Le retour à l’école

Le Premier ministre annonce dans son plan de déconfinement que les rassemblements doivent être limités à 10 personnes maximum. Or dans le même temps, il est dit que les écoles pourront accueillir jusqu’à 15 élèves. Peut-on m’expliquer cet écart ? Je suis enseignante en TPS/PS de maternelle dans un ensemble scolaire primaire et collège. De même, pourquoi rouvrir les lycées et collèges plus tard que les écoles ? Je ne comprends pas ces différences. Merci des réponses que vous pourrez m’apporter.

J’ai une remarque et une question : 
Pourquoi personne ne réagit à la contradiction évidente « 15 élèves par classe et 10 personnes pour les rassemblements familiaux », c’est ma remarque. 
Comment faire classe avec des élèves en présentiel ( le nouveau jargon), classe avec les élèves qui ne seront pas là (j’ai 31 élèves de CM2) et en même temps avec ceux qui ne viendront pas du tout ? 
Merci de poser ces questions. 
Et merci pour vos émissions. 

Pourquoi ne pas généraliser les cours via le CNED jusqu’à la fin de l’année?
Les cours y sont très clairs, accessibles, plus simples à suivre que sur les différents sites des collèges et lycées… et tous les élèves auraient le même enseignement selon leur niveau donc pas de disparités…

Pourquoi ne pas reprendre l’école en septembre, après les vacances ? 
Réponse : on nous dit qu’il faut au moins un peu, reprendre le travail, et donc, que les enfants aillent à l’école à partir du 11 mai, ce qui « libère » les parents pour aller travailler. Mais l’activité économique peut reprendre progressivement jusqu’à la prochaine rentrée où les choses seront plus calmées et en état de marche. 
Pour que l’activité économique reprenne, il faut que les gens puissent travailler mais également garder leurs enfants (puisque l’école serait fermée). 
On pourrait décider qu’au sein d’un couple avec enfant(s), un parent sur deux pourrait aller travailler pendant que l’autre garde les enfants ; et comme des espaces sociaux seront ouverts, ce serait moins pénible qu’en ce moment et « l’éducation » par le parent « de garde »  pourrait se poursuivre un peu. 
Aux parents de choisir, s’ils le peuvent, lequel travaille en fonction des conditions de chacun. Pour les personnes seules avec enfant(s), là, la seule solution de la garde devrait être adoptée. 
Qu’en pensez-vous ?

Pourquoi les enseignants qui vont être exposés au contact avec le virus ne sont pas équipés de masques qui les protègent de ce virus FFP2 mais seulement de masques grand public? Leurs vies valent-elles moins que celles des soignants? Une reprise oui mais dans des conditions maximales de sécurité avec un équipement protecteur. Merci de bien vouloir répondre à cette question.

Les pédiatres sont favorables au retour des enfants à l’école…. Mais quid de la circulation du virus ? Aura t on des garanties pour la sécurité des enfants et des familles ? Pas de cantine pas de garderie ? Comment vont faire les parents vis à vis de leurs employeurs ? 

La rentrée différenciée et au gré des parents est une aberration ! La logique voulait que cette rentrée soit reportée au mois de septembre quitte à faire une année blanche.  La méthode choisie est, à l’évidence, le meilleur moyen d’accroître les handicaps de nombreux élèves.

Si certains élèves peuvent aller au lycée et pas d’autres. Y aura t’il une égalité des chances respectée? 

Avec la reprise de l’école où le respect des gestes barrière sont « mission impossible », le gouvernement nous fait courir le risque d’un rebond de l’épidémie et d’un re-confinement en plein été sous des températures étouffantes ! C’est-de-la-fo-lie !!!!

J’ai une question à poser à la communauté : le retour à l’enseignement est conditionné par le fait que les enfants très jeunes de la maternelle, du primaire, voire du collège sont peu impactés par le covid-19. Cependant, en partant du principe que la distanciation sociale ne sera pas maintenue systématiquement chaque journée, surtout pour les plus jeunes malgré toutes les précautions sanitaires prises, ces enfants seront vecteurs du virus indépendamment de leur état auto-immune, qui pourront alors transmettre à leurs parents le virus qui le transmettront à leur tour à d’autres adultes dans leur environnement professionnel proche. Ceci serait la deuxième vague tant redoutée. Ma remarque est la suivante : en voulant éviter une crise économique majeure à la France, le gouvernement ne masquerait-il pas une propagation insidieuse du virus via les plus jeunes qui n’en n’auraient aucun symptôme et donc aucune cause connue ? Un deuxième confinement serait donc inapproprié car d’origine inconnue ce qui permettrait d’entretenir une activité économique malgré les risques. 

