Beaucoup de messages de soutien de la part des auditeurs qui veulent en savoir plus sur la réalisation du reportage d’Omar Ouhamne à Syrte

 

Quelles précautions faut-il prendre pour travailler dans cette situation ?
pays aux dizaines de factions rivales, dont les djihadistes de Daech. Il faut surtout être équipé d’un casque et d’un gilet pare-balles et se positionner en conséquence ; ne jamais parcourir une zone à découvert et suivre les consignes des combattants Libyens ; se renseigner sur les positions de Daesch

Comment se rend-on à Syrte, sur la ligne de front avec les forces libyennes ?
C’est un pays très dangereux, aux dizaines de factions rivales, dont les djihadistes de Daech. Il faut surtout être équipé d’un casque et d’un gilet pare-balles et se positionner en conséquence ; ne jamais parcourir une zone à découvert et suivre les consignes des combattants libyens.

La mort d’un confrère néérlandais, Jeroen Oerlemans sous ses yeux : récit
Ce photo reporter est mort le 2 octobre sous les yeux d’Omar Ouahmane en traversant une rue à découvert.
Le tireur a visé délibérément ce journaliste, cible privilégié des snipers comme tous les journalistes…

Quelle protection pour les journalistes sur place ?
Les conditions de vie sur place interpellent les auditeurs : Aurélien, par exemple, très pragmatique, se demande comment un journaliste peut trouver nourriture et hébergement ?
A Syrte, il existe encore des petits lieux de restauration. En revanche, il est trop dangereux d’y dormir; il faut retourner à Misrata, base arrière des journalistes (250 km de Syrte).

D’autres pays sont touchés par ces combats et sont moins traités à l’antenne, comme le Yémen
Zone trop dangereuse ; les journalistes ont leurs réseaux d’informateurs officiels ou non sur place, mais ne peuvent s’y rendre.

 

Son précédent reportage sur les migrants a été récompensé ce 9 octobre au Prix Bayeux des correspondants de guerre. Reportage que le journaliste était venu présenté il y a exactement un an dans ce même Rendez-vous du médiateur.