La France qui tombe encore ?

Bonjour Monsieur,

Les propos de Laurence Parisot et Nicolas Baverez dans "Les Matins" du mercredi 2 décembre 2015 font se demander une fois de plus, pourquoi ces discours mortifères sur notre pays ont aussi souvent droit de citer dans les mondes médiatiques.

Une crise qui dure aussi longtemps n'a plus à avoir le nom de "crise". Une croissance qui s'amenuise partout sur la planète avec encore quelques sursauts par-çi, par-là, indique qu'elle n'est plus d'actualité et qu'il faut désormais développer d'autres visions. Tout est mortel, alors pourquoi s'obstiner et prendre du retard ?

Instiller dans nos esprits la même antienne nous prive d'autres chants. Pourquoi ne pas entendre plus souvent sur les ondes des Jean Gadrey, des Dany-Robert Dufour, des Patrick Viveret, des Pierre-Yves Rougeyron et bien d'autres ? Tous les événements actuels (terrorisme, climat, économie) nous prouvent que nous avons des dizaines de trains de retard dans les actions correctrices.

Enfin je rejoins la "contrariété" de votre auditeur à propos du dernier "Le monde selon Philippe Manière" sur l'intérêt des énergies renouvelables. La subjectivité des propos était telle que l'auteur soi-même s'est senti obligé de l'atténuer par moult "j'en conviens" !

Merci à Guillaume Erner qui tente face à ses propos délétères de regrimper la pente. Peut-être pourrait-il nous donner à entendre d'autres voix.