Bonjour,
Je viens de lire la chronique en réponse aux auditeurs s'alarmant du regard des journalistes "auto-centrés" sur l'Europe et les Etats Unis et le choix discutables du traitement récurrent des sujets attentats...
A la réponse d'une journaliste sur la difficulté de se rendre au moyen Orient et au Yémen. je m'étonne que ces mêmes journalistes ne s'appuient pas sur les chargés de communication des grandes ONG en poste soit en Jordanie soit à Dubaï qui se rendent régulièrement au Yémen , en Irak etc par exemple pour MSF et aussi pour ACF.
Mon fils Florian Seriex fait dans ses missions de cadre chargé de communication (formation de journalisme) entre autre ce rôle de facilitateur des contacts de journalistes et est un spécialiste du Yémen et de l'IraK pour d'abord ACF puis MSF. Son bureau est à Dubaï pour MSF mais il est le plus souvent avec les missions médicales sur place. L'an dernier en décembre 2016, il a d'ailleurs était invité à France Inter (un jour le Monde) et film sur France 24 si ma mémoire est bonne. Ce sont les ONG qui sont sur le terrain de longue haleine et non 3 jours comme les reporters et ce sont elles qui sont les plus informées.
J'en profite pour saluer la difficulté du travail de ces mêmes ONG pas assez montré sur votre média.
Ces contacts sont pourtant connus. ! A vouloir croire qu 'être journaliste suffit avec un driver pour être informé relève d'une approximation partielle.
Cordialement.
Chantal Seriex

La Médiatrice Radio France vous répond
15/01/2018 - 15:59

Vous êtes bien injustes, car nous interviewons régulièrement des représentants d’ONG et leurs équipes sur des terrains de guerre ou de catastrophe. Mais vous avez raison de leur rendre un hommage largement mérité. Toutefois, rien ne remplace le fait qu’un reporteur puisse se rendre sur place et raconter ce qu’il voit, ce qu’il entend; bref qu’il fasse son métier de journaliste. Et dans le cas du Yémen, c’est malheureusement actuellement impossible…