Bonjour,
Je trouve absolument inadmissible l’attitude de Pierre Weill au sujet de Notre-Dame-des-Landes lors de l’interview politique de Michèle Rivasi (Député européenne d’EELV) le 8/10/2016
Un journaliste se doit d’être objectif et bien informé.
Or, la manière dont il s’est adressé à Michèle Rivasi contribue grandement à décrédibiliser les médias ! Mr Weil s’est permis de répéter plusieurs fois le terme référendum, alors qu’il s’agit d’une « consultation » sur un périmètre limité.
Quel ton méprisant pour dire à Mme Rivasi : « Vous êtes prête à la violence » et « L’élection présidentielle qui approche, ça vous arrange bien » !
Je conseille à Mr Weill de lire les travaux de l’Atelier Citoyen pour l’optimisation de l’aéroport de Nantes-Atlantique.
https://www.ateliercitoyen.org/
Il comprendra alors que c’est un projet qui n’a de justification ni économique, ni écologique.
Même les calamiteuses inondations récentes ne lui ont pas instillé le moindre doute sur l’opportunité de bétonner des zones humides…
Puisque vous, les journalistes, détenez la vérité, RDV dans quelques années pour constater le désastre provoqué par ce projet inutile et coûteux qui saccage l’environnement pour satisfaire l’ego des politiques et remplir les poches de Vinci.
Mais reconnaître une erreur n’est pas dans la culture des politiques, ni même dans celle des journalistes : vous êtes les « sachants » que nous devons écouter religieusement.
C’est pourquoi, ce matin, je vous écris ce message « que vous lirez peut-être, si vous avez le temps »…
Quoiqu’il en soit, on est loin du slogan de France Inter de 1975 : « Écoutez la différence ».
Ce serait plutôt celui de 2001 : « Au début ça surprend. Après aussi ».
Cordialement.

Micheline ROCHEREAU CAVÉ

La Médiatrice Radio France vous répond
11/10/2016 - 17:16

Justement, comme vous le dites, un journaliste se doit d’être objectif. Or, ce que vous auriez aimé, c’est qu’il défende votre cause. Ce n’est pas son rôle. Par principe, un journaliste se doit de poser des questions qui ne vont pas particulièrement dans le sens de son invité, pour le pousser dans ses retranchements et obtenir des réponses argumentées. Ce n’est pas pour cela que le journaliste est pour ou contre une cause particulière.