Vous trouverez ci-dessous une sélection de messages correspondant aux dominantes de la Lettre#6 :

L’interview exclusive de Mélina Boughedir

Les Gilets jaunes

Grèves du 5 février

Coup de cœur pour Jeanne Benameur 


 

L’INTERVIEW EXCLUSIVE DE MÉLINA BOUGHEDIR

Ce reportage est une insulte aux victimes du terrorismes. Quel est le but de ce reportage si ce n’est de que vos auditeurs ne s’apitoient sur une terroriste? la mise en scène est à la limite de la propagande.  un marie tué, 3 enfants à l’assistance sociale ( en France) et 1 enfants de 2 ans en prison mais rien est mis en perspective pour savoir pourquoi cette terroriste  n’est dans  la  prison Bagdad, juste au dire de la terroriste qu’elle ne soit innocente. Ce sujet est de l’apologie du terrorisme, car il vise à faire accepter à vos auditeurs que cette personnes est injustement coupable et qu’elle ne métrite pas cette sanction. Quand aux morts, orphelins, veuves et veufs victimes du terrorisme RIEN. Si ce n’était pas le sens  de ce reportage, merci de m’apporter votre compréhension et son objectif . (France Inter)

« une petite fille avec d’immenses yeux noirs et un petit nœud pastel dans les cheveux » Merci pour le pathos… (France Culture)

Qu’a-t-on appris de cet interview annoncé avec roulement de tambour ? Rien . Rien de rien. A-t-on voulu nous apitoyer sur le sort de cette femme qui a choisi d’entraîner ses enfants dans une zone de guerre ? Raté Fallait-il vraiment envoyer une « reporter » en Irak pour ça ? Vous avez raté l’occasion faire des économies…. (France Inter)

Ça suffit la propagande! On nous prépare,malgré notre refus, au retour des djihadistes, avec des reportages qui utilisent la fibre. émotion . Ras le bol, ils ont choisi, qu’ils y restent ou qu’ils y meurent. Les journalistes ne cherchent que le sensationnel (France Culture)

Quel est votre propos en diffusant la peine de cette mère séparée de ses enfants ? honte à France Inter de chercher à faire passer pour victime cette femme. J’ai honte pour vous. Je vais devoir considérer une autre radio (France Inter)

Il ne manque plus que les violons. Merci France Culture pour ce fabuleux témoignage. En espérant que les Français auront une bonne mémoire… (France Culture)

Vraiment choqué par ces deux (!) diffusions de cette femme de djihadiste en compagnie de son bébé de deux ans. Difficile de ne pas interpréter ce genre de diffusion comme un appel à la pitié et à l’indulgence; pour des traîtres à la Nation de la pire espèce qui ont au minimum cautionné des meurtres de civils sur notre territoire. Je connais personnellement la maman d’un jeune de 22 ans tué au Bataclan. La moindre des choses : diffuser en même temps que ces interviews des réactions de familles de victimes de ces salauds. (France Inter)

Ce genre d’article, très complaisant envers des gens qui détestent notre culture, va creuser un peu plus le fossé entre certains médias et ceux qui les lisent ou les écoutent… On tente de nous préparer au retour des femmes de jihadistes avec leurs enfants, via France Culture et France Inter… A la libération aussi des jihadistes qui ont terminé leur peine… Très triste de voir combien encore l’aveuglement persiste : vous faites honte à toutes les victimes des attentats, à leurs familles et à leurs amis……….. ! (France Culture)

France inter et France Culture ont entrepris une campagne de propagande intensive en faveur des djihadistes. Les ficelles sont grosses, ceux qui restent sont les plus jusqu’au boutistes. Non à tous ces reportages larmoyants !

