Je trouve souvent les montages audios du journal (en l’occurrence de 13h aujourd’hui) de très mauvais goût, notamment les illustrations sonores entre deux phrases.
Aujourd’hui on entend des tirs de feu au milieu du reportage sur la tuerie de Nice. Ce procédé de montage dévoile une volonté de sensationnalisme qui dénote avec la qualité générale de l’antenne.
Et de plus est très anxiogène…

On se demande bien comment stopper la déferlante d’attentats barbares en France. Dire que  » Nous ne céderons rien  » ne signifie en rien la fin prochaine des attentats islamistes, bien au contraire.
Les terroristes ne sont pas des manifestants qui cherchent à annuler des décisions ou à revendiquer.
Les terroristes veulent abattre La République et ses Valeurs, et leur arme est le fanatisme.
Dire  » Nous ne céderons rien  » dans ces conditions, c’est être sûr que cette violence barbare continuera jusqu’à sa victoire – le glissement des Français dans la haine autodestructrice.
Face au Fanatisme, seule la volonté de VOULOIR fera la différence.
La France DOIT VOULOIR avant de vouloir CECI CELA.
attentat de Nice.

Vous avez parlé à propos de l’attentat, « d’acte mimétique ». À mon avis non : la présence du coran, l’invocation à Allah, l’arme même, tout ici indique un acte non pas mimétique, mais un acte ritualisé, qui donc en effet peut se répéter (hélas) avec une signification « préformatée ».

En ces temps d’actualité chargé, je décide alors d’écouter les infos à 13h ce vendredi. Une reconstitution, minute par minute, de l’attentat de Nice avec des vrais coups de feu de la soi-disant police municipale. Vraiment Bravo pour ces info sensationnelles !!!!! Est-ce bien nécessaire d’attiser la peur ?

Fidèle auditeur de la maison ronde, je suis effaré que vous ayez diffusé lors d’un reportage sur l’attentat de Nice le son des tirs des policiers municipaux. . Qu’est-ce que cela apporte ? Nous ne sommes pas dans un jeu vidéo. C’est banaliser la violence. C’est banaliser l’horreur. Cela ne parle pas à l’intelligence de vos auditeurs. Vraiment je suis écœuré.

J’ai été surprise et choquée d’entendre votre journaliste et son invité parler du « Prophète » lors de leurs commentaires sur l’attentat terroriste islamiste de ce jour à Nice.
Utiliser cette terminologie, c’est reconnaître de fait Mahomet comme « l’interprète de la parole divine », ce qu’on ne saurait accepter sur les ondes de la radio nationale, donc laïque, et particulièrement en ce contexte très tendu où les mots doivent être choisis avec soin !
Merci de rectifier !

Merci pour votre excellente émission du jour et de votre invité pour commenter l’attentat de Nice aujourd’hui. Une petite nuance : J’ai entendu aujourd’hui utiliser la formule ‘c’est la fête du Prophète ». ou « ce sont les caricatures du prophète ». Je pense qu’on pourrait être beaucoup plus précis et laïque, conforme aux idéaux de la laïcité en disant « c’est le jour de la fête de Mohamed dont certains disent qu’il est le prophète » comme on dit c’est la naissance de Jésus dont certains disent qu’il est le Christ, à Noël. Cette petite distance de formulation me paraît précieuse et non caricaturale. Merci pour la qualité de vos émissions.

Ce n’est pas la première fois que je le constate concernant la diffusion d’événements graves, comme celui de l’attentat de ce jour à Nice, à partir du témoignage du représentant du syndicat Alliance de la police nationale. Jusqu’à preuve du contraire, les informations officielles devraient émaner de la préfecture qui dispose, a priori, d’un service communication. Alors pourquoi vos journalistes s’adressent-ils au représentant de ce syndicat en particulier ? Ce n’est pas parce que les policiers sont les premiers sur place qu’ils disposent de tous les éléments relatifs à l’événement survenu. En zone de gendarmerie, il serait étonnant que vous demandiez le témoignage d’un gendarme. Ce sera obligatoirement sa hiérarchie qui s’exprimera. En outre, citer un syndicat en particulier, c’est lui offrir une tribune par rapport aux autres, au détriment d’une neutralité que vous devriez observer. Dans pareilles conditions, pourquoi pas la CGT, ou la CFDT ou d’autres référents ou spécialistes de tel ou tel domaine social, économique ou industriel, etc ? Aussi, pourquoi faire cette distinction au niveau de la police qui dispose d’autres syndicats catégoriels qui ne sont jamais ou rarement pris comme sources d’informations ?

J’écoute tous les midi les infos à savoir le 13/14 sur France Inter .
Une chose me dérange fortement et plus particulièrement ce midi suite à l’attentat de Nice où 3 personnes ont été égorgées. On entend les journalistes dirent sans arrêt  » le présumé assassin  » ou  » présumé terroriste  » Il est vu assassiner les personnes, il est blessé par les forces de l’ordre, ensuite arrêté. En quoi il est présumé ?
Il est tout simplement coupable, il n’y a pas à ajouter le mot présumé même s’il n’est pas encore jugé.