« Penser global, agir local » ne suffit plus. Il faut aussi agir global. Pour cela, on a besoin d’intellectuels impliqués et de diplômés d’un nouveau genre. Votre charge contre les diplômés et les intellectuels est donc un peu surprenante. Dans le Monde diplomatique de juillet 2020, trois articles fustigent les intellectuels et les diplômés et les opposent au peuple. Curieuse posture regroupée dans un même numéro d’un journal écrit et lu par des intellectuels souvent engagés politiquement. Cela mérite d’y regarder de plus près. 
France Inter compte beaucoup de journalistes diplômés et s’adresserait essentiellement aux diplômés, d’après l’enquête de Garcia. La bourgeoisie intellectuelle est une élite héréditaire, semble découvrir Rimbert. Et Franck vient étonnamment au secours des populistes américains engageant le combat contre les privilèges du savoir. 
Sans confondre diplômés et intellectuels, Marx n’était-il pas un intellectuel ? Jaurès et Sartre n’ont-ils pas été diplômés de Normale Sup et agrégés de philosophie ? Arendt n’a-t-elle pas été une intellectuelle, titulaire d’une chaire de sciences politiques ? Je n’ai pas connaissance de la trajectoire de leurs héritiers, un petit peu de celle de leur pensée. 
N’ayant pas suivi de cursus diplômant aussi prestigieux, je suis intéressé à entendre ou à lire des personnes capables d’analyser la complexité du monde dans lequel nous vivons. Participer, entendre et lire sur de multiples initiatives répétitives de personnes qui réalisent localement des choses formidables (Mermet nous en a abreuvés pendant des années, Bertrand continue) est possible dans bien des lieux et canaux d’information. Mais, cette approche laissant trop souvent au peuple le local et réservant aux élites la complexité du monde, ne me satisfait pas du tout pour agir globalement avec efficacité.  
Aux USA, la question n’est pas l’opposition entre peuple et médecins, privilégiés du savoir. C’est celle d’un Etat conçu pour défendre l’initiative privée contre le peuple. Les médecins ont ainsi pu résister à l’Etat mais pas aux groupes financiers qui les ont finalement achetés. Cela n’a rien à voir avec le savoir, mais avec l’argent. 
Désolé pour Rimbert, son analyse n’est pas un scoop. Je la nuancerais. Un groupe social qui détient une part de savoir imagine effectivement, le plus souvent à tort, rejoindre un jour la toute petite minorité qui détient le pouvoir et l’argent. En fait, elle travaille évidemment pour cette minorité. Pour autant, faut-il supprimer les intellectuels et les diplômés ? Peuvent-ils représenter le peuple ? Le débat n’est pas nouveau, les syndiqués de Carmaux n’étaient pas tous favorables à soutenir Jaurès comme candidat à la députation, mais ils l’ont fait. 
Le problème n’est pas tant qu’il y ait des diplômés dans les rédactions que de savoir qui ils invitent et pour parler de quoi. Par facilité et proximité, ou par stratégie délibérée, ce sont effectivement souvent les mêmes qui sont invités. Le cercle pourrait être beaucoup plus large, c’est évident, pour France Inter comme pour les autres médias ! 
Les politiques comme les lobbyistes communicants sont beaucoup trop invités, alors qu’ils n’ont souvent rien à dire de nouveau. On est fréquemment dans l’entre-soi. (…)
Le champ des connaissances s’est élargi, mais pas celui des journalistes des émissions généralistes. Ils connaissent le microcosme politique, les gens qui comptent dans les affaires et la culture. Mais la vraie vie, aujourd’hui, ce n’est pas que cela. En revanche, quand Trapenard diplômé parle culture, il est à sa place, c’est un régal. Il y est aussi parfois question de politique. Récemment, par ex., dans son émission, une autre diplômée, A Zeniter, a proposé un texte engagé sur la pauvreté. Même si les personnes investies depuis longtemps peuvent sourire de sa découverte récente, ce texte cinglant sur notre vision de la pauvreté a eu de l’écho. Et c’est tant mieux. 
Mais comment comprendre, en 2020, que les connaissances scientifiques des journalistes généralistes soient si défaillantes ? Que d’absurdités entendues à longueur d’antennes et de pages depuis le début de la pandémie ! Que d’experts d’un domaine hyperspécialisé interrogés hors du champ de leurs compétences par des journalistes qui n’ont aucune culture scientifique. De ce fait, que de débats sur des croyances versus des connaissances liés à l’incompétence ! Bien évidemment, les experts n’ont pas vocation à piloter le monde puisque, par construction, leurs connaissances sont hyperspécialisées. Mais, quand même, interrogés par des journalistes plus scientifiques, ils pourraient donner des clés partielles pour comprendre au lieu d’accompagner un retour inquiétant vers un obscurantisme grandissant. 
Aussi, me semble-t-il, dans les médias généralistes, le manque de certains diplômés, l’absence de renouvellement d’intellectuels engagés est plus à dénoncer que leur trop plein. 

