Omar Ouahmane, grand reporteur à Radio France, dont le reportage a été diffusé sur France Culture dans le Choix de la rédaction est au micro du Médiateur, Bruno Denaes : coulisses d’un reportage à Syrte dans un des fiefs des djihadistes, fief qu’ils sont en train de perdre.


Son précédent reportage sur les migrants a été récompensé le 9 octobre au Prix Bayeux des correspondants de guerre. Reportage que le journaliste était venu présenté il y a exactement un an dans ce même Rendez-vous du médiateur.

Omar Ouahmane a réalisé ce nouveau reportage en Libye sur la ligne de front à Syrte
Grand intérêt des auditeurs qui ont adressé de nombreux messages de sympathie, de soutien aussi face au danger, notamment sur les réseaux sociaux.

Comment se rend-on à Syrte, sur la ligne de front avec les forces libyennes ?
C’est un pays très dangereux, aux dizaines de factions rivales, dont les djihadistes de Daech. Il faut surtout être équipé d’un casque et d’un gilet pare-balles et se positionner en conséquence ; ne jamais parcourir une zone à découvert et suivre les consignes des combattants libyens.

La mort d’un confrère néérlandais, Jeroen Oerlemans, sous ses yeux : récit
Le tireur a pu viser délibérément le journaliste-photographe. Les journalistes sont des cibles privilégiées des snipers, car leur mort est souvent très médiatisée et Daesh en profite pour revendiquer l’assassinat et mettre en avant sa propagande.

Quelle protection pour les journalistes sur place ?
Les conditions de vie sur place interpellent les auditeurs : Aurélien, par exemple, très pragmatique, se demande comment un journaliste peut trouver nourriture et hébergement. A Syrte, il existe encore des petits lieux de restauration. En revanche, il est trop dangereux d’y dormir; il faut retourner à Misrata, base arrière des journalistes (250 km de Syrte).