« Légion courante » : intéressante expression nouvelle ! Je connaissais « être légion » et « être monnaie courante », mais « être légion courante », je découvre !

Sauf erreur de ma part, et à moins que cette faute soit admise, on m’a toujours appris à conjuguer le verbe avec le sujet ; à longueur de journée.
On entend : c’est des, c’est les à la place de ce sont des, ce sont les.
Mais peut-être que mon grand âge m’a empêché de suivre les nouvelles normes grammaticales.

J’ajoute ma contribution aux demandes de respecter la langue française et de parler français en évitant ou éventuellement en expliquant tous ces anglicismes que seuls les professionnels de la profession connaissent et comprennent. Enervant ! Laissant penser à un entre-soi parisien très désagréable pour le reste de la France.
J’ajoute aussi l’usage de « Divulgacher » que mes oreilles entendent régulièrement désormais. Divulguer ne serait-t ‘il pas suffisant ? Et le terme de « Votation » (entendu en ce moment pour le vote sur le coût du stationnement des SUV à Paris) qui nous fait passer illico la frontière suisse. Pourquoi ce terme alors que nous disposons du mot VOTE ?
Avec ces deux mots, nous voilà écartelés entre le Québec et la Suisse ! Ramenons la balle au centre et parlons français, sans céder à une sorte de snobisme ou de mode, avant que tout le monde ne prenne de mauvaises habitudes, par mimétisme et sans même s’en rendre compte, ce qui appauvri ou annihile certains mots de la langue française.

Je m’adresse à vous pour vous faire part de ma surprise d’entendre encore sur une antenne du service public par une journaliste à 6h30, l’utilisation erronée d’un verbe qui n’existe pas dans la langue française : CANDIDATER. Comment le service public audiovisuel autorise une telle dérive ? Les journalistes alertent fréquemment sur le niveau à la baisse de l’Education Nationale. Ces mêmes journalistes ne peuvent-ils pas se pencher sur leur propre niveau… de maîtrise de la langue française ?

Dites au journaliste présent à l’antenne à 8h00 ce matin qu’on ne dit pas une votation mais un VOTE et que le bulletin qu’on introduit dans l’urne s’appelle une VOIX et non un vote.

Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Personne ne se fait, « pressuriser” ! C’est réservé aux avions. Les braves gens se font, hélas, pressurer.

Entendu ce matin dans l’analyse du match de rugby France-Irlande : « un mot a été distillé dans le vestiaire » prononcé dis-ti-yé. En français, distiller se prononce dis-ti-ler, comme tous les mots de la même famille : distillerie (dis-til-rie et non dis-tiy-rie) ou distillation (dis-ti-la-tion et non dis-ti-ya-tion).

On a des chances de gagner au loto (par exemple) et des risques d’avoir un accident, ou … Alors de grâce … on n’a pas la chance d’avoir un cancer (ou autre) MAIS UN RISQUE !!!
Pouvez-vous TOUS veiller à cette « expression » qui me fait bondiiiiir (tu parles d’une chance !!!) ?
Encore merci bien sûr pour la qualité de l’ensemble de vos émissions !

Petit clin d’œil sur un abus de langage, et oui les auditeurs et auditrices ne laissent rien passer mais parfois c’est important :
On ne se fait pas violer, on ne se fait pas agresser.
On EST violé.e.
On EST agressé.e.
On subit un viol.
On subit une agression.

Je vous contacte à la suite du reportage sur la hausse des pensées suicidaires chez les jeunes ce matin dans le journal de 7h30. Il a été dit par la journaliste qu’une personne « se faisait harceler ». Cela ne concerne pas que ce reportage. Ce n’est pas la première fois que j’entends l’utilisation de cette expression sur votre antenne : se faire harceler, attaquer, violer, … Je suis très gênée par cette expression car elle me semble donner l’impression que la personne victime est en partie responsable de ce qui lui arrive. Cela contribue selon moi à une ambiance sociétale qui questionne encore et toujours le vécu des personnes victimes.
Serait-il possible de sensibiliser notamment les journalistes à ce sujet ?
Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ma demande.

A quand un « pôle » prononciation pour nous épargner les agaçants « paul » pour « pôle », etc ?

En toute amitié, et en tant que vieil auditeur d’Inter (depuis les années 70, en gros, à l’époque de Claude Villers et autres grandes voix de la station, cela me fait tout de même mal aux oreilles de vous entendre systématiquement dire à l’antenne aux millions de Français qui vous écoutent quotidiennement des choses comme « elle s’est faite + verbe à l’infinitif », par exemple « elle s’est faite renvoyer » (exemple imaginaire, mais je vous avais déjà envoyé un message instantané un matin voilà quelques semaines, et je l’ai entendue deux fois dans la même phrase ce matin, pas pu réagir car j’étais sur la route…)
Bref, je sais que l’on vous expliquera que ce sont des réactions de vieux grincheux et même que les règles relèvent d’une forme d’oppression, mais tout de même, celle-là existe et veut que, dans cette construction, le verbe reste invariable, donc « il s’est fait renvoyer / elle s’est fait renvoyer ». Demandez, si vous ne me croyez pas, à ma copine linguiste Julie Neveux la prochaine fois qu’elle passera sur votre antenne !

« Vous les haïssez », sans liaison, la lettre « h » initiale est aspirée.