Bonjour à toutes les équipes de France Inter
D’aussi loin que je me souvienne (c’est à dire une trentaine d’années), chez mes parents puis chez moi toutes les radios sont réglées sur France Inter. Je pense donc pouvoir dire que je suis ce qu’on appelle une fidèle auditrice, et j’apprécie de manière générale le ton de cette radio et la qualité des émissions proposées. J’ai déménagé à La Réunion il y a quatre ans, et malgré le décalage horaire, je continue d’écouter France Inter, notamment les matinales du 5/7 et du 7/9. J’aime particulièrement la manière de présenter la météo de Marie-Pierre Planchon. Mais savez-vous ce qui me ferait vraiment plaisir ? Que même pour quelque chose qui puisse sembler aussi futile que la météo, Mme Planchon mentionne, une fois de temps en temps, la couleur du ciel des DOM-TOM, et pas seulement lorsqu’il y a un cyclone ou autre catastrophe… (Elle fait bien référence à Châteauroux, pourquoi pas La Réunion qui comporte quand même près de 20 fois plus d’habitants ? 😉)
De manière générale, les DOM-TOM sont déjà bien peu présents sur la scène médiatique (que ce soit en radio, télé ou presse écrite) et encore plus invisibilités avec la disparition récente de France Ô…
Alors entendre le matin, lorsque je suis dans ma voiture pour aller au travail, la voix de Marie-Pierre Planchon m’annoncer le temps qu’il fera chez moi à La Réunion ou même à Saint-Pierre et Miquelon, je trouverais ça fort sympathique !

Je suis assez effaré par l’usage que vous faites de formules toutes faites. En sus des erreurs chroniques liées à une mauvaise acquisition de la langue française —en vélo (en, c’est uniquement lorsqu’il y a un habitacle, autrement c’est « à »), les élections présidentielles, les municipales partielles de telle ou telle ville (un seul poste à pourvoir, donc singulier, l’élection), clôturer des débats (clore, car clôturer c’est uniquement pour du « matériel », comme un champ), employer le terme « chrétien » quand on parle des seuls catholiques (tous les catholiques font partie des chrétiens, mais tous les chrétiens ne sont pas forcément catholiques, comme les protestants, les orthodoxes, etc.)— et je ne vais pas faire toute la liste de vos faute quotidiennement répétées.
C’est un tout petit peu comme si vous vous contentiez (puisqu’on retrouve les mêmes approximations dans toute la presse) de répercuter le vocabulaire des communiqués des agences de presse, vos sources, sans vous poser de questions sur le sens des mots.
Depuis l’année dernière, à votre antenne, car il faut aussi dire ce qui fonctionne bien, on ne parle plus de « la journée des femmes », formule qui fait son lit à l’expression machiste « la journée des bonnes femmes », mais la journée « du droit des femmes ». Enfin ! L’un de mes énervements cycliques à votre écoute (marronnier personnel) vient de tomber 😉
Pour en revenir à l’actualité, c’est sur votre propre site que j’ai trouvé la preuve de l’incongruité de l’usage fautif généralisé (donc pas seulement vous) du terme « blasphème ». Voir ci-dessous la citation de Isabelle de Gaulmyn sur votre antenne. Il est hors de propos de prétendre que Charlie pratique le blasphème, au moins à titre collectif, car la rédaction de Charlie n’est pas musulmane. Seul le croyant pratique le blasphème. C’est un reproche qui ne peut être fait qu’en interne à une religion. C’est simple. Quelqu’un comme moi qui est totalement athée n’a même pas lieu (ni personne à sa place) de se poser la question du blasphème. Blasphémer suppose de croire.
« Donc, par définition, le blasphème est une affaire intrareligieuse : n’est blasphématoire un acte qu’aux yeux du croyant lui-même. Pour le non croyant, cela est indifférent. Donc au sens strict, on ne peut considérer un acte blasphématoire que s’il a été proféré par le croyant. C’est donc l’affaire de la religion elle-même. » Isabelle de Gaulmyn, chroniqueuse sur France Inter le 10 juin 2017, « Le délit de blasphème existe-t-il encore en Europe ? » (voir votre site)
Le sens juste des mots, qui se perd dans notre société, c’est ça votre métier, non ?
De toute façon, malgré ça, et même malgré la pub, France Inter est ma radio de référence

L’intervention de Maitre Malka de la matinale de ce matin était très intéressante. Particulièrement l’accent mis sur la tolérance d’une certaine partie de la gauche, qui a du mal à affirmer les valeurs républicaines notamment vis à vis de l’Islam et condamner la radicalisation.
C’est bien d’entendre cela sur l’antenne de France Inter qui est d’orientation politique de gauche.
Idéalement une introspection au sein des médias orientés à gauche sur comment aussi aborder et dénoncer ces sujets et ne pas laisser ce champ uniquement au Front National qui le traite avec démagogie et populisme.

Ce matin vous avez parlé des Comics comme étant « raciste » (pour faire court) et de Black Panther comme premier super héros noir. Il est facile de réécrire l’histoire. Dans une Amérique des années 50 ou la discrimination était notoire, les Comics ont parlé de cette discrimination par le biais des mutants, ou plus simplement d’humains différents pour faire passer un message sans entrer en conflit frontal avec une pensée dominante dans les années 50. Dessiner un héros noir en 66 était un acte politique fort qu’aujourd’hui vous dénigré.
Dans quelques années, que penseront des gens comme vous lorsqu’ils verront que vous et vos chroniqueurs et humoristes êtes « Blancs » ?
Êtes-vous raciste ? Bien sûr que non, mais l’interprétation des faits disent le contraire et bonne chance pour vous défendre par un « j’ai des amis noirs ».
Personne ne s’est élevé contre le test obligatoire au Covid19 de grandes écoles. Qu’aurait-on entendu si cela avait concerné des tests Sida ou dépistage de drogue ?