Depuis ce matin à deux reprises le sujet de Mélina Boughebir est à l’antenne. Sophie Parmentier est une bonne journaliste et elle nous émeut avec cette femme en prison pour avoir rejoint Daesh. Mais celle-ci a fait son choix, en partant en Syrie elle a choisi de trahir la France. Elle est condamnée à 20 ans de prison. S’il vout plait, laissons la à son sort. Si elle accepte que sa petite fille rejoigne sa famille en France ou ailleurs qu’on le fasse, cette enfant n’a rien fait. Gardons notre émotion et nos larmes pour toutes les victimes innocentes de Daesh, de l’islamisme et du terrorisme. Pensons à tous ceux qui ont perdu un proche dans un attentat, respectons leur douleur et s’il vous plait ne les faites pas souffrir davantage avec ce type de reportage. (France Inter)

Rien que le titre de l’article je n’ai même pas envie de le lire. Si vous voulez faire pleurer dans les chaumières, faites un article sur les gosses qui ont perdus leurs parents au Bataclan par exemple. (France Culture)

Quelle déception que l’interview de cette femme de djihadiste de 28 ans et 4 enfants… En effet les questions portent exclusivement sur les conditions de l’enfermement pour elle, ses enfants, la séparation etc… Bref autant de questions marronniers qui apportent des réponses bateaux que n’importe qu’elle Mère même en prison en France pourrait donner. Quid des raisons qui ont présidées à son choix ? De son histoire depuis son départ? Son opinion sur les crimes contre l’humanité réalisés par Daech et potentiellement son mari ? Pense-t-elle avoir été trompée ou adhère t elle encore aux thèses islamistes? Etc…
Enfin ; de vraies questions qui nous permettraient de mieux comprendre la mécanique intellectuelle des gens dans son cas ? Sur votre présentation du reportage saucissonné et distillé par bribe. Vous jouez sur le pathos avec une sensiblerie odieuse quand il s’agit de suppos de thèses, de personnes et d’actes pour le moins controversés. Seul la troisième partie (distillation) rappelle sa défense et sa position. La lecture du papier de Mme Parmentier traduit cela -comparaison des longueurs accordées à un thème et à l’autre.(conditions d’enfermement/regrets). Il n’y a pas de nouvelles informations autres que celles que nous avions reçues lors de son procès. Procès au cours duquel Mme M.B. répond à ses avocats comme à un QCM par oui. Nous aurions souhaité un peu plus de développement à l’occasion de cet entretien. Beaucoup de sensationnalisme. Tout ça pour ça, la montagne accouche d’une souris… (France Inter)

Impossible de lire cet article qui ne présente qu’un côté de la situation. J’ai besoin d’une recherche précise et documentée sur les crimes reprochés à cette femme et sur les preuves de sa culpabilité. Je suis révoltée du parti pris par France Cul. Honte à vous, ceci est tout sauf du journalisme. (France Culture)

Vraiment choqué par ces deux (!) diffusions de cette femme de djihadiste en compagnie de son bébé de deux ans. Difficile de ne pas interpréter ce genre de diffusion comme un appel à la pitié et à l’indulgence; pour des traîtres à la Nation de la pire espèce qui ont au minimum cautionné des meurtres de civils sur notre territoire. Je connais personnellement la maman d’un jeune de 22 ans tué au Bataclan. La moindre des choses : diffuser en même temps que ces interviews des réactions de familles de victimes de ces salauds. (France Inter)

 


 

