Les journalistes qui mènent des interviews avec diverses personnalités à la suite de la disparition de Fidel Castro semblent trop directifs. Ils réorientent leurs interlocuteurs, les culpabilisent lorsque les propos recueillis sont admiratifs, comme si il y avait une seule manière de pensée possible.

Autant inteviewer des pro et des Castro-sceptiques, mais ne pas contraindre les un et les autres à se plier aux attentes des journalistes qui mènent les interviews (journalistes dint on est est en droit d'attendre de la neutralité).

La Médiatrice Radio France vous répond
28/11/2016 - 13:55

Justement, l’éthique journalistique consiste à ne pas aller dans le sens de son invité. Comme nous le disons dans les Ecoles de journalisme, l’intervieweur doit toujours être en quelque sorte l' »opposant », car, sinon, que va-t-on apprendre aux auditeurs si nous laissons l’invité développer une « langue de bois » sans remise en question de certitudes. Il est donc logique qu’un pro-Castro, nous l’interrogions sur la dictature et l’absence de liberté d’expression et qu’un anti-Castro, nous l’interrogions sur la politique de santé et d’éducation…