Je suis consternée de lire des articles évoquant une forte diminution du télétravail mais je pense que l’analyse n’est pas exhaustive car je connais autour de moi des personnes qui sont obligées par leur employeur d’être en présentiel 5 jours sur 5 en refusant même le jour de télétravail par semaine négocié avant la COVID, un comble, alors que leur activité permet le télétravail au moins 3 jours par semaine sans soucis. Quel est le recours pour que le télétravail sur Paris notamment s’applique dans les entreprises surtout avec l’épidémie en cours ? Je pense qu’il y a un bon sujet et beaucoup de personnes concernées par le despotisme de managers qui ne veulent pas entendre que travailler à distance c’est travailler et que la consigne actuelle c’est télétravail dès que possible !

Dans la météo, il y a toujours cette connotation négative lorsqu’il pleut alors que la pluie est essentielle pour la vie, et en particulier en cette période de grande sécheresse où on peut voir même les arbres en train de mourir. Quand allez-vous cesser ce ton parisien « hors sol » qui exprime la félicité qu’avec du soleil avec une température au-dessus de 30°C. Si vous voulez ça, allez au Sahara, vous serez enfin heureux ! Comprenez que la pluie est la vie !

Je voulais juste souhaiter un bon retour à Giulia Foïs à l’antenne que j’ai été enchantée d’entendre à nouveau ce mardi 25 août en mettant le contact dans ma voiture après une longue journée de travail. J’écoutais déjà Giulia dans son émission Point G quand elle était sur Le Mouv’. La retrouver sur France Inter a été un pur plaisir (je n’écoute France Inter que depuis 1 an ayant été orpheline de radio après que Le Mouv’ soit devenu Mouv’ et suivi de quelques années sur France Bleue Isère). Les émissions de Giulia et ses interventions sur d’autres émissions sont pour moi à chaque fois une porte de plus ouverte dans notre société encore aveuglée par tant d’ignorance et de persévérance à nier ce qu’elle est. J’ai beaucoup pensé à elle pendant le confinement qui était en parallèle de son congé maternité. J’ai aussi lu son livre, d’une traite, pendant la même période. Pour moi, et je pense aussi pour bien d’autres, Giulia est la première sœur que j’aurai « rencontré » et qui m’aura ouvert la porte à la sororité des féministes et plus généralement des femmes. Je lui souhaite encore beaucoup d’années de parole sur cette antenne et toujours avec cette énergie qu’elle dégage qui je ne sais comment arrive jusqu’à moi et me donne la rage de vaincre toutes les épreuves de la vie que je puisse rencontrer. 

Pour la deuxième fois ce jour je vous envoie ce petit message pour vous indiquer que les néonazis allemands sont mentionnés comme étant « anticovid19 », pour ma part je ne suis pas « pro virus » et pas néonazis, pas vous ? En termes de journaliste ou de citoyenneté, c’est moyen d’utiliser des mots « générique popu » façon Fox news.

J’apprécie beaucoup votre émission, mais pourquoi commencer la nouvelle saison avec un invité aussi clivant que JL Mélenchon ? Personnellement je le trouve insupportable (encore plus sa personnalité que ses idées) donc j’ai changé de station (juste pour cette fois ;-))

Je souhaiterais que vous interrogiez sur deux points Jean-Luc Mélenchon : – lui qui se bat pour la retraite à 60 ans pour tous, pourquoi ne se l’applique -t-il pas à lui-même sachant que sa candidature à la présidentielle est l’objet d’un suspense insoutenable mais qui ne trompe personne, – au-delà de la personne de Madame Obono bêtement attaquée par Valeurs Actuelles dont on ne peut attendre autre chose, comment se situe-t-il par rapport aux positions de Madame Obono sur la laïcité, le féminisme, l’anti-racisme ? LFI est-il encore sur des positions universalistes et républicaines ou bien rejoint-il les amis de Madame Obono  : PIR, CRAN, CCIF avec qui LFI a défilé en novembre dernier, Madame Houria Bouteldja tous proches de Madame Obono et autres invités aux Amfis d’été qui viennent de se tenir dans la Drôme ? Pourquoi mettre dans le même sac un journal d’extrême-droite, réactionnaire et raciste et Marianne et Charlie dont Madame Obono affirmait qu’elle n’allait pas pleurer sur les morts des attentats de 2015. Tous ces sujets méritent des éclaircissements . 

Une interview intéressante ce dimanche matin. Dommage que votre invité soit passé à côté de l’essentiel. La question centrale est celle du référent culturel. La société française est hiérarchisée en fonction du K culturel. Or, les politiques éducatives ont, depuis ces dernières décennies, recentré l’école sur les savoirs, et en particulier le savoir technologique. Il s’agissait de gommer les distinctions sociales, en gommant les distinctions culturelles, et cela a abouti à l’abandon pur et simple du culturel dans la sphère scolaire. Les enfants des catégories sociales modestes sont donc aujourd’hui démunis de tout K culturel et ceci les maintient fermement dans leur position sociale subalterne. Chassez le culturel de l’ école, par la porte; il revient par la fenêtre, prendre toute sa place dans la hiérarchisation de la société. Mais il n’est étonnant qu’un enseignant du supérieur passe à côté de cette analyse, pourtant évidente.