LES GILETS JAUNES

Ce samedi matin, encore une fois, France Inter, dans le cadre du 6/9, a donné la parole à un représentant du mouvement des gilets jaunes, en lui permettant d’exprimer librement ses thèses et d’appeler à manifester, et en diffusant la liste des lieux et horaires des manifestations autorisées ou non prévues, ceci sans aucun commentaire ni le moindre contrepoint. Sous couvert d’information, la station se présente donc comme un organe de diffusion dont le micro est complaisamment mis à disposition d’un mouvement de quelques dizaines de milliers de personnes. Cette tribune exceptionnelle et récurrente ne dispose d’aucun équivalent sur France Inter accordé à d’autres mouvements (les foulards rouges par exemple) ou à tous ceux qui sont gênés, lésés ou en désaccord avec ce mouvement. Une telle tribune pose un premier problème du fait des violences qui s’exercent régulièrement durant ces manifestations, souvent interdites. D’autre part ce mouvement, dont la revendication la plus généralisée semble être le départ du président élu, apparaît clairement comme un mouvement d’opposition, auquel accorder un traitement de faveur pose question de la part d’une station publique. Enfin, venant renforcer encore un peu plus le caractère anormal de cette partialité, la constitution d’une liste aux prochaines élections européennes ancre ce mouvement dans une action politique classique, et un débat d’idées dans lequel France Inter, et de manière générale les stations et chaînes publiques, n’ont aucune vocation à interférer au moyen de privilèges spéciaux accordés aux uns et refusés à leurs contradicteurs. Nous sommes nombreux à souhaiter que France Inter, en particulier, adopte le professionnalisme attendu d’une station financée par l’ensemble des contribuables, et n’encourage d’aucune manière les comportements violents et anti républicains, ceci dans l’intérêt de tous et des journalistes eux-mêmes en particulier. » (France Inter)

« Arrêtez de soutenir aveuglément les « gilets jaunes ». J’écoutais avec plaisir les informations sur cette radio, parce que j’y trouvais des rubriques intéressantes. Mais je vous en prie, comment peut-on s’apitoyer sur ce « ramassis » de sympathisants d’extrêmes, droite et gauche, casseurs…je suis écœurée ! Parlez plutôt de ce qu’ils détruisent, saccagent. Il faudra bien que l’on paie tout cela. Sans compter l’image de notre pays. C’est inacceptable, Alors dénoncez-le ! au lieu d’en parler avec un air condescendant ! Je suis retraitée, née pendant la guerre, j’ai connu toutes les difficultés, même les fins de mois sans pouvoir acheter à manger (et pourtant je travaillais), Pas d’assistanat, il fallait se débrouillé, et ce fût une bonne chose, car on est moins exigeant, on sait ne pas dépenser plus que ce qu’on a. Et on se prend en charge sans attendre que cela tombe tout cuit. Merci aussi de me permettre de m’exprimer. Ça aussi c’est un privilège de notre époque. On est pas si mal dans notre pays. » (France Inter)

« Informations à sens unique, favorable pour les gilets jaunes, par des journalistes viscéralement anti-Macron. Il n’y a a qu’écouter le ton de Me Chamonaz pour le ressentir. Le but es de détruire Macron comme cela a été fait avec succès pour Hollande.
Toute l’info se porte sur les gentils blessés qui rappelons-le sont des gens qui attaquent les forces de l’ordre, rien sur les blessés de la police. On ne parle en boucle que des « exactions » des policiers et pas de ceux des filets jaunes. Le seul témoignage parlant à 7h30 était évidemment contre la police.
Plus grave.
Sous semblant d’information, on passe en vérité des consignes aux manifestants anti-Macron : les villes à cibler, les lieux et heures de réunion, la consigne de venir avec des gilets maculés de sang.
Ces journalistes sont irresponsables, comme des enfants qui jouent avec des allumettes et qui ensuite s’étonnent que la maison soit en feu. Ces soi-disant journalistes politiques n’ont pas leur place dans une radio qui se prétend indépendante. » (France Inter)

« Comme d’habitude, c’est le procès unilatéral des dites « violences policières » qui se poursuit dans chaque journal…Voilà aujourd’hui un représentant des GJ qui considère que la responsabilité des manifs qui dégénèrent (je résume) ne leur incombe pas….Or, La Palice n’aurait rien dit autrement : pas de manif de GJ pas de casseurs….On va donc avoir droit à un défilé de cour des miracles (y compris des figurants qui se maquilleront en blessés!) en tête des manifs …Mais il n’y a personne pour objecter à ces irresponsables que les blessés sont justement ceux qui sont restés sur le terrain lorsque les casseurs sont entrés en lice : tout manifestant aussi pacifique qu’il se proclame devient dès lors objectivement complice des émeutiers, donc émeutier lui-même, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour lui-même…Par ailleurs, aucun de ces GJ, partisans de l’interdiction des grenades et des LBD ne prône une mesure semblable pour les LPA (lanceurs de Pavés d’Agression) et autres cocktails Molotov, acides, marteaux, etc…Et l’on ne parle pas des quelque 11 morts qui auraient été épargnées s’il n’y avait eu aucune manif! Excusez du peu mais entre un policier qui risque d' »avoir le crâne fracassé par un pavé et la neutralisation non létale de son lanceur, il n’y pas à hésiter ! » (France Inter)

