Fidèle auditrice encore plus en cette période, je regrette infiniment d'entendre parler de l'impatience des populations pressées de retrouver leur plage, leurs activités sportives, culturelles (cinéma et théâtre), leurs montagnes, leurs bars, et restaurants... Jamais n'est évoquée la frustration des millions de danseurs amateurs de danses de couples ou collectives, dites aussi danses sociales qui ne peuvent plus pratiquer leur hobby ni participer aux soirées dansantes et autres thés dansants, activités pour lesquelles il n'y a aucune perspective de reprise. On ne parle pas non plus de la difficulté dans lesquelles vont se retrouver les écoles de danse, les associations, les profs indépendants, tous ces professionnels qui sont complètement dépendants des adhésions des participants. La danse, pratique sociale et culturelle fabrique pourtant elle aussi du lien social. Merci d'y penser.