J’ai écouté attentivement le duel dans lequel Natacha Polony indique avec assurance que Barack Obama n’est pas Afro Américain puisqu’il est métisse. Elle n’a pas été contredite. Je tenais à rappeler qu’un Afro américain est un américain dont les ancêtres viennent d’Afrique. Barack Obama est un Afro Américain né aux Etats  Unis d’une mère Américaine et d’un père Kenyan. Le fait qu’il soit métisse ( comme beaucoup de noirs d’ailleurs ) ne le rend pas moins Afro américain. Quant à Kamala Harris,  elle est également Afro Américaine. Ces parents sont d’origine indiennes et Jamaïcaines. Je ne pense pas qu’il soit utile de rappeler l’histoire de la Jamaïque, cette ancienne colonie britannique proche de l’Éthiopie ou encore l’histoire des Jamaïcains et de leur ancêtres. Je trouve la distinction de couleur, d’origine et la classification des individus dangereuse même lorsque le propos est portée par des intellectuels qui débattent.  Les identités d’un individu ne se diluent pas mais s’additionnent.  

A quoi sert exactement votre émission ? Si en effet on apprécie une de vos critiques et que malheureusement on n’est pas abonné au bon bouquet ou au bon forfait bref, au truc qui coûte 10 euros par mois mais que si on les veut tous ça coûterait 100 euros, ce que peu de gens peuvent se permettre à part peut-être les bobos parisiens que bien entendu vous représentez largement ; mais sinon on est simplement frustré de ne pas pouvoir découvrir la série en question. Or comme je n’imagine pas que votre intérêt caché puisse être de nous faire nous abonner à tel ou tel bouquet payant, je me demandais si vous aviez conscience de la frustration que vous pouvez faire naître chez l’auditeur

Je suis déçue de ne plus savourer la très belle et intelligente émission « ça ne peut pas faire de mal » de Guillaume Gallienne. Pourquoi l’avoir retiré le samedi à 18h. Je n’ai pas fait d’études supérieures, je suis ouvrière viticole saisonnière, et pourtant cette émission littéraire m’inspirait pour le choix et la diversité de mes livres. C’est le seul qui donnait le goût et l’envie de lire. J’espère réécouter cette émission ça me manque.

Aujourd’hui dans sa chronique de 8h51 M Christophe Bourseiller a parlé du mot cisgenre pour parler d’un ‘ mâle hétérosexuel’ . Dois-je lui rappeler que le terme cisgenre renvoie à une personne qui ressent sont genre en adéquation avec le sexe qui lui a été assigné à sa naissance, en opposition avec le mot transgenre. Encore une confusion entre identité sexuelle et orientation sexuelle qui n’est pas de notre époque, il me semble. Alors oui, le monde change, et de nouveaux mots sont utilisés, ici ils permettent de mieux prendre en compte la réalité. Pour utiliser un autre nouveau mot, c’est un terme inclusif. Contrairement à la chronique de Christophe Bourseiller, qui est à bien des égards réactionnaire. 

Dans les éditions des journaux de France inter, il y a de plus en plus d’interviews de personnes dans la rue pour avoir leur avis sur des sujets d’actualité.
Je trouve cela dommage car ces interviews n’apportent pas d’information et n’a pas d’intérêt. Il serait préférable d’avoir des analyses ou des faits sur ces sujets.
Je suis un auditeur de longue date de votre chaine que j’apprécie.

Terminologue à Montréal, j’ai apprécié écouter l’épisode du 19 août de L’Été comme jamais (« Traduction : les mots qui nous manquent »). Je trouve cependant dommage de ne pas avoir pu entendre le point de vue d’un confrère ou d’une consœur à votre émission puisque nous travaillons tous les jours à enrichir et à diffuser le vocabulaire de tous les domaines. En France, monsieur Loïc Depecker et les gens de la Commission d’enrichissement de la langue française ou encore des terminologues de l’Union européenne auraient pu être des invités intéressants. Je profite de ce courriel pour vous dire qu’un terme français a été proposé pour désigner une personne dont l’enfant est décédé : « parent orphelin ». Oui, « orphelin » est acceptable dans ce cas (sources : https://urldefense.com/v3/__https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-fra.html?lang=fra&i=1&srchtxt=PARENT*ORPHELIN&index=alt&codom2nd_wet=1*resultrecs__;KyM!!B6IQPYr2rLEU!EP32gDKbmLcCoWeitNvMwIwGfo05wpFBxbkc9pkas37uKQcMTiI4T_3GnYef-ep–OY$  et https://urldefense.com/v3/__http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26522691__;!!B6IQPYr2rLEU!EP32gDKbmLcCoWeitNvMwIwGfo05wpFBxbkc9pkas37uKQcMTiI4T_3GnYefpJMTSxY$ .

Il est dommage que tant d’indignations journalistiques n’ont pas commencées par l’énorme scandale du bateau au large de Lampedusa….