« J’ai cru rêver en entendant le slogan de la manifestation d’aujourd’hui
Hommage aux victimes…dans les rangs des Gilets jaunes! Maintenant c’est la victimisation du mouvement, retournement de sémantique à la Trump !!!
Vont-ils rendre un hommage aux 11 morts qui leur sont imputés? aux forces de police qui ont subi leur violence? ou bien les policiers auraient-ils dû se laisser tabasser à coups de battes de fer et de boules de pétanque? un hommage aux personnes qui se retrouvent au chômage après destruction de leur outil de travail?
Mesdames et Messieurs les journalistes, essayez de contrebalancer la « victimisation » dont se revendiquent les gilets jaunes
Merci par avance et un grand MERCI pour la qualité de vos émissions et intervenants » (France Inter)

 

 


 

GRÈVE DU 5 FÉVRIER

Contre la grève

« Les antennes de Radio France ont été perturbées, aujourd’hui mardi 5 février, par des mouvements de grève. Pourriez-vous indiquer aux auditeurs, ne serait-ce que parce qu’ils ont des comptes à demander en tant que financeurs via la redevance de ce service public, le nombre de personnes ayant fait grève ainsi que leur répartition selon la nature des fonctions (journalistes, techniciens, personnel administratif, etc) ? » (Radio France)

« Une fois de plus, votre antenne était en grève ce matin. N’avez-vous personne pour remplacer vos syndicalistes ? Je trouve ce manquement au service public insupportable alors que cela coûte un bras aux contribuables dont j’ai le plaisir de faire partie. Partent-ils bientôt à la retraite ? Faut-il se cotiser pour leur offrir un gilet jaune ? » (France Inter)