J’écoute régulièrement les « Matins », et j’apprécie tout à fait la qualité de la présentation des différentes rubriques. Petite remarque néanmoins sur une erreur (une faute ?) qui revient régulièrement sur l’antenne. Exemple vendredi dernier : il faut dire « C’est DE l’Italie QU’il est question », et non pas « C’est de l’Italie dont il…. ». En effet, « de » et « dont » font double emploi.
Même type d’erreur commise par d’autres locuteurs dans : « C’est de là d’où je viens », au lieu de la forme correcte « C’est de là que je viens ».
Je vous remercie de transmettre ma remarque.

Dans sa chronique d’aujourd’hui, votre politologue, qui décrypte les mots, nous accable par deux fois d’un « les agriculteurs et les agricultrices » (où sont les non-binaires, les gender fluid et tous les +++ ?) pour nous achever du grotesque « celles et ceux » dont se gargarisent certains hommes politiques. Par pitié, contentez-vous de nous parler français et si vous désirez afficher votre progressisme de manière aussi ostentatoire, ne le faites pas sur les chaînes du service public. Elles appartiennent davantage aux usagers payants que vous avez le devoir de respecter qu’aux journalistes salariés, rémunérés, eux, pour informer et non pour afficher leurs convictions politiques.

Sur toutes les ondes le mot chiffre a remplacé le mot nombre, on peut dire « les chiffres » (du chômage par exemple), sous-entendant, les chiffres du nombre de chômeurs. Mais 25 par exemple est un nombre de 2 chiffres : 2 et 5. Après ça, on se plaint que les Français sont nuls en maths !
Les présentateurs le sont, c’est sûr !

Les rédactions du service public, dont « le français est la langue », peuvent-elles se rappeler que le mot français “conteneur” vaut bien « container » ?

Un de vos invités affirma avec aplomb que vintage venait du mot vingt, et que tout ce qui est vintage a plus de 20 ans. C’est bien triste de la part de vos journalistes de ne pas le contredire ou au pire émettre un doute, auprès de ce brave garçon et de laisser cette affirmation imprégner des milliers, millions de têtes. J’attendais un peu plus de France Inter.

Lors de l’émission on va déguster du 4 février 2024, sur le thème du nouvel an chinois, votre animateur a parlé de “sourcing”.
Serait-il possible d’avoir un traducteur dans cette émission à défaut d’avoir un animateur francophone ce qui serait le minimum dans une radio de service public.
Pour vous aider je vous invite aussi à consulter la vitrine linguistique de l’office québécois de la langue française.
Sur votre espace médiatrice l’intitulé du thème proposé est incorrect, il s’agit plutôt de l’usage de la langue anglaise.

Je sais qu’il y a une « mode », une tendance à tout réviser.
Pouvez-vous arrêter de « woker » dans la langue ?
Dites “ils” pour le pluriel tout simplement sans essayer de forcer la langue par votre position médiatique. La langue, même si le Robert et compagnie l’incluent comme nouveau pronom. Le français va devenir le  » latin », une langue qui va mourir si vous la compliquez et vous y participez. C’est agaçant, vraiment. Vous, les journalistes, vous allez commenter, donner, et modeler l’opinion quand les choses sont arrivées mais vous ne voyez jamais les choses arriver.
Même les petits signaux vous ne les voyez pas. Je n’écris pas souvent, je crois que c’est la deuxième fois mais ce n’est rien par rapport à mon agacement médiatique.

J’adore France Inter, je l’écoute tous les jours, merci pour la qualité de vos émissions.
Un tout petit truc qui me chagrine, comme avec votre chroniqueur ce matin, « digital » ça n’existe pas dans le sens où il a été utilisé ce matin, on a un mot français qui est : numérique.
C’est une dérive souvent entendue sur votre antenne comme ailleurs, mais pour une fois qu’on a un vrai mot français, pourquoi utiliser un anglicisme, qui de plus signifie autre chose en français.
Bonne continuation, ça ne m’empêchera pas de vous écouter !

Ce jour, dans le journal, à propos des incendies au Chili, le journaliste traduit les propos d’un habitant dont la maison a brûlé : « C’est une maison que j’ai CONSTRUIT ». La règle de l’accord avec le COD placé avant semble de plus en plus ignorée…

Vous parlez plutôt correctement alors pourquoi irriter nos oreilles avec vos ridicules « ce midi » alors que vous nous parlez (« causez dans le poste ») après 13H. Pour faire populaire ?

« Aïe, aïe  » ce matin vers 8h30 sur France Culture,
Pourquoi « Aïe A », et pas « I’Intelligence Artificielle » ?
Comment la radio « française » et « culturelle » peut-elle oublier son français ?

Hier, 2 février, dans le journal de midi, j’ai entendu : « enjoint le Gouvernement de … ». C’est une grosse faute de français : enjoindre est intransitif ! Il s’utilise comme « ordonner ». Il aurait fallu dire : « enjoint AU Gouvernement de … ». La coquetterie qui conduit à utiliser « enjoindre » n’excuse pas son mauvais usage ! Si l’on veut un verbe transitif, pourquoi pas « sommer » ? Un fidèle auditeur.

La situation s’aggrave !!! Des tics de parole d’une certaine journaliste sur France Inter sont insupportables « pardon de le dire ainsi », « du coup », « en creux », « en fait », émaillent son propos au point de le rendre indigeste et inaudible sur le fond !!!! N’est-il pas possible qu’elle prenne le temps de corriger son expression.

« Le lac de Tibériade où Jésus a marché »
« Aurait marché » non ?… sur France Inter !
Plus drôle, un peu avant : l’expression originelle est « son petit doigt me l’a dit » et non « mon ».
Dans les Bijoux Indiscrets du génie et coquin en l’occurrence, Diderot.