Je tenais à vous faire remarquer qu’hier matin (je ne sais pas quel journaliste) et aujourd’hui samedi 29 aout a parlé du bateau affrété en Méditerranée par « Banxy » et non Bansky. L’artiste est quand même suffisamment connu pour qu’on ne déforme pas systématiquement son nom me semble-t-il…

Merci Madame Bloch de vos explications ce matin sur les suites de la crise covid, sur la grille de rentrée, sur le besoin de plus de faits et moins de fantasmes… Merci de la bouffée de justesse, de bon sens, de mesure… je suis un ancien journaliste, j’ai démarré à inter en 82, j’ai poursuivi très vite en Mayenne… et je termine mon parcours à la tête d’une agence de com institutionnelle en Nouvelle Calédonie  Je désespère parfois du devenir de ce métier formidable. Vos mots ce matin sont un antidote à la déprime sur le sujet. Oui Inter est une belle chaîne. Juste, intelligente, « oxygénante »… vous laissez à penser que cela va continuer. Ouf !

Le nombre de blessés – et de morts – parmi les forces de police et de gendarmerie françaises depuis la fin de la pandémie s’est accru notablement, notamment du fait de la persécution de fonctionnaires par des véhicules divers…..Vous semblez plus prompts et intarissables à monter en épingle le moindre fait divers suspecté d’avoir entraîné des supposées violences policières, que d’évoquer cette recrudescence des violences civiles comme émeutières envers les forces de l’ordre…..Heureusement, que vous avez le feuilleton des effectives violences policières aux USA pour pouvoir continuer à fredonner votre rengaine…

Je suis profondément choqué que l’on puisse rendre public le nom des terroristes. C’est leur faire de la publicité et ils ne le méritent absolument pas. Pire encore, montrer leur portrait dans les médias.

Merci pour la qualité de vos émissions, mais pourriez-vous avoir l’amabilité d’évoquer toutes les universités d’été qui se tiennent cette fin de semaine : le PS, un parti de la droite, mais aussi le PCF à MALO LES BAINS dans le nord de la France.
Merci de l’attention que vous porterez à cette demande, la pluralité de l’information me semble l’exiger…

Votre parisianisme est vraiment déplaisant voir ecoeurant . Avez-vous mis 1 seul jour de votre vie les pieds dans notre ville .Oui notre ville est rebelle , oui , nous n’étions pas autant impactés que  » la Capitale » et tout allait mieux ici et nous étions mieux soignés et plus tot que chez vous grâce au Pr Raoult . Plus de tests et de la Chloroquine au début des signes pas quand nous étions aux portes de la mort. Nos services de réa moins chargés et recevant les malades de Paris . Oui, oui, oui nous étions protégés mais ……Voilà les vacances et les hordes de touristes sans masque et sans respect des règles anti covid … Résultats …. La maladie qui s’installe et s’étend chez nous . ça vous auriez pu le souligner . Il n’empêche que nous avons ici des praticiens formidables que Paris a toujours snobé . Hé oui , il n’y a que ce qui est Parisien qui est valable . Le Pr Henry ,et maintenant Raoult ne sont pas reconnus par le milieu médical Parisien .Sachez que nous ne sommes pas tous des fans de l’Om . pas tous des « imbeciles heureux Et notre ville a d’autres valeurs que l’OM , Le vieux port et la Bonne mère . Demandez à Monsieur Levaï qui lui aime notre ville et cessez de nous faire passer pour des acteurs d’opérette Marseillaise .

Bonjour Denis, contente de retrouver mon journaliste préféré et son émission « grand bol d’air et nature anti covid. » en l’occurrence ici c’était un grand bol d’eau, bien aimé la création d’un bassin pour recréer la biodiversité…ça donne des idées et c’est ce qu’il est intéressant d’impulser chez les auditeurs.  Bonne rentrée.

Il n’y a pas que le rallye dans la vie… le Tour de France c’est pire ! 
De nos jours, la préservation de l’environnement est au coeur des débats et le grand public est constamment sollicité afin de prendre conscience et d’agir face à l’urgence climatique, la pollution engendrée par les déchets plastiques ou la disparition de la biodiversité.  
Nous tous, citoyennes, citoyens, femmes et hommes politiques, entreprises devons entreprendre des actions dans nos vies quotidiennes pour préserver notre écosystème planétaire. 
Le Tour c’est : 
18 millions de gadgets pub 
341 000 tonnes de CO2/an 
2300 véhicules 
8 hélicoptères + 2 avions 
ect…. 
C’est pour cela que le collectif RAS le rallye 05 dénonce le tour de France cycliste par une action lors du passage du Tour dans l’étape du mardi 1 septembre.

Je ne suis pas vraiment fan de football mais je m’étonne toujours de la différence de traitement qui persiste entre les équipes masculines et féminines . Alors que la finale masculine de la ligue des champions a été au cœur de l’info et sur médiatisée; l’équipe féminine de l’OL qui a, elle, pourtant remporté la coupe ( contrairement à son homologue masculin) n’a eu le droit qu’à être citée entre 2 informations lors du journal. Je trouve cela vraiment dommage et dommageable : l’égalité homme/femme n’est pas simplement un sujet que l’on doit traiter de manière isolée mais doit s’intégrer dans notre quotidien pour devenir peut-être un jour la « norme ».

