Frédéric Fromet qui se voulait le défenseur de nombreuses causes culturelles ou autres, ici il se range dans l'opinion médiatique, bien lisse et stéréotypé des gens qui bannissent les cultures régionales et minoritaires. Il rentre dans la norme. Profitant de son audience sur France Inter, il combat la culture taurine de vilaine manière.

Etant lui même le matador d'une certaine culture humoristique, je ne me réjouirai pas de la sorte et serai beaucoup plus respectueux le jour ou il subira la même fin (médiatique) que le maestro Ivan Fandino.

Fuerte Abrazo a todos.

La Médiatrice Radio France vous répond
29/06/2017 - 11:07

Vous pouvez réécouter l’intervention de Laurence Bloch, directrice de France Inter, au micro du médiateur : https://mediateur.radiofrance.com/chaines/france-inter/mort-dun-torero-nouveautes-de-rentree/

« Madame, Monsieur, J’ai pris connaissance du courriel dans lequel vous vous indignez de la chanson de Frédéric Fromet sur la mort du toréro Iván Fandiño. Je comprends tout à fait l’émotion qu’elle a pu susciter et je voudrais vous assurer qu’il ne s’agit pas dans cette chronique de se réjouir de la mort d’un homme. En effet cette chronique s’intègre dans une émission satirique dont l’humour noir est le ressort principal. Elle est par nature caricaturale, parodique, outrancière et c’est la loi du genre. Cette liberté de ton est une protection traditionnellement offerte à l’expression humoristique. Dans sa chanson Frédéric Fromet prend en effet clairement le parti des antis corridas mais le caractère clivant de son propos reflète aussi la fracture immense au sein de la société française que provoque la tauromachie. Par ailleurs je tiens à contester qu’il y ait eu un quelconque appel à la violence ou à la discrimination en la circonstance, précisément en raison du caractère dénué de sérieux de cette « chanson ». Par ce courriel je voudrais aussi exprimer toute ma compassion à l’égard de la famille d’Iván Fandiño, sa femme, sa fille, ses parents. Laurence Bloch. Directrice de France Inter «