« Nouvelle grève ce matin sur france Inter
Le lien social avec auditeurs et lecteurs se détériore quand les grèves se multiplient ; en ce domaine, on aimerait plus de combativité des médias vis-à-vis de certains syndicats qui profitent de leur position de force pour perturber le service à rendre à des usagers qui sont privés de l’information pour lesquels ils ont payés, y compris leurs salaires.
Prenons les ouvriers du livre CGT qui bénéficient d’un vieux monopole qui perdure depuis 1945 pour l’impression et la diffusion de la presse écrite. Mes derniers courriers pour me plaindre de la « non livraison » de mon journal papier m’ont valu des réponses me proposant de lire sur internet le journal ! Les réactions des journaux me semblent encore trop rares. Voici en février 2013 celle de Marc Feuillée, directeur général du Groupe Figaro et Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro révèlent l’exaspération d’une presse nationale prise en otage par un syndicat suicidaire :
« La décision du Syndicat SGLCE CGT du Livre de bloquer totalement cette nuit la distribution de tous les quotidiens nous a contraints de prendre la décision exceptionnelle de ne pas imprimer Le Figaro ce soir. »
Quant à Radio France, sa spécialité est de vous laisser vous retrouver avec de la musique certains matins, un bref communiqué vous expliquant de temps en temps qu’une grève est en cours et quelquefois que des techniciens sont en grève. J’ai titré certains de mes messages de protestation « Les auditeurs : les oubliés dans les grèves de Radio France ».
J’ai ainsi essayé d’intervenir lors de la longue grève d’un mois qui a perturbé la diffusion des programmes de Radio France à partir du 19 mars 2015, jusqu’à la nomination d’un médiateur, Dominique-Jean Chertier ; en particulier, je suis allé à la maison de la radio pour rencontrer des syndicats et leur déposer des lettres de demande d’explication, sans jamais aucune réponse.
Les grévistes protestaient contre les réductions annoncées par la direction de certains moyens pour faire face au déficit du budget 2015 évalué par le PDG, Mathieu Gallet, à environ 20 millions d’Euros. La médiation s’est terminée le 24 juillet. Un nouveau contrat d’objectifs et de moyens devait finalement être signé entre la direction de Radio France et l’État en novembre, avec trois mois de retard.
Cette grève de mars-avril 2015 n’a été ni la première, ni la dernière. Il y a des fois où il y a grève à France Culture, d’autres fois à France Inter, mais sans que les autres canaux de Radio France en parlent pour vous expliquer la situation.
C’est pourquoi j’ai trouvé intéressant d’observer dans le cadre de l’ Observatoire citoyen de la qualité démocratique (OCQD) le jeu des différents acteurs concernés par la grève de 2015. Comme le rappelait Bruno Frappat , « Nous l’aurons une fois de plus constaté que ceux qui veulent défendre le service public deviennent ses adversaires objectifs. Ils l’auront rendu inatteignable, muet, enfermé dans sa tour ronde. La grève des ondes n’aura pas affecté que les salariés de Radio France. Elle aura surtout affecté les abonnés à la redevance. Jamais sollicités de donner publiquement, à l’antenne, leur avis sur cette grève. Jamais appelés par quiconque à venir manifester, place de la république ou quai Kennedy, pour soutenir tel ou tel partenaire de ce feuilleton du grand silence. »
Le 15 avril, Plantu dans Le Monde dessinait deux pirates à bord du bateau Radio France aux passagers bâillonnés observant des personnes se noyant, l’un disant « C’est quoi ces machins qui s’agitent au loin ? », l’autre répondant : « Oh rien ! Des auditeurs ! ».
Les auditeurs ont comme outil principal pour s’exprimer l’envoi de courriers au médiateur (interne) de Radio France qui les insère parfois sur l’espace réservé sur le site de Radio France, aux journaux, aux responsables politiques, aux syndicats. C’est donc ce qu’ont fait deux membres de l’OCQD en envoyant une lettre ouverte aux grévistes, sans aucune réponse ; elle fut juste reprise par le médiateur de Radio France sur son site.
Prenons un exemple plus récent des rapports auditeurs-médiateur à l’occasion d’une grève en nous référent à ce que le médiateur a écrit le 12 septembre 2017 :
« Évidemment, hier, pas un mot sur la grève du lendemain que vous ne deviez sans doute pas ignorer ! ». « Vous ne prenez même pas la peine de prévenir les auditeurs des émissions supprimées le lendemain ». Plusieurs d’entre vous nous ont fait part de leur mécontentement à la suite des mouvements de grève de la semaine dernière et de celui de ce mardi. « C’est un manque d’égards pour vos auditeurs ». Évidemment non… Explications.
Le radio-réveil se met en marche et, au lieu d’apprendre les premières informations de la journée, c’est de la musique qui vous parvient aux oreilles. Vous vous dites peut-être comme plusieurs auditeurs nous l’ont écrit : « Les bonnes habitudes reprennent : voici une énième grève ». Il est sûr que ne pas avoir les infos du matin ou ne pas pouvoir suivre son émission préférée est très frustrant. Le droit de grève existe, les préavis de grève sont correctement déposés, alors pourquoi ne pas prévenir les auditeurs ? » (Radio France)

« Bonjour,
n’est-il pas possible, dans votre maison, de trouver des formes de régulation des relations sociales internes qui ne pénalisent pas vos auditeurs (qui sont aussi vos contributeurs financiers) ?
Quelle commune mesure y a t il entre les motifs de protestation qui s’expriment de la part des manifestants qui défilent depuis 12 semaines en France et les revendications d’une catégorie des personnels de Radio France qui justifie une telle interruption du service public ?
N’y a t’il pas un sens de la mesure et des réalités qui se perd ?
La seule saine réaction qui s’impose serait de faire la grève de la redevance et de la « dégrever » au prorata d’autant de jours qu’il y a eu de grève. Hélas nous n’avons pas ce droit.
Et de nombreux français n’ont pas la « chance » de pouvoir faire grève.
Vous ne les représentez et ne les défendez en rien en clouant des antennes au silence. » (France Inter)

