Madame la Médiatrice,
Dans tous les domaines, il n'est pas facile de devoir, mais avec raison, reconsidérer nos dépenses ; cela est vrai pour une petite famille, il doit l'être aussi pour une grande famille, comme une Nation, comme Radio France dont je suis, à titre divers selon les programmes, une très fidèle auditrice. Je ne suis pas toujours d'accord avec les thèses développées par l'un ou l'autre journaliste, en tout cas sa façon d'interviewer. Ainsi, mon message ne sera pas celui d'une inconditionnelle à cet égard. Mais il le sera pour défendre ce grand service public si divers, si compétent, si absolument vital dans ce monde qui se délite de toute part. Comprenez qu'au vu de ce monde en pleine crise et mutation - les deux cumulés, c'est beaucoup - avoir un pic, une antenne, un phare, un témoin lumineux par période de gros temps, c'est une question de survie pour chacun de nous. Dites-le, s'il vous plaît, à votre présidente afin, qu'avec les décideurs, elle prenne des mesures en concertation avec les syndicats, les professionnels.
Une semaine de diète, c'est beaucoup. La grève de la faim, c'est dangereux.
Avec mes respectueuses salutations,