Retour sur une série d’entretiens « A voix Nue »  diffusés la semaine du 17 octobre  : ceux d’Anne Pingeot, l’autre amour de François Mitterrand, avec l’historien Jean-Noël Jeanneney.
Pour répondre aux auditeurs,  Sandrine Treiner, directrice de France Culture au micro de Bruno Denaes.

 

La teneur de ces entretiens : le récit d’une vie

Pourquoi Anne Pingeot a-t-elle accepté de se confier sur France Culture ? Pourquoi diffuser cette série ? Elle a accepté par la grâce de Jean-Noêl Jeanneney.
Jean-Noël Jeanneney est en quelque sorte, d’une manière indirecte, à l’origine de la publication des lettres de François Mitterrand adressée à Anne Pingeot. Elle n’avait jamais pris la parole et si elle devait le faire, c’était bien sur France Culture, « la chaîne de la culture pour une femme de culture ».

Ces entretiens exceptionnels ont suscité des réactions totalement opposées.

Les messages négatifs

Pour certains auditeurs, ces entretiens étaient, comme le dit Gilberte, « du grand voyeurisme ». Pour Jean-Charles, « France Culture s’est transformée en Closer ». Et Louise parle d’ « indécence et d’indiscrétion ». Etait-ce si impudique que cela ? Au contraire, émission très pudique, aucune révélation d’ordre privé, estime Sandrine Treiner.

Les messages positifs 

Hubert, par exemple, s’adresse à Jean-Noël Jeanneney pour lui dire : « C’était un régal d’intelligence, de sensibilité, d’élégance, d’écoute de l’autre et partage ». Et Sandra ajoute : « Nulle part ailleurs qu’à France Culture, Anne Pingeot n’aurait pu s’exprimer ainsi. C’était la courtoisie, la culture, une vivacité d’esprit que l’on n’entend plus ».

La finalité de cette série, selon Sandrine Treiner : « Faire entendre une grande histoire où se mêlent la politique, la culture et l’amour ».