Suite à ces périodes de commémorations des attentats de janvier, certains ont voulu rappeler ces événements avec des livres, nous en avons choisi deux…

Et soudain ils ne riaient plus Marie-France Etchegoin
Marie-Amélie Lombard-Latune
Dorothée Moisan
Thierry Lévèque

« À la lumière du 13 novembre […] Ce livre grave est devenu plus nécessaire encore : les lecteurs le liront à la fois comme un morceau d’histoire et comme le début d’un affrontement en cours. Ce sont les trois jours où tout a basculé. »

Dans ce livre, quatre journalistes d’expérience retracent les trois jours où tout a basculé. Ils y reconstituent ce qui s’est réellement passé les 7, 8 et 9 janvier à Paris et dans toute la France.

Des témoignages, des documents judiciaires et des retours sur des détails qui ont rythmé ces terribles trois jours. Ils ont interrogé plus de 200 personnes ayant joué un rôle pendant ces événements : témoins, policiers, gendarmes, membres des services secrets, journalistes, politiques, citoyens, professeurs, dessinateurs, collègues des victimes, anonymes ayant pris des initiatives marquantes.

Un véritable travail journalistique retraçant heure par heure ces événements, qui permettra d’apprendre beaucoup plus que tout ce que l’on sait déjà. Une nouvelle lumière sur des attentats déjà très médiatisés.

Et soudain ils ne riaient plus / Ed. Les Arènes 
Le kiosquier de Charlie Anaïs Ginori

Anaïs Ginori, correspondante à Paris du quotidien italien La Repubblica, raconte les coïncidences de cette journée du 7 janvier. Elle est l’une des premières journalistes arrivée au siège de Charlie Hebdo après la fusillade.

« Elle a commencé dans la rédaction d’un journal parisien et s’est terminée dans une imprimerie familiale. Entre le marchand de journaux de Saint-Germain-des-Prés, Charlie et l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, un fil de papier relie tous ces hommes, toutes ces victimes. »

Patrick tient le kiosque de Saint-Germain-des-Prés dans lequel, tous les jours, les dessinateurs Cabu et Wolinski viennent acheter leurs journaux. Quelques heures plus tard, il rentre tranquillement chez lui, près des Buttes-Chaumont et se fait braquer sa voiture par les frères Kouachi qui lui laissent la vie sauve.

Des témoignages émouvants et des révélations surprenantes racontés avec un ton léger et parfois décalé. Anaïs Ginori raconte l’histoire de la lutte du papier face à la barbarie. Elle retrace ces tragiques évènements sans chercher d’explications, elle raconte le quotidien des gens touchés par ces évènements en prenant pour fil conducteur l’histoire du kiosquier, peu connue du grand public puisque moins médiatisée.

Une lecture différente des attentats de janvier, mais qui éclaire sur les faits avec un recul nécessaire, ce qui rend le récit passionnant.

Le Kiosquier de Charlie / Ed. des Équateurs

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