Bonjour,

Monsieur Morin a probablement été en panne d'inspiration ce matin pour sa chronique de 6 heures 55, sinon il n'aurait pas versé dans une gausserie aussi facile et désolante que celle de railler le festival des cinémas d'Asie qui se tient tous les ans depuis 24 ans (longévité que l'on ne souhaite pas pour M. Morin à l'antenne de France Inter), en se servant du lieu où il se tient, à savoir Vesoul. M. Morin en est resté aux paroles de la chanson de Jacques Brel, qui lui, avait le talent de nous faire entendre bien autre chose qu'un vulgaire sarcasme sur cette ville, connue principalement pour cette chanson. Et si M. Morin avait pris le parti, plus difficile certes, d'aller au-delà de ses préjugés, il aurait pu s'intéresser à ce que représente réellement ce festival qui attire chaque année plus de 30 000 spectateurs. Il aurait eu l'agréable surprise de découvrir qu'à Vesoul, contre toute attente, on voyage bien plus loin que l'entre soi de certains journalistes de France Inter. La qualité des films diffusés n'a d'égale que la passion avec laquelle les bénévoles organisent ce festival chaque année, un engagement qui les mobilisent toute l'année, et que M. Morin n'a aucun scrupule à ridiculiser en quelques phrases, simplement parce qu'il a le micro, à une heure d'audience importante. Il serait peut-être bon de rappeler à M. Morin que ce micro ne lui appartient pas, et que la prestation fournie par lui est rémunérée avec de l'argent public, nos impôts autrement dit. L'humour d'accord, mais qu'il soit au moins de qualité. Ce matin, la chronique de M. Morin était triste à pleurer devant tant de mépris pour un événement dont il n'a même pas idée.

La Médiatrice Radio France vous répond
19/02/2018 - 16:20

Chers Auditeurs,

Chères Auditrices,

 

A la lecture de vos courriels enflammés j’ai compris combien la chronique de Daniel Morin sur le Festival du Film à Vesoul vous avait contrarié, pour ne pas dire plus.

Sachez que l’unique mission de Daniel Morin sur l’antenne de France Inter est de pratiquer l’humour, de bousculer, bref d’être le fou du roi sur tous les sujets sous toutes les latitudes.

Dans ce billet il se moque de Vesoul, mais aussi de Jacques Brel et de Frédéric Mitterrand endossant l’habit de ce que Reiser a dépeint comme le « beauf » et dénoncé comme l’incarnation de la médiocrité.

Je suis vraiment désolée que vous ayez pu être choqué par ces propos.

Je l’aurai été comme vous si je ne connaissais ni Daniel, ni son rôle au sein de la chaine.

Vous remerciant pour votre écoute, Recevez mes sincères salutations.

Laurence Bloch