J’ai écouté le journal ce matin dans la matinale du 7/9. Un des sujets concernait l’Education nationale et les annonces de M. Blanquer. J’ai été surpris d’entendre un sujet à mon sens incomplet et donc partial. Aucun mot sur la mobilisation des équipes pédagogiques qui ont poussé le gouvernement à ces annonces. Dans nos établissements le droit de retrait nous est refusé. Nous sommes en grève depuis une semaine pour dénoncer le manque de sécurité que le service public doit à nos élèves, à leurs familles mais aussi à ses personnels. Les personnels de l’éducation sont épuisés et se sont mobilisés pour protéger les élèves et leurs familles, faisant passer l’intérêt général et collectif au dessus des préoccupations individuelles. Il n’est pas tout à fait pareil de dire que le gouvernement prend des mesures pour répondre à des dysfonctionnements sanitaires, que de dire que le gouvernement répond à l’appel lancé par une mobilisation spontanée des personnels de l’Education nationale, qui s’inquiètent de la santé de toutes et tous, des conditions d’accueil indignes imposées aux élèves et aux personnels, a fortiori aux familles, à nous tous donc, indignes au regard de la progression du virus, incohérentes vis à vis des mesures sanitaires liées à ce nouveau confinement. Les enseignants, remparts des principes républicains (et sanitaires aujourd’hui) et très touchés en ce moment particulier, ont besoin du soutien de toutes et tous, médias et journalistes compris. La mobilisation a poussé le ministre à prendre des mesures. Le droit de retrait nous est refusé systématiquement de même que le dialogue avec notre institution (forme de violence constatée), nous contraignant à la grève sanitaire. Nous exposants à l’éternelle image du prof gréviste fainéant. Je précise que je suis CPE dans un lycée de 1500 élève, en grève donc depuis lundi. J’ose porter l’espoir que l’équilibre de cette information sera rétabli au plus vite dans vos prochains journaux. La communauté éducative souffre et en a fondamentalement besoin. Je suis certain que vous n’en doutez pas.

Blanquer 6/11/20 s’est vu obligé de faire cette proposition les enseignants se sont mis en grève dès lundi 2/11/20 sur le territoire vous avez pas fait beaucoup d’annonces sur ça. La situation des enseignants de tous les niveaux est tendue, mal compris. Ils n’ont pas eu le temps de faire une matinée ni journée d’échange en eux, (protocole sanitaire , hommage à M Paty, plan vigipirate) si il y en a eu c’était dans très peu d’établissements. Pouvez-vous compléter vos informations (avec d’autres sources parents , syndicats, et pros pas contents de cette rentrées) et arrêter de vous focaliser sur les élections des USA alors qu’ici en France ça se passe mal. Les informations que vous nous distillez sont incomplètes

Je me permets de vous écrire car je suis surveillante (AED) dans un lycée et un internat et je m’alarme des conditions sanitaires dans lesquelles les élèves et les AED vivent! Or personne n’en parle… j’entends les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, mais rien sur les internats et rien sur les surveillants . Or nous vivons avec les élèves au sens propre du terme. A la cantine, dans la cour, en étude, au foyer.. et en internat. Nous partageons couloirs, étages, sanitaires. Pas un mot sur nous (qui sommes nombreux) et encore une fois, pas un mot sur les conditions d’accueil en internat ! Le lycée dans lequel je travaille ne peut pas respecter les protocoles sanitaires car c’est tout bonnement impossible. Nous avons aménagé d’autres horaires pour le self afin que les élèves soient distanciés . Nous limitons la fréquentation de la salle d’étude et du foyer à 20 élèves. Et que font les autres ? Ils errent dans la cour. Comme il y a beaucoup de profs absents , il y a beaucoup « d’errants » dans la cour. Ce ne sont pas de bonnes conditions d’accueil. Pour l’internat, la seule indication c’est 1 m entre chaque lit. ce qui est déjà le cas. Et…? rien d’autre. les internes sont 6 par chambre. Ils partagent les sanitaires. Et dans nos sanitaires, les fenêtres ne s’ouvrent pas pour éviter les accidents. Donc, on ne peut pas aérer. Donc… on vit dans les miasmes de chacun/e . Voilà pourquoi je suis en colère. De tout ça , on ne parle pas. Et c’est pourtant une réalité de terrain. Et il ne faut pas compter non plus sur l’age des AED.. Le temps où les surveillants étaient de jeunes étudiants est révolu. Avec le chômage, ce sont des « vieux qui sont recrutés. J’ai 50 ans, la moitié de mes collègues aussi, les autres ont entre 27 et 35 ans. Donc tous susceptibles d’être contaminés et de contaminer nos familles, voir de tomber gravement malade. Il faut fermer les lycées, ou au moins les internats ! Espérant que mon message trouve écho dans vos médias.