Je ne vous félicite pas pour votre couverture ce matin 31 aout des milliers de voyageurs bloqués sur la ligne Paris-Hendaye. Pratiquement rien à 7H30, et en 3e ou 4e place. A 8h00, deuxième sujet après Charlie Hebdo, donc pas de l’actu! Et on apprend incidemment que cela a commencé dimanche matin!! Première nouvelles, génial. Et pendant ce temps, des milliers de personnes qui doivent prendre le train se demandent s’il est maintenu ou non, à la veille de la rentrée scolaire. Et rien sur la ligne La Rochelle-Paris, qui emprunte le parcours de Paris-Hendaye à partir de Poitiers!

Un ras le bol ce matin : ras le bol de prendre à la légère les retards de la SNCF, ma fille vient juste d’arriver à Bordeaux après 17h de cauchemar sur un Hendaye-Paris. Elle a passé la nuit dans le noir dans un wagon sans clim sans eau et en plein Covid. Alors assez de relativiser les défaillances de la SNCF pour ne pas hystériser le débat (mot préféré de Nicolas Demorrand). Il vous arrive d’être plus clair et plus cinglant pour dénoncer d’autres dérives et/ou incompétences crasses. Merci de dire qu’il y a aussi des passagers et leurs familles qui n’apprécient du tout pas ces moments terribles et terriblement angoissants. sans parler des enfants en bas age et des personnes agées/malades. Je compte sur vous pour dénoncer ces dysfonctionnements inacceptables !

Petite réflexion du matin après l’écoute du journal de 8 heures sur France Inter.
Comme il n’y a pas un fait divers raciste tous les jours aux Etats-Unis, la rédaction est allée en trouver un en Afrique du Sud. Il vise cette fois un membre de la « communauté » des métis. Le mot « communauté  » a été répété plusieurs fois. Il existe donc une communauté « métis ».
Mais j’informe la rédaction qu’il va lui falloir décomposée cette « communauté » en sous-communautés. La sous-communauté des 80%noir/20% blanc, celle des 50/50 et puis aussi celle des 80%blanc/20% noir. C’est infini.
Quand cesserez-vous de décomposer l’espèce humaine en tranches suivant ainsi le modèle anglo-saxon. Ne voyez-vous que l’on va dans le mur ? On a vu les ravages de l’idéologie qui consiste à parler des musulmans comme d’une communauté (Les musulmans eux-mêmes ont insisté sur cette notion: reprenez toute les déclarations de recteur Boubékeur) et la tentation de certains de défendre une identité blanche (suprémacistes, identitaires)
Quand des heurts sérieux se seront produits entre les « communautés » si importantes à vos yeux, il ne faudra pas vous défausser de vos responsabilités!

Bonne Fête Augustin ! Merci beaucoup pour cette bouffée d’oxygène avec Boomerang qui nous élève chaque jour un peu plus. Et félicitations pour cette approche empathique, délicate et joyeuse de vos invités qui nous change de l’arrogance agressive de nombre de vos confrères et consoeurs qui pensent tout savoir… Ne changez rien, vous êtes parfait !
Je vous souhaite le meilleur ainsi qu’à toute l’équipe France Inter pour la saison 2020/2021.

Pourquoi vous ne parlez jamais des vrais chercheurs comme Alexandra Henrion Claude et leurs recherches très pointues.

Je viens d’écouter la chronique de François Morel sur France Inter.
Toute en finesse, en retenue, en délicatesse, pleine d’émotion.

J’ai écouté avec étonnement la chronique de Thomas Legrand ce matin. Mais pourquoi donc faire du matamorisme une pratique de la Droite ? « Mon ennemi, c’est la finance ! », n’est-ce pas aussi un bel exemple ? Ne serait-ce pas en fait une pratique démagogique assez courante ? Avec le bruit de fond médiatique, il est difficile de se faire entendre. Alors, on forcit le trait. Darmanin parle de « bordel », certaines féministes matamorisent aussi à leur tour, et à dessein. Bref, nous nous matamorisons tous les uns les autres. Pourtant, « ce qui est excessif est insignifiant ».

Je suis une auditrice fidèle de l’émission que j’apprécie pour sa qualité et son originalité.
Je viens d’entendre la chronique de la jeune humoriste qui pour moi à tenu des propos que je trouve stigmatisants à l’encontre des élèves de SEGPA quand elle a fait référence à la qualité d’un livre qu’elle pourrait éventuellement écrire.
Que connait-elle de ces élèves déjà si stigmatisés dans leurs établissements scolaires et par la société pour tenir de tels propos qui présagent par avance, et sans fondement, de leurs capacités à comprendre, à lire et à analyser? Ils n’ont pas besoin de ce type de remarques
Peut être peut on lui conseiller d’aller rencontrer ces jeunes afin de mieux comprendre à quel point la vie, la société ne leur a et ne leur fait pas de cadeau ce qui fait qu’ils se retrouvent dans ces classes (qui permettent de très beaux parcours et surtout une belle reprise de confiance en soi quand tout à été fait pour qu’ils la perde par la société)
Peut on lui conseillé d’aller rencontrer ces jeunes afin de leur montrer comment l’humour, bien utilisé, peut être un outil de création de liens sociaux et de développement de compétences et de confiance en soi.
Si elle les connait déjà, cette partie de son intervention est très surprenante alors!

