Je tiens à signaler le parti pris de Madame Bayt-Darcourt quant au traitement du mouvement social. Cette journaliste appuie ouvertement la thèse gouvernementale consistant à mettre au compte de la CGT toutes les violences se déroulant sur le parcours des manifestations.
Bien que n'étant pas adhérente de la CGT et ne l'ayant jamais été, cela me choque, tant cela saute aux yeux.
Je souhaiterais que les différents points de vue puissent être entendu sur une radio de service public.
Mieux, je souhaiterais qu'on y évite de reprendre les déclarations gouvernementales sans les vérifier et en les présentant comme des informations vérifiées.
Ce matraquage est présent sur à peu près tous les médias. Je voudrais au moins que ça cesse à radio France.

La Médiatrice Radio France vous répond
16/06/2016 - 14:16

Au vu des messages reçus, je constate – sans en être étonné – que l’actualité sociale divise autant les Français que les auditeurs… Et que chacun écoute les journalistes avec ses propres opinions. Si on ne prend pas ouvertement fait et cause pour la CGT, et que l’on cite le gouvernement, cela signifierait que l’on est anti-Cégétiste et que l’on est la voix du gouvernement. En revanche, si on diffuse des interviews de manifestants et que l’on invite des économistes anti-loi Travail, nous sommes alors taxés de militantisme pro-CGT. Evidemment, nous ne sommes ni l’un ni l’autre. Par ailleurs, nous n’allons pas censurer les violences de plus en plus inquiétantes avec des dégâts de plus en plus importants à chaque manifestation, ni nous interdire de dire – parce que c’est vérifié – que des manifestants syndicalistes sont loin de prendre leur distance par rapport aux casseurs. Enfin, une fois encore, l’écoute de la radio est sélective, car, hier, jour de la manifestation, de nombreux représentants de la CGT se sont exprimés sur France Info, dont JP Mercier, délégué CGT de PSA. Quant à Philippe Martinez, l’invitation à venir s’exprimer sur l’antenne lui a été lancée depuis plusieurs jours. Il a choisi France 2 hier soir. France Info ne désespère pas de le recevoir d’ici la fin de semaine.