Bonjour,
Au moment du bilan du festival de Cannes, la presse s'accorde à dénoncer une perte de dynamisme, voire d'attrait cinématographique. Que Netflix soit indésirable à Cannes, je m'en réjouis. Le cinéma, c'est du grand écran. Que les États-Unis d'Amérique soit moins présent, pareil, ça laisse la place à d'autres qui ont tout autant sinon plus de talents.
Mais l'objet de mon mail est ailleurs. J'ai plus ou moins suivi Cannes, plus sur leur site il est vrai que sur les antennes de Radio France et je n'ai jamais entendu parler de la montée des marches de Cédric Herrou, ni de son doigt d'honneur avec le réalisateur de "Libre" et les migrants qui l'accompagnaient, ni de la polémique qui s'en est suivie avec les gens de l'extrême droite. Que ce dernier point soit tu, tant mieux, ça leur fait de la pub en moins.
Mais pourquoi ne pas avoir parlé de Cédric Herrou ? Même ce matin dans le bref bilan, pas un mot. J'ai tapé son nom dans le moteur de recherche, on me renvoie vers des articles du temps de sa condamnation, rien de plus récent.
Même le documentaire de Michel Toscae est difficile à trouver. C'est une amie qui, ce dimanche 20 mai, m'a envoyé un article où il était question du doigt d'honneur et de la polémique qui s'en est suivi. Pourquoi ne pas parler de cette montée des marches et de ce documentaire présent à Cannes ?
Merci
Geneviève Martin

La Médiatrice Radio France vous répond
30/05/2018 - 9:35

Voici la réponse d’Antoine Guillot :

« Chère Madame,

L’actualité cannoise est très riche, et nous oblige à faire des choix. Aussi bien dans ce que nous allons voir (plusieurs films sont projetés simultanément), que ce dont nous décidons de parler.

Dans le peu de temps imparti à l’antenne pour en parler, j’ai été amené à privilégier, dans mes 1mn30-2mn du journal de 8h, la recension des films de la compétition et de ceux, à côté, qui avaient une forte dimension cinématographique. Il en a été de même pour le bilan du festival.

C’est dans le  « Journal de Cannes » qui ouvrait la Grande Table que j’aurais pu parler de cette montée des marches et de Cédric Herrou, mais le dernier a eu lieu le vendredi 18 à midi, alors que  la polémique à laquelle vous faites référence ne s’est développée qu’ensuite, le film ayant été projeté en fin de festival.

Je ne doute pas cependant que, quand il sortira le 26 septembre, le documentaire de Michel Toesca rencontrera sur notre antenne tout l’écho et la place qu’il mérite !

Bien à vous,  Antoine Guillot »