Monsieur,

Le 12 mars, vous
avez bien voulu, sur France-Info me (*) délivrer la palme du bien-parler
à propos de mon observation sur l'inadéquation de la formule «Dupond-Durand, merci d'avoir été l'invité de
France-Info »
qui, depuis longtemps, me taraudait le nerf
auditif.

Vous m'avez comparé
à Vaugelas et j'ai eu la faiblesse de me vanter de cet honneur
auprès de quelques-unes de mes connaissances, imprudence qui m'a
obligé à leur expliquer qui était ce type dont personne n'avait
jamais entendu parler…

Explication venant
après une laborieuse et le plus souvent incomprise démonstration
visant à faire admettre qu'en usant de ladite formule, le
journaliste se remerciait lui-même.

J'ai, depuis, décidé
de savourer ma gloire en solitaire.

Mais ceci n'est pas
l'objet principal de ce message.

Je souhaite surtout
vous remercier d'avoir pris ma remarque en considération.

Je me réjouis de
constater que vos conseils ont été suivis d'effet sur France-Info.

Le temps d'antenne
étant compté, un « Je vous remercie, Dupond-Durand, d'avoir
répondu à l'invitation de France-Info » à la sauce Vaugelas,
a été contracté en « Merci Dupond-Durand, d'avoir été sur
France-Info »
ou encore « Merci Dupond-Durand, invité de
France-Info »
qui ont l'avantage de remercier l'interlocuteur,
de rappeler son nom et de citer la station, le tout en peu de mots et
sans heurter le bon-sens.

Avec toute ma
considération,

Claude Fabert

(*) à moins que le
« Claude » que vous citiez en soit un autre, ce qui avec
Claude Favre, seigneur de Vaugelas aurait quand même fait trois
auditeurs au tympan délicat mêmement prénommés !

La Médiatrice Radio France vous répond
06/04/2016 - 18:21

Merci pour votre agréable remarque. Quant à Vaugelas, il s’agit bien de Claude Favre, seigneur de Vaugelas, grammairien
savoisien du XVIIème siècle et l’un des premiers membres de l’Académie française.