Bonjour
J'ai une très haute estime du métier de journaliste et par les temps qui courent leur rôle et leur responsabilité est hautement engagée. Je viens d'écouter la chronique de Gérald Roux sur l'hopital Necker. et je suis en colère.
Vous me direz que tout ce qui a été dit est factuel Oui mais partiel ! Cela ne fait que hâtiser le feu de l'émotion des vitres cassées de l'hopital. Même si c'est acte est lamentable, vous surfez sur l'émotion et orientez l'opinion publique non pas en lui donnant des informations pour qu'elle puisse raisonner mais simplement pour exacerber ses sentiments instinctifs. Des milliers d'emplois sont supprimés en 3 ans dans les hopitaux publics dont 22.000 à Necker !! N'est ce pas irresponsable quand on connait déjà la charge de travail du personnel soignant ?
N'est ce pas irresponsable de dresser les gens les uns contre les autres, alors que nous avons tous besoin de solidarité et de biens communs.
- Que vous aurait il couté de rajouter cette information à votre chronique ?
- Ceci n'aurait il pas permis de recentrer le débat sur des questions de fond et de long terme pour notre société ?

A lire lettre ouverte d'un parent d'enfant trés malade de l'hopital Necker
https://lundi.am/Sur-l-instrumentalisation-des-vitres-de-l-hopital-Necker-Un-parent
Je ne connais pas cette personne mais je trouve que sa lettre pleine de raison mérite d'être entendue

Merci de votre écoute. Cordialement

La Médiatrice Radio France vous répond
17/06/2016 - 14:58

Vous êtes certainement très sensibilisée à la situation sociale des hôpitaux, d’où votre réaction très « militante » et respectable. Mais l' »angle » retenu pour le « Expliquez-nous » de Gérald Roux était de faire connaître et comprendre cet hôpital dont on parlait beaucoup. Il ne s’agissait pas de faire un papier économique ou social sur le sujet. Ce n’était pas d’actualité. Quant à nous reprocher l’émotion suscitée par des actes inqualifiables contre un hôpital, je m’étonne de votre réaction; ne pas s’en émouvoir montrerait une bonne dose d’insensibilité, voire d’inhumanité.