunes et avec moins d’ancienneté obtenir des promotions avant eux. Et bien évidemment, tout cela a une répercussion sur les salaires et sur la pension au moment du départ en retraite.
Il faut savoir que l’inspection n’existe plus depuis 2017 (sauf à 2 moments dans la carrière) mais le nouveau système ne permet pas aux enseignants qui ont subi ces retards de carrière de rattraper leur retard.
Il serait peut-être intéressant de se pencher sur le sujet dans un reportage.
Merci de l’attention que vous porterez à ce message et merci pour votre émission.