Je suis une française expatriée en Espagne. Mes enfants sont au lycée français de Madrid en 2nd et 1er. Pour info, les élèves du LFM sont, depuis le début de l’année, dans cette configuration de cours. Ils travaillent par semaine en alternance. En semaine A, ils ont cours à l’école en moitié de classe le matin et l’après midi en distantiel depuis la maison. En semaine B, c’est le contraire : cours le matin en distantiel et l’après-midi en présentiel. Ça n’est évidemment pas la solution la meilleure mais les élèves tiennent le coup en majorité. Il y a quelques élèves qui lâchent mais les professeurs cherchent constamment des moyens d’améliorer leur manière d’enseigner. Merci France Inter, France Info et France Culture que j’écoute en direct ou en podcast depuis Madrid !!

Vous parlez des lycées et collèges, mais qu’en est-il des lycées professionnels ? Si en atelier les élèves sont en 1/2 groupes, en matières générales, les classes sont de 34-35 élèves. Cantine et sens de circulation sont réglés, mais pas la non-distanciation en classe. Quand va-t-on parler des lycées pro ? Les syndicats parlent de collège, mais de lycées pro. On pourrait quand faire des choses simples : matières pro en atelier en 1/2 groupe le matin, matières générales en distanciel l’AM ?

Je suis présidente d’un conseil local FCPE en région. Mercredi soir, mes collègues de le PEEP et nous mêmes avons eu un long échange avec le proviseur du Lycée. Nous avons bien sûr posé la question du 50% du temps en présentiel.
Pour résumer l’échange :
Que fait-on des élèves à la maison ? Suivre les cours en même temps que les autres élèves ? Impossible techniquement (Dans les salles il y a des PC mais fixe sans micro, sans caméra, Et les enseignants n’ont pas forcément d’ordinateur). De plus, le réseau ne le permet pas. Enfin, cela nécessite que tous les élèves aient le matériel adéquat et une bonne bande passante. (plus concentration en visio pendant des heures d’affilé ? quid des contrôles ? etc.). Donc pas possibilité de faire des cours à distance de cette manière.
On donne un travail différent à ceux qui sont à la maison : les enseignants estiment que c’est du travail supplémentaire et ne sont pas d’accord : ils n’en n’ont pas le temps.
Moitié des élèves à la maison sans travail mais inéquités par rapport aux autres établissements + risque de démotivation des élèves : le programme est-il divisé par 2 ?
Pourriez-vous nous indiquer quelles sont les modalités de mise en oeuvre proposées par le ministère ? Embauche d’enseignants ? Nous avons déjà 20% de contractuels dans les effectifs et les pires difficultés à trouver des remplaçants quand nécessaire déblocage de fonds pour équiper les établissements et les élèves qui le nécessitent (y compris ceux qui vivent dans des zones blanches ?) J’espère de tout cœur qu’il existe des solutions auxquelles nous n’avons (direction, enseignants et parents d’élèves du lycée Voltaire) pas pensé …Je vous remercie par avance des précisions que vous pourrez apporter sur ce point dans vos bulletins d’informations.

Je suis directeur d’école.
Il serait peut-être temps de décrire la situation telle qu’elle est. Nous sommes vendredi soir, le ministre Blanquer a fait des annonces aux médias toute la semaine pour nous confirmer cet après-midi le retour des élèves à l’heure habituelle. Le protocole (identique en tous points sauf masque à juin) est tombé hier soir.
Les dernières directives (réunions, sorties scolaires, fin des intervenants extérieurs) sont tombées ce soir à 19h30 avec toutes les familles à informer.
Voilà le quotidien des enseignants depuis mars.

J’invite les responsables politiques à faire le tour des écoles pour voir ce qui pourra vraiment être mis en place !!!
Classes pleines, sanitaires en nombre limité et lavés fois par jour, petites cantines, impossibilité pour les communes à mettre en nombre le personnel pour éviter le brassage, locaux inadaptés pour séparer parfois des centaines d’élèves !!! Ne faites pas croire aux parents que tout va bien et que le protocole renforcé pourra être mis en place correctement !
C’est faux !

Cantines scolaires pandémie
Il est dit que tout a été fait dans les lycées, or je peux vous assurer que mes enfants lycéens sont collés serrés à plusieurs centaines sans masque pendant le déjeuner à la cantine, pas le temps de rentrer déjeuner, et aucune solution alternative à proximité du lycée. Quelles seront les nouvelles mesures pour limiter les contacts sans masque rapprochés dans ces réfectoires ?