« Pas une de manquée par France Inter ! Marre !
Il faut dire que les rédactions ont toujours été de gauche: Demorand, Cohen, Legrand, Guetta….progressiste disait Bloch depuis que socialiste est un gros mot. » (France Inter)

« Bonjour Jupiter, je vois que vous faites la grève…pas assez payés, je comprends…
Et puis vous ne pouvez pas vous exprimer sur le service public…je comprends.
Vous avez raison, la grève c’est encore ce qu’il y a de mieux pour se faire entendre Ah Ah AH…humour !! » (France Inter)

« Une honte cette grève sur les radios d’Etat sous le prétexte fallacieux “de l’amélioration du pouvoir d’achat”.
Vos excuses ne sont pas recevables.
Des Personnels fonctionnarisés avec sécurité de l’emploi, retraite des privilégiés de la fonction publique, un temps de travail pas trop éreintant. Tout cela grâce au 21,4 million de foyers fiscaux qui paient l’impôt sur le revenu !
C’est donc avec la SNCF et EDF un des derniers bastions communiste qui scie la branche sur laquelle ils sont assis !
Mais c’est surtout une entrave à la liberté d’expression;
Vous ne méritez pas vos bons scores d’audience. » (France inter)

« Vive la grève! »

Faites grève tous les jours s’il vous plait ! La programmation musicale est au top et surtout pas de blabla inutile et pas de pub ouf ! Le vrai bonheur de la musique et quelques coupures pour nous dire que vous êtes en grève Merci continuer enfin une vrai radio »

Votre playlist en temps de grève est géniale. Vous devriez râler plus souvent ! Bien à vous. »

J’ai écouté votre programmation musicale ce matin entre 8:30 et 9h, qui remplaçait vos programmes en ce jour d’appel à la grève.
J’ai beaucoup apprécié cette programmation. Merci pour ce moment! »

Bonjour…j’aime bien quand ya la grève….Vous passez de la bonne musique ! »

Bonjour, y a t’il une possibilité de téléchargement de la play list France Inter spéciale grève ? Du bonheur dans les oreilles comme les émissions. Merci et bonne journée »

Cool la playlist »

 

Plus surprenant…

Monsieur Trapenard,
‌Souvent vous haussez le ton sur tel ou tel dérèglement ou extravagance du « SYSTEME » mais finalement vous vous en accommodez bien.
‌En ce jour de GREVE GENERALE, ça n’est pas en étant à l’antenne que vous défendez le mieux LE SERVICE PUBLIC.
‌Vous me décevez énormément. Ne vous étonnez pas après de voir les crédits accordés au Service Public diminués ou bien encore de pleurer sur la compression des effectifs.
‌Votre non-participation à ce type de mouvements vous fait accepter les attaques du gouvernement, qui n’est que la courroie de transmission de l’oligarchie financière.
‌J’ai l’honneur de ne pas vous saluer. » (France Inter)

‌‌

‌J’aurais souhaité avoir un contact direct avec les producteurs de cette matinale du 5 février 2019, compte tenu de leur apparition à l’antenne, ce jour.
‌Donc je souhaite que vous leur transmettiez que s’ils apparaissent à l’antenne en cette journée, ça n’est pas très responsable de leur part, compte tenu de l’appel à la grève générale lancée ce jour.
‌Leur service public et LE SERVICE PUBLIC EN GENERAL, est attaqué de toutes les manières possibles par le gouvernement d’emmanuel macron qui n’est que la courroie de transmission de l’oligarchie financière.
‌Quand ils (les productrices/teurs) se trouveront confrontés aux restrictions budgétaires et aux diminutions de postes dans leurs émissions, ils n’auront à s’en prendre qu’à eux-mêmes et ne pourront pleurer que sur leur non-action, le jour venu.
‌Je suis fort déçu de leur comportement de ce jour et ne suis pas certain de prolonger mon écoute pour ces émissions.
‌Madame, vous n’êtes pas la destinataire première de mes récriminations mais je vous demande de transmettre ma déception ET mon mécontentement aux producteurs (trices) qui apparaîtront à l’antenne, ce jour 5 février 2019. » (France Culture)


 

Pour Jeanne Benameur, Merci, merci, merci.

