Bonjour Fabienne Sintès

Dans ce pays, au XXIe siècle et pour la plus grand honte de la République, la police couvre toujours les comportements et débordements machistes et violents mais humilie et stigmatise les femmes qui tentent de porter plainte. Mises en danger par ceux qui sont censés les défendre, leurs actions ne sont pas suivies d’effets ou bien empêchées, ce qui décourage le plus grand nombre d’entre elles d’agir et de réagir. Le dépôt de plainte étant le déclencheur d’une action de la justice, il faut punir et stigmatiser ceux qui l’empêchent, lui font obstacle et découragent les citoyen•ne•s : il faut qualifier ce délit puis juger en comparution immédiate tout fonctionnaire de police qui serait tenté de décourager cette mise en œuvre de la justice. Name and shame plus punition immédiate. Car c’est ce comportement honteux de la police qui sert de cran d’arrêt à la libération de la parole des femmes menacées.

Si vous ne l’avez pas entendue, écoutez l’interview ahurissante de Luc Frémiot et de Morgane Seliman par Léa Salamé ce matin même
https://urldefense.proofpoint.com/v2/url?u=https-3A__www.franceinter.fr_emissions_l-2Dinvite-2Dde-2D7h50_l-2Dinvite-2Dde-2D7h50-2D03-2Dseptembre-2D2019&d=DwIFaQ&c=jf56gMFHA9A1eettUpoipKLct_qZijb5kHk_EL2OIXw&r=f5w9ktZTgbqVBuhbGCcv9RbNGEDSDOGyTS4G8M_zCcU&m=yOhn0bIijTBB1a2O7L3kynU-JAHMDEkWbxSgrkpu5kg&s=3JKYL6mfOUmtF-nxISevsSANgjtG7xVRFUXOt_3SP6o&e= . Voilà des gens de terrain, du monde réel, qui parlent d’expérience, racontent exactement ces difficultés et dénoncent l’objectif politique de cette grande kermesse médiatique gouvernementale tandis que votre consœur fait des efforts incessants pour leur expliquer que leur version n’est pas la bonne (excusez du peu) parce qu’elle ne s’accorde pas avec les mots et les intentions de notre Président, devenu pour quelques jours un Bon Père de Famille.