La vie quotidienne

Je suis agacée quand j’entends parler d’heure de pointe dans les transports. On a l’impression qu’il ne s’agit que du matin et du soir. Or, de nombreuses lignes de bus, métro, RER et Tramways sont pleines, à toutes heures. Les journalistes n’en parlent jamais. La première personne à mourir du Covid-19 était un enseignant. Je ne vois pas l’intérêt de rouvrir les écoles. Les enseignants et les personnels non enseignants vont faire partie de la 2e vague de propagation du virus et servir de tests/ cobayes pour ce déconfinement.  Tout cela est anxiogène et inquiétant. 

Comment peut-on rouvrir les médiathèques ? Je croyais qu’il y avait une transmission du virus par contact sur surface…. Je ne comprends plus….  Les livres ne sont pas surfaces de contact ?

Les mesures annoncées sont sévères mais compréhensibles. Étant âgée et habitant Paris, je me demande si notre gouvernement prendra en compte ce que représente un été caniculaire à Paris pour des personnes âgées ne bénéficiant d’aucune climatisation : quelles possibilités nous seront offertes ? 

Après les annonces j’aimerais qu’on m’explique preuves à l’appui en quoi la fréquentation des chemins côtiers forestiers et même les plages sont plus dangereuses que la fréquentation des transports en commun. N’est-ce pas là une mesure punitive pour la population alors que c’est le gouvernement qui au départ a accumulé les erreurs de prévention (masques etc). Merci d’aborder le sujet

Au sujet des vacances d’été pour cause le « coronavirus » pourquoi ne pas les reculer et proposer  » Août /  Septembre voir même jusqu’au 15 octobre, par zone régionale de 15 jours,pour ne pas se retrouver tous au même endroit au même moment ce serait rassurant pour une sécurité et sage….sachant que la  moyenne des français part 8/10 jours la plus part soit en camping ou en résidence . 

J’habite à Trégastel, Côtes d’Armor, Edouard Philippe a annoncé la prolongation de la fermeture des plages au moins jusqu’au 2 juin, cela pénalise certaines activités nautiques comme le surf par exemple. Alors que le surf pourrait se pratiquer de manière très sure au plan sanitaire : pas d’arrêt sur la plage, distanciation dans l’eau, sortie de l’eau avec retour immédiat chez soi. Tout cela a un gros impact, physiquement et psychologiquement sur les pratiquants.

J’aimerai bien que l’on m’explique pourquoi on autorise les réunions familiales et privées jusqu’à 10 personnes et que parallèlement on n’autorise pas l’ouverture des restaurants ?

Les déplacements

J’écoute avec attention vos émissions… un point a été rarement abordé, et est, à mon avis, d’actualité avec la limite des 100 km. Nous sommes nombreux je pense à être en couple « à distance », en l’occurrence Nice-Lyon pour ma part. Pour des raisons familiales (enfants), chacun est resté à son domicile en respectant strictement le confinement. Le 11 mai était un espoir pour se voir à nouveau. Je trouve que ce cas n’est pas pris en compte dans cette limitation à 100 km. Et je ressens une certaine injustice. Les parents séparés peuvent se déplacer pour leurs enfants, il est possible d’aller voir un proche malade ou fragile.  Je souhaiterais que ce sujet soit « mis sur la table »… pour une prise en compte de cette réalité.

Je ne comprends pas à quoi correspond cette limite de 100 km…pour quelle raisons?

En ce qui concerne les déplacements interdit à plus de 100 Km, c’est condamner des régions très contaminés comme la région parisienne à une 2ème vague et à un reconfirment.Les habitants vont rependre les transports , aller dans les magasins  bondés, se retrouveront entre amis dans des petits appartements… etc.  cela aboutira forcement à une hausse des contaminations, alors qu’en les laissant partir dans des régions moins dense cela aura moins de chance de se produire.

A partir du 11 mai, les résidences secondaires seront accessibles si elles sont situées à moins de 100 km du domicile du propriétaire. Celles qui sont en dehors de ce rayon ne seront pas accessibles, pourtant les propriétaires de ces dernières vont continuer de payer la Taxe d’habitation,  les impôts fonciers , et dans le cas des copropriétés, les charges sans pouvoir jouir de leur bien. C’est totalement injuste puisque ces copropriétaires vont payer des charges correspondant à des services dont ils ne peuvent bénéficier. 

