J'écoute actuellement l'émission sur les vaccinations obligatoires. J'entends un discours totalement langue de bois.

Nous allons vers une société dictatoriale.

Beaucoup d'argument sérieux et scientifiques sont en défaveur des vaccinations (avec des nuances). Ne pas les évoquer ni en tenir compte est un vrai scandale. Et mettre en danger la santé de beaucoup de personnes.

On se souvient d'une récente campagne pour une vaccination qui s'est révélée totalement inutile et coûteuse (Bachelot).

Bien à vous

François-Xavier Chaboche

La Médiatrice Radio France vous répond
31/07/2017 - 13:17

Je peux comprendre votre réaction en termes d' »équilibre » des points de vue. Toutefois, notre rôle est aussi de ne pas laisser propager de fausses informations et toute cette théorie du complot qui envahit les réseaux sociaux à propos de la vaccination. Énormément de contre-vérités sont lancées sur de potentiels dangers. Sont mis en avant quelques cas isolés de décès (possibles, comme pour l’usage de n’importe quel médicament), en oubliant « seulement » les centaines de millions de personnes protégées par les vaccins. Combien de maladies ont pu être éradiquées grâce à eux… Certaines, d’ailleurs, reviennent en force du fait d’une couverture vaccinale en baisse. C’est le cas de la rougeole… Il est de bon ton dans nos pays riches et devenus égoïstes de contester tout ce qui a permis des progrès médicaux et des avancées scientifiques quand les habitants de l’Afrique ou d’autres contrées quelque peu « oubliées » aimeraient bénéficier de nos protections en matière de santé. Vous êtes-vous demandés pourquoi une telle différence d’espérance de vie entre nos différents continents? Evidemment, des erreurs ont pu être commises (les médias n’ont pas caché la mauvaise gestion de la grippe H1N1), mais elles ne remettent pas en cause les bienfaits de la vaccination. Pour l’instant, aucune alternative n’a été trouvée pour se préserver de certaines maladies handicapantes ou mortelles. Notre rôle de média est bien sûr de favoriser le débat, mais pas de favoriser la propagation de fausses informations et de peurs irraisonnées, qui, de plus, conduisent des personnes peu ou mal informées à combattre les avancées de la recherche médicale, aux risques d’un retour en force d’une surmortalité. A cause des réseaux sociaux et d’internet, ces « militants » se croient souvent plus intelligents que les spécialistes médecins ou chercheurs. Évitons le retour de l’obscurantisme…