Augustin,
Ce matin un moment d’émotion. Petite fille dans les années 50, mon grand-père, Emil, m’a fait passer de la Comtesse de Ségur à Ponson du Terrail. Moments magnifiques cachée dans le fenil (lui qui lisait en cachette de ma grand-mère pour qui lire était du temps perdu y avait caché sa petite bibliothèque).
Autre chose. Juste avant Boomerang, j’avais terminé le dernier livre de Lola Lafon. Comme les deux précédents, magnifiquement vrai et intense. Zone grise où la victime se fait bourreau et n’en devient que plus victime. Vous devriez l’inviter dans votre émission pour ce livre chavirant. A qui on ne peut absolument pas reprocher de voguer sur la vague Me Too.
Belle suite pour cette saison qui a bien commencé!

J’ai été particulièrement touché par l’interview de Madame Carré par Madame Salame J’ai été très très surpris d’apprendre que de nombreuses jeune filles/femmes soient concernées par cette zone grise et qu’il puisse y avoir autant d’abus de la part du genre masculin dont je fait partie. Merci à Madame Carré pour ce terrible témoignage. Tout cela me donne de la tristesse 

Vous relayez le discours gouvernemental et ses atermoiements concernant la rentrée scolaire et le protocole Covid-19. Je me permets de vous signaler qu’à La Réunion la rentrée scolaire a eu lieu le 17 août, nous sommes donc à la deuxième semaine de cours, dans les écoles, collèges et lycées. Vous pouvez le dire et vous enquérir des conditions sanitaires de cette rentrée, ce qui pourrait donner de bonnes indications à nos compatriotes métropolitains.

Je souhaiterais faire une suggestion de reportage à destination d’émissions comme « Un jour dans le monde » ou « la Terre au carré ». Un article de The Spectator (Londres) paru dans Courrier International No 1548 et intitulé « Les navires-usines chinois épuisent les eaux africaines » explique bien comment les pêcheurs locaux sont privés de toutes ressources halieutiques. En plus du désastre écologique les habitants de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest sont acculés à émigrer faute de moyens de vie.

Je suis choqué et déçu par l’expression utilisée à propos d’Amedy Coulibaly : « Il est mort les armes à la main ». Vous ne devez pas associer ces meurtres avec une quelconque héroïsation. Pour beaucoup de fanatiques, « mourir les armes à la main » est un signe de courage, de victoire, de virilité, pour les militaires « mourir les armes à la main » est (enfin devrait) un signe de défense de sa patrie ou d’une population civile. Il aurait été tellement plus simple de dire « il a été abattu par les forces de l’ordre ».

J’écoute votre radio depuis 50 ans et j’apprécie vos efforts de féminisation de l’antenne (coucou Laetitia, bonne retraite chère Bernadette !), mais aujourd’hui, quelle déception de constater encore qu’aucun mot n’est dit sur la finale féminine de la ligue des champions… Encore un effort ! 

Depuis des jours, en écoutant les informations, je suis étonnée du manque d’indépendance de France inter ! qu’est -il arrivé cet été? entendu hier soir « rentrée à haut risque ». Sachant que vous avez beaucoup d’enseignants dans votre auditoire, et qu’un certain nombre sont hypocondriaques ; vous rendez-vous compte de votre implication ? Pensez-vous à tous ces jeunes qui ont besoin d’enseignement ? Pourquoi n’invitez-vous pas des contradicteurs ? pourquoi cette grande dose anxiogène , comme n’importe quelle radio? Pourquoi voulez-vous prolonger l’inquiétude de certaines personnes ? pourquoi ne parlez-vous pas des conséquences du masque ? Du nombre de morts des autres maladies ? du nombre de morts dans les EHPAD les autres années ? etc….. De la grippe de Hong Kong en 1969, dont personne n’entendait parler ? etc… 

« Ensauvagement »

Comme disait Spinoza, le mot chien ne mord pas. Je ne suis pas d’extrême-droite, mais je ne vois pas comment qualifier le comportement de certains sauvageons. Votre analyse correspond à une analyse sociologique conforme à l’école française de sociologie pour laquelle je n’ai pas une grande estime. Je ne suis pas d’accord, vous l’aurez compris, avec votre chronique. Les mots ont un sens. « Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence. » (Euripide, Fragments)

Le danger vient-il vraiment du terme choisi ? Ou bien de laisser se développer partout en France des zones de non-droit et une violence urbaine galopante ? C’est bien beau de stigmatiser la violence policière mais quid de l’angoisse quotidienne de millions de gens confrontés à cette violence ? Votre antenne s’en inquiète bien peu je trouve…