Je n’entends pas parler de la ré-ouverture des frontières au sein de l’espace Schengen. Qu’en est-il ? Ma crainte : le repli sur soi des individus, des régions… et des États ! 

Vie professionnelle

Nous sommes maîtres d’hôtel vacataires dans l’événementiel. À cause de la pandémie nous ne travaillons plus depuis mi-février nous épuisons donc nos jours de droit aux allocations chômages puisque ceux-ci ne sont pas gelés contrairement à ceux des intermittents du spectacles. Que va-t-il advenir de nous après le déconfinement étant donné que notre activité ne reprendra pas avant le mois de septembre 2020 ? 

Je suis maître d’hôtel vacataire dans les traiteurs événementiels parisiens, j’approche de la fin de mes droits d’allocation chômage, malheureusement l’activité événementielle ne reprendra qu’en fin d’année 2020. Qu’adviendra-il des personnes dans la même situation ? L’Etat va-t-il geler nos droits ou nous venir en aide comme pour les intermittents du spectacle ?

J’ai 31 ans, divorcée et mère célibataire d’une petite fille de 8 ans. Je suis également maitre d’hôtel en événementiel au sein de plusieurs gros traiteurs parisiens. Il me reste à ce jour exactement 5 jours de droits d’indemnités journalières, ce qui nous emmène exactement à 4 jours après la fin du confinement puisque nous avons été décomptés de nos jours pendant la période de confinement… Je ne ferais pas non plus partie de ceux qui ont eu leurs droits reconduits à la fin du confinement pour « 4 malheureux jours de trop ». Je n’ai pas non plus réussi à accumuler assez d’heures avant début mars pour rouvrir des droits puisque l’activité événementielle s’est arrêté brutalement depuis la mi février. Ma question est donc : que vais-je faire après le 15 mai 2020 sans aide, sans indemnité, sans travail avant plusieurs mois ? Vais-je devoir nourrir ma fille aux restos du cœur alors que j’ai toujours travaillé et gagné décemment ma vie ?

Je me permets de vous contacter car nous entendons beaucoup de choses dans les médias concernant le confinement et ces dégâts économiques pour les entreprises. Cependant, nous n’entendons pas parler de salariés embauchés uniquement en contrats courts (extra maître d’hôtel pour ma part, travaillant pour les traiteurs, ministère etc). 

Le secteur de l’événementiel est durement touché et sera sûrement le dernier à reprendre, ma question est donc la suivante : qu’allons-nous donc devenir ? Car pour nous, les jours défilent sans pouvoir travailler et cela pendant encore de longs mois, et nos jours de chômage sont décomptés 30 par 30 chaque mois. Une fois ceux-ci écoulés, je n’aurais plus aucune ressource financière, n’ayant pas assez travaillé pour prétendre à de nouveaux droits de chômage étant donné qu’ il faut maintenant plus de 900 h cotisées avec la réforme assurance chômage de novembre 2019. Nous sommes des milliers dans ce cas et nous souhaitons maintenant une réponse. 

Quelles mesures pour les intermittents du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel ? Nos activités ne reprendront pas en mai. Cela va être long. Les heures perdues ne seront pas rattrapées !! année blanche ?

Pourquoi ne pas faire de cette période une période blanche pour les intermittents du spectacle ? cette période n’est blanche que pour les intermittents arrivant en date anniversaire, pas ceux pour qui c’est au milieu de leur période de calcul de 12 mois. 

Bonjour, qu’en est-il des intermittents qui ne peuvent pas renouveler leur nombre d’heure pour accéder à leur droit ? Le chômage partiel étant insuffisant. Merci

De la même manière que pour les intermittents, qu’est-il prévu pour tous les métiers qui ne reprendront pas avant plusieurs mois du fait des interdictions de rassemblement et du contexte incertain tout simplement ?

Il me semble que la crise sociale fut absente de ce discours ; quelles mesures pour les salariés ? Quelles mesures pour les chômeurs et les titulaires des minima sociaux ?

Et les acteurs culturels ? les intermittents du spectacle ? Notre activité est en berne et pour longtemps encore … une année blanche serait la seule solution … Parlez de nous svp ! aujourd’hui les choses sont trop peu claires pour nous ..