Invitée de Boomerang par Augustin Trappenard le 6 février

Merci, merci, merci. Merci pour ce texte « Sauvons nos peaux », créé et partagé en ce matin du 6 février. Je vibre, touchée du plus profond de mon âme, rejointe dans la/ma voie/x qui se déploie dans mon être. Je me réjouis de découvrir davantage vos créations

Oui juste Bravo pour ce magnifique échange avec Jeanne et sa « langue singulière et personnelle » qu’elle traduit avec sensibilité pour nous lecteurs et grâce à vous ce matin vers les auditeurs. Je vous écoute tous les matins depuis un moment et j’adore votre travail si touchant avec vos invités. Vous nous rendez la vie plus belle, merci.

Grand merci. De nous avoir donné à écouter Jeanne Benameur… Une bonbon  sucré de mots délicats A l’arôme de la belle nature humaine…Je rêve que des Jeanne Benameur nourrissent les fausses pensées galopantes. Merci pour votre émission que je peux écouter parfois.

J’ai été saisie par ce texte entendu ce matin « sauver sa peau »
Est-il possible de se le procurer ?
Sinon, et bien je vais l’écrire sous sa dictée !
Une merveille

Bonjour, où pouvons-nous trouver le texte « sauver sa vie »? Il m’a beaucoup plu, j’aimerai le relire. Merci

Merci pour tous ces beaux débuts de matinée. Cette fois entre Catherine Deneuve et la poésie de Jeanne Benameur, c’était magnifique ! alors merci, merci !

Bonsoir, serait-il possible de recevoir le texte lu ce matin de et par Jeanne Benameur : « Frontières » ?
Texte magnifique, entretien magnifique aussi ce matin !!!
Merci Augustin Trapenard, merci Boomerang

À la suite de la lecture du texte « Sauver sa peau », écrit par Jeanne Benameur pour l’occasion, les auditeurs ont été nombreux à demander une copie de ce dernier. Le voici :

« Quand j’écris je sauve ma peau
Palpitante
C’est la seule frontière au monde acceptable
Celle qui respire entre le dedans et le dehors. Vibrante.
Quand j’écris je la garde vivante pour pouvoir aller dans le monde.
La peau ne protège de rien.
Je sauve ma peau en lisant en écrivant.
La puissance des mots me donne force.
La littérature est là pour ça.
Pour que notre peau reste cette limite fragile. A peine. Et suffisante.
Les murs les barbelés les contrôles et les armes ne protègent pas. Ils séparent, c’est tout.
Notre peau nous relie.
Notre seule vaillance c’est accepter de ne pas rester intact.
Que nos vies se côtoient, se heurtent ou s’éloignent mais c’est dans ce mouvement que nous vivrons. Peau à peau. Au risque de l’altération, toujours. Sans ce risque, aucune altérité véritable. Sans ce risque aucune humanité véritable.
Je veux continuer à sentir le monde, être traversée, transformée, par la vie des autres, leurs joies, leurs colères comme je suis traversée par le souffle de l’océan ou l’odeur sableuse de la mer de Lybie. Alors j’écris. Je laisse les mots m’habiter, me travailler. J’y passe ma vie. Et c’est ma liberté.  Quand je peux partager, c’est ma joie.
Aujourd’hui plus que jamais, sauvons nos peaux d’homme de femme. Gardons les libres, fragiles, éphémères. Il n’y a pas d’autre façon de vivre ensemble.
Chaque vie comme un poème, précieux, imparfait, à tenter chaque jour. »