Mai Masri, réalisatrice palestinienne devait participer à l'émission de Laure Adler "lheure bleue". Nous avons appris que cette émission n'a pu avoir lieue, sous prétexte qu'il n'y avait pas de voix isrélienne pour "équilibrer".
Je pense que dès qu'il s'agit de donner la parole à un(e) palestinien(ne) uune "prudence" qui s'apparente à la censure règne. Lorsqu'il s'agit d'un Israélienne préoccupe-t-on d' équilibrer avec une voix palestinienne? Encore une fois je m'élève (et j'espère que nous serons nombreux à le faire) contre une censure , qui malheureusement est manifeste lorsqu'il s'agit d'une voix palestinienne.

La Médiatrice Radio France vous répond
16/01/2017 - 16:48

Voici la réponse de Laure Adler :

« Je comprends vos interrogations. Non je n’ai  pas voulu désinviter Maï Masmari. C’est elle qui a choisi trois heures avant le direct de ne venir qu’à condition que je désinvite la cinéaste israélienne ! Je refuse ce genre de pression et je n’explique guère son geste car depuis des semaines j’avais fait savoir à son attachée de presse que j’inviterai dans le même plateau un ou une artiste israélienne du mouvement de la paix.
Pour examiner avec Maï Masmari et elle ou lui la situation des détenues palestiniennes aujourd’hui. Maï en avait accepté le principe. De mauvaises critiques sur son film auraient semble-t-il justifie sa volte face. Je ne sais pas car je n’ai jamais pu lui parler ! J’ai renouvelé l’invitation auprès de son attachée de presse lors de son prochain séjour à Paris et j’espère vivement qu’on entendra ses promos dans l’Heure Bleue. Avec mes amitiés, Laure «