Je suis enseignante en collège et lycée. Les adolescents ont vécu une rentrée terrible avec le masque obligatoire partout sauf dans les toilettes dans le mois de septembre le plus chaud de notre histoire et une impossibilité de se mouvoir dans l’exiguïté de nos locaux. Nous, enseignants, nous nous asphyxions en tâchant de nous faire entendre. Fragilisation des cordes vocales, sifflement pulmonaire le soir, évacuation la nuit du CO2 avalé dans la journée, fatigue.
J’espérais, nous espérions tous une division des effectifs par classe. Au lieu de cela, j’apprends que mon fils de neuf ans va devoir également porter ce truc qui nous empêche de nous entendre et dans lequel nous perdons notre plaisir d’enseigner et d’être enseigné. J’ai lu le dernier tract publié par Gallimard sur la psychose collective qui nous empoisonne. Dans ce tract les auteurs d’autorité (la bonne) redonnent les stratégies employées par des pays comme la Corée du sud. Comment se fait-il compte tenu des recherches épidémiologiques que les enfants se retrouvent avec cet objet sur la bouche qui va les fatiguer, fatiguer leurs enseignants. En tant que géographe de la santé, avant de choisir l’enseignement, j’ai travaillé longtemps sur des atlas de mortalité en France et en Europe, je connais les chiffres de mortalité et les mesures qui nous sont imposées sont délétères pour les corps et le corps social dans son ensemble. Nous allons être plus fragilisés encore pour les vraies luttes que nous devrions être en train de mener : crise écologique, passages à l’acte de corps contraints, barbarie de l’isolement, déliquescence de l’esprit politique, américanisation (comportements alimentaires et manières de vivre), sinisation (5G). Autoritarisme. Le printemps promet d’être violent quand la sève va monter. En tout cas, la terreur tue. Et la France me semble engranger le pire, s’éteindre avec des plaintes et trémolos vulgaires plutôt que de s’appuyer sur ses forces vives et chercher à inventer du mieux.

Aujourd’hui, toujours aucun changement concret dans le lycée au niveau du protocole sanitaire : toujours 35 élèves (c’est la norme sur l’académie de Grenoble car le rectorat donne aux établissements des heures de cours correspondant à des groupes classe de 35 élèves) devant chaque porte de classe. Dans un couloir, sachant qu’il y a environ 8 salles, comment respecter la distanciation sociale ?? Cette rentrée nous avons dû rajouter des tables dans les salles pour accueillir ces 35 élèves, alors que dans le même temps on parle de distanciation sociale et de gestes barrières !! Concrètement les salles sont pleines à craquer. J’ai même une classe de 36 élèves, plus une AVS et moi ce qui fait 38 personnes. C’est ça la réalité de l’école aujourd’hui. Ce soi-disant nouveau protocole sanitaire n’est que de l’enfumage. Petit rappel : dans la région Auvergne Rhône Alpes, il n’y avait que 170 personnes hospitalisées le 17 mars, et le 31 octobre nous en étions à plus de 4 500. Franchement je ne suis pas sereine à l’idée de retrouver cette semaine mes 300 élèves au lycée. (9 classes)

Si j’ai bien compris : c’est le confinement au niveau national, sauf que les écoles et les entreprises restent ouvertes … comme maintenant ?
il n’y a plus de loisirs autorisés sauf s’ils sont à domicile et en famille.
Mais comment ça va se passer dans les cantines scolaires ? on conserve les tables de 8 sans masque ? et comment ça se passe en cours de sport ? Parce qu’actuellement une collégienne qui pratique le foot au collège c’est sans masque, et le foot ce n’est pas spécialement un sport qui se pratique à 1.5 m l’un de l’autre ?
Comment ça va se passer pour les grands parents qui gèrent les enfants matin, midi et soir pendant que les parents travaillent ?

Je suis en colère, comme beaucoup. Peut-on arrêter de postuler que nous faisons n’importe quoi ? Je ne vois que des gens préoccupés et vigilants autour de moi, même si quelques cas d’insouciance restent probablement possibles ici et là. On sacrifie une jeunesse, les études de nos enfants, leurs relations sociales, en pure perte. Ce ne sont pas eux les plus atteints par le virus ! Qui aura le courage de confiner les plus de 70 ans pendant un mois ou deux (comme nous) afin que les hôpitaux puissent soigner (35 pour cent des lits) ceux qui peuvent permettre d’acquérir rapidement une immunité collective ?

J’enseigne en lycée et je m’étonne des consignes données par le gouvernement et le président.
D’un côté on dit toutes les personnes qui peuvent télétravailler doivent le faire et d’un autre côté tous les cours doivent avoir lieu dans les lycées. Je peux télétravailler ! La preuve je l’ai fait lors du 1er confinement ! C’est l’état qui m’interdit de le faire ! Comment va-t-il pouvoir l’imposer aux entreprises privées alors qu’il ne se l’impose pas à lui-même. Les lycéens sont capables de se garder tout seuls chez eux et même de travailler chez eux. C’est incompréhensible !
On fait se rassembler pleins d’élèves : autant de contaminations possibles surtout lors de la restauration car il est impossible de distancier les élèves à table lors qu’ils n’ont pas de masques.