L’éditorial de Thomas Legrand sur l’ensauvagement du mardi 1er septembre, m’inspire quelques réflexions.
Donc pour Mr Legrand ce qui mine le vivre ensemble, ce qui sape les fondements de notre société, ce ne sont pas; le meurtre du chauffeur de Bayonne, celui de la gendarme écrasée par un trafiquant de drogue, celui de cette jeune lyonnaise traînée sur 800 mètres de chaussée, pas plus que les attentats islamistes contre Charly, le Bataclan, les terrasses, Nice, sûrement pas l’attaque de l’Arc de Triomphe par les gilets jaunes, pas non plus les 233 violences verbales ou physiques contre des maires ou encore les dégradations, incendies ou pillage perpétrés le soir de la finale de la Ligue des Champions, pas plus que les féminicides … Non ce qui ruine la société, c’est l’utilisation du mot « ensauvagement » par le ministre Darmanin.
Comment Mr Legrand ne se rend-il pas compte de l’inanité (et du ridicule) de sa démonstration ?
Et puis le raisonnement bancal continue. Le mot « ensauvagement » est forcément un vocable d’Extrême droite. Mr Chevènement qui parlait de « sauvageons » ou Mona Ozouf) qui évoquait l’ensauvagement du langage sont sans doute, pour Mr Legrand, des piliers de la fachosphère. Pour lui, utiliser le mot c’est « bestialiser, chosifier, discriminer, réduire à l’état de sauvages, de sous-humains » les gens des quartiers. Oui Mr Legrand est tout en nuances.
Mais il faut dire à Mr Legrand que ce sont les gens des quartiers qui souffrent de l’ensauvagement. Ils réclament une sécurité qui n’est pas une notion d’extrême droite. De plus l’ensauvagement ne s’applique pas seulement aux enfants d’immigrés (noirs ou arabes) comme il voudrait binairement l’induire pour cliver mais aussi à certains gilets jaunes, certains patrons, certains automobilistes, certains conjoints…
Que Mr Legrand cesse de généraliser, de tailler à la hache mais qu’il essaie un peu de nuancer ses propos. Mais peut-être ressent-il le besoin de surenchérir pour affirmer son appartenance à la rédaction de France Inter qui, ces dernières années, s’est uniformisée et disons « radicalisée ». Plus aucune diversité politique et de moins en moins de nuances.
Qu’elle cesse de nous asséner ses certitudes mais qu’elle nous informe en nous donnant le point de vue opposé. C’est l’idée que je me fais du journalisme.

*S’il vous plait, ne me citez pas la présence de Dominique Seux pour démontrer que la diversité d’opinion est respectée à France Inter. (1%)

*Je suis un auditeur assidu depuis 1980 et la politisation marquée de l’antenne existe depuis seulement quelques années.

Pourquoi tant de bruit autour de ce mot « ensauvagement » ? Vous lui donnez depuis quelques jours trop d’importance. Les médias en font la une, espérant peut-être déstabiliser Mr Darmanin….(je suis de la génération qui s’adresse aux gens en disant Monsieur Madame avec respect)
Sauvage est je crois le contraire de civilisé ?
Nous sommes obligés (et le regrettons) de constater que dans notre France des personnes se comportent comme des incivilisés. Dois-je vous citer les rodéos (dans notre bonne ville de Lyon)? Dois-je vous citer les violences, les trafics.
Et entendez-vous que l’on doit répéter aux Français : » mettez vos déchets dans des poubelles ? ». Etc…
Sommes-nous vraiment un peuple civilisé ou de plus en plus en sauvage ? Sortez de votre studio, allez dans les villes, dans les quartiers et vous comprendrez peut-être le ministre de l’intérieur.
Cessons l’angélisme !
Cessez l’angélisme !
Vous dites que le mot ensauvagement accentue l’élitisme et autres… Et une chronique comme celle de ce matin ne souffle-t-elle pas sur les braises ?
J’en suis fort désolée car, auditrice fidèle de France Inter je suis obligée de constater qu’à plusieurs reprises le 7/9 m’a déçue.

Cher Thomas Legrand,
Je vous écoute chaque matin avec attention et plaisir, et je suis très souvent d’accord avec ce que vous dites et pensez. J’étais d’accord ce matin au sujet de l’ensauvagement, et du fait qu’employer ce mot, c’est inciter des gens à devenir des ensauvagés. Ma remarque porte sur l’origine du mot, que je situe plutôt chez Thérèse Delpech, qui n’avait rien d’une femme de droite, plutôt une chercheuse et professeure. L’ensauvagement est le titre d’un de ses essais qu’hélas je n’ai pas lu. Mais voici un lien
Continuez de nous proposer des chroniques bien pensées.

La propension de Thomas Legrand à donner des leçons de démocratie devient difficile à supporter. Son édito de ce matin sur le terme d’ensauvagement est déplacé, tant la réalité est devenue flagrante. La question est l’aveuglement par idéologie. Le journaliste est-il un témoin ou un guide pour auditeurs aveugles ?

L’analyse de monsieur Legrand est idéologique. Il oublie (volontairement) que c’est Jean-Pierre Chevènement qui a le premier parle de « sauvageon » (même signification que le terme « ensauvagement ». Ce n’est pas l’extrême droite, c’est une personnalité de la gauche réellement républicaine.
Monsieur Legrand devrait éviter de critiquer généralement les idéologues.

Merci pour la clairvoyance et la clarté de votre édito, qui, autour de l’usage d’un concept clivant, résume si bien l’état d’esprit de la majorité politique actuelle. Une maladresse (deux), peut-être, mais révélatrice à la fois d’une tactique politique et d’une inconséquence coupable.
L’union nationale reste décidément un vain mot voire une couleuvre de plus en plus difficile à avaler.