Merci de faire passer ce message au ministre :
On n’en peut plus d’apprendre ordre et contre ordre par les médias.
On n’en peut plus des protocoles « si possible » impossible à mettre en place.
On n’en peut plus de partir le matin la boule au ventre pour car on ne peut plus faire notre métier dans des classes surchargés, sans soutien ni solutions, et dans le déni constant du ministère et des institutions.
Enseignante en GS-CP, avec 27 élèves dans 32 m2, sans l’AVS (positive covid non remplacée) pour l’élève autiste, sans temps pour re-préparer cette rentrée …Désemparée

Je dois rentrer demain
1 : à 8 h ou à 10 h
2 : j’ai une classe à 36 avec 2 avs + moi = 39
Depuis le début de l’année j’ai changé 2 X de salle à cause du manque de chaises.
Demain je dois les prendre en charge, sans respect de distanciation physique, dans des salles où les fenêtres ne s’ouvrent que très peu
3 : en outre j’ai 60 ans et je fais « presque  » partie des populations à risque
4 : je n’ai pas réussi à me faire vacciner contre la grippe

Je suis enseignante et particulièrement en colère. J’ai été infectée par le coronavirus avant les vacances. J’ai 17 classes dont 11 à 32 élèves, vivant parfois dans la précarité. Les masques sont mal mis ou servent depuis plusieurs semaines et sont donc inefficaces. La distanciation sociale est impossible ; Et là on nous parle de protocole renforcé…ce qui va changer en gros est d’ouvrir un peu et un peu plus grand les fenêtres ! Je suis excédée, fatiguée et à bout. Sans parler de cette rentrée où on nous prend pour des girouettes. A J-2 on ne sait toujours pas à quelle heure et dans quelles conditions nous rentrons…

Les distanciations sociales ne peuvent pas être respectées dans les établissements scolaires si ce n’est de faire une plage de restauration de 10h00 à 15h00. Sinon les élèves sont face à face côté à côté à moins de 1m. Les sources de contamination sont là !

Les précautions sont prises au collège ? A part les masques… les élèves sont 30 par classes…se brassent toute la journée… L’école va devenir le plus grand cluster…

C’est quoi un protocole renforcé pour les écoles ? Comment le mettre avant lundi matin ?
inquiétudes ! comment le gouvernement compte assure le sécurité sanitaire dans des classes de 50 m2 avec une petite fenêtre et 38 personnes

Comment le gouvernement compte-t-il assurer la sécurité sanitaire des adolescents dans des classes de 50 m2 avec une petite fenêtre et 38 personnes (36 élèves et avs et le prof)?! , un port de masque unique à la journée ET un personnel déjà insuffisant pour nettoyer ??tout cela n’es que façade, manque de respect envers les enfants et ado de notre société, je ne parle même pas des profs « serpillières »

On ferme les restaurants mais on laisse 500 lycéens manger dans une même salle tous les jours dans tous les lycées de France sans aucune mesure sanitaire ??? Les salles de cours ne sont plus nettoyées car les agents sont en arrêt de travail et les enseignants n’ont pas de médecine du travail !!!!!

Je suis horrifiée par les propos de votre interlocutrice qui trouve normal que :  » les écoles restent ouvertes et ça permet aux parents d’aller travailler « C’est exactement ce que nous, les enseignants nous pensons du rôle que nous attribue le gouvernement : faire de la garderie même en risquant notre vie pour que les parents aillent faire tourner l’économie

Peut-on rappeler que les enseignants ne sont pas équipés de masques chirurgicaux mais de masques en tissu dont l’efficacité a été largement remise en question ? Envoyer les enseignants au front, très bien mais équipés correctement !

Les enseignants, ni les équipes éducatives ne sont pas remerciés… alors qu’ils restent sur le terrain.
Lorsque je constate les lycéens qui sortent et n’ont plus leur masque et se regroupent devant les établissements et le manque de mesure dans les établissements scolaires… le virus ne passe pas par eux ??? erreur… les mesures ne suffiront pas. C’est tout ou rien pas de demi-mesure…

En tant qu’enseignante depuis 32 ans et fidèle auditrice de France Inter, j’ai trouvé déplorable de réduire « l’école primaire » à une garderie en cas de confinement ! Je vous cite « Les écoles primaires resteront ouvertes pour permettre aux parents de continuer à travailler « vrai sur le fond mais foncièrement regrettable sur la forme, l’objectif de l’école étant l’instruction obligatoire, la transmission de connaissances indispensables pour les enfants, par des personnes formées, dévouées et compétentes pour cette mission que j’exerce avec passion. Certes la pandémie est une période douloureuse pour chacun d’entre nous, mais il faut se donner les moyens chacun à sa mesure et selon ses responsabilités de combattre ce fléau.