Je suis extrêmement déçu par votre façon de traiter l’actualité et notamment les règles de confinement. Vous commencez juste à demander les critères d’un déconfinement alors que dès le début cela aurait dû être clarifié. Vous ne laissez aucune voix aux détracteurs du confinement tel qu’il est mené. En ce moment, vous faites vraiment beaucoup « la voix de son maître ». Et cela me navre, me met en colère et surtout, m’inquiète.

Madame,
J’ai pour manie, lorsqu’un événement « m’interpelle », comme on dit aujourd’hui, de chercher par l’écrit à analyser les éléments qui fondent mon opinion.
Je suis actuellement, comme beaucoup, préoccupé par la crise sanitaire qui remplit notre quotidien depuis près de trois mois.
A l’écoute des grands médias et des chaines d’info en continu, auxquelles je cède trop souvent, je me désespère de ce qu’aucune place ne soit laissée à ceux qui pourraient s’inquiéter des conséquences philosophiques et politiques de cette épidémie.
Je me permets de vous adresser les quelques lignes que j’ai rédigées sur le sujet. Elles n’avaient pas vocation à être communiquées, je vous les adresse cependant en l’état en vous demandant de bien vouloir m’en excuser.
Par ce message, il me serait utile de connaître votre avis et vous exprimer mon souhait d’une expression médiatique plus affirmée sur la question des valeurs qui fondent notre société.
Je ne doute pas du souci de vos chaînes, de résister à la tentation clientéliste qui consister trop souvent, en ce moment, à exploiter les peurs.
Je vous remercie par avance de votre attention.

« Ce virus nous inquiète, il nous rappelle que la vie est fragile et qu’à tout moment, à l’occasion d’une rencontre, en touchant une surface infectée nous risquons la maladie, peut être sous sa forme la plus grave.
Nous craignons pour nos proches, nous craignons pour nous.
La mort se rappelle à nous dans un monde qui, pour servir ses « valeurs » (donc ses intérêts) nous avait promis la sécurité, la fin des maladies, l’allongement de la vie jusqu’à l’infini dans un horizon à portée humaine (ou plutôt « trans-humaine »).
Nous n’avions plus qu’une inquiétude : la crise économique.
En moins d’un mois de « communication » bien orchestrée, nous avons accepté de réduire le nombre de nos sorties jusqu’à nous soumettre à l’enfermement forcé, décrété par un chef de l’Etat soumis à l’avis de «conseil scientifique».
Depuis mi février ce conseil scientifique aidé par les médecins, professeurs de médecine, académiciens et autres, tous plus prestigieux les uns que les autres saturent les chaines d’info en continu et nous promettent le pire si nous ne conformions pas strictement à leurs directives.
Nos responsables politiques, gravement mis en cause pour leur gestion catastrophique de la crise sanitaire (hôpital en décrépitude, manque de médicaments, de masques et autres matériels de protection…) n’ont que le choix de se soumettre au dictat des autorités de santé.
Cette nouvelle Inquisition, ivre de son nouveau pouvoir, n’en finit plus de nous dicter nos comportements. Voilà qu’après l’assouplissement du « confinement » le 11 mai prochain, on nous promet, hors de tout principe fondamental de droit, de maintenir enfermées les personnes dites « vulnérables », malades et personnes âgées.
Dans quel but ? Celui de protéger les services hospitaliers d’urgence…
Evidemment lorsqu’on investit une catégorie de la population ou une corporation du pouvoir de contrainte à la place de responsables politiques démocratiquement élus, on obtient des mesures qui favorise les détenteurs de ce nouveau pouvoir.
Mais que fait on de nous, pauvres citoyens tétanisés par le risque de maladie et d’hospitalisation dans des services incapables de faire face.
Avons nous renoncé à tout ?
Aux droits de l’homme dont on se gargarise avec toute notre arrogance légendaire : la liberté, l’égalité entre tous les citoyens (quels que soient leur âge ou leur état de santé)
Aux valeurs de notre démocratie…
Nos ancêtres, à l’évidence plus courageux que nous ont risqué leur vie, l’ont donnée pour nombre d’entre eux, pour ces valeurs.
Et nous, nous y renoncerions lâchement en raison du « coronavirus » ?
Nous nous terrerions sans honte au fond de nos logis sur ordre de nos nouveaux dirigeants autoproclamés, terrorisés que nous serions par leur discours propagandiste ?
Je ne peux pas m’y résoudre.
Nous sommes un peuple libre et donc responsable.
Nous sommes responsables de notre vie et de notre santé.
Nous savons ne pas disposer, nous les profanes, des compétences nécessaires pour nous préserver d’une infection à ce virus, et, en cela nous avons besoin des conseils et des recommandations des médecins. Mais, en disposant, il appartient à chacun de nous de prendre les dispositions qui lui paraissent nécessaires, en conscience et responsabilité, fragilité prise en compte de nos services hospitaliers.
Nous devons refuser les mesures coercitives qui sont intolérables dans un Etat de droit et une démocratie dite avancée. »

Je crois que je vais arrêter d’écouter ma très chère radio pendant quelques temps, le temps en tous cas, que l’on nous parle d’autre chose que du Coronavirus: on n’en peut plus !  On n’en peut plus des affirmations pré-mâchées, pré-écrites par les conseillers de l’Etat et des conclusions toutes faites, dont l’objectif unique semble se confirmer : nous faire peur en premier, et arriver à nous contenir en deuxième.  On nous rabâche à chaque instant que le confinement porte ses fruits : qu’en sait-on ? ; peut être simplement le nombre de personnes atteintes diminuent parce que les Français prennent enfin l’habitude de se laver les mains et ne pas cracher sur ces voisins, et commencent à se faire une immunité. Là encore on nous assène des contradictions que personne, même pas un journaliste de votre radio, ne semble soulever : on nous dit (vous nous dites) qu’on ne pourra sortir de ce fameux confinement que lorsque l’immunité de la population sera suffisante : mais comment peut-on développer une immunité si l’on n’est pas en contact avec ce virus vu que nous sommes confinés !  Et l’on entretient la peur en nous assénant à longueur de journée les comptages des personnes décédées chez nous et nos voisins européens chez qui effectivement il y a beaucoup de décès. Mais jamais chez nos voisins européens chez qui il y en a moins (ni pour quelles raisons d’ailleurs).  Alors oui, le sondage montre que les gens sont en colère, et bien oui, nous commençons à être sérieusement en colère du discours contradictoire, de la non prise de recul face à une épidémie qui fera en France moins de morts qu’une grosse canicule ou que les cancers (entre autres) mais qui va détruire le petit commerce, la petite entreprise et l’artisanat.   

J’adore votre émission mais s’il vous plaît ne nous faites pas perdre notre temps avec l’interview de personnages politiques à la langue de bois bien pendue qui essaient de nous faire croire que le gouvernement gère magistralement et en toute transparence la crise pandémique alors que nous savons tous que les mesures barrières aux frontières n’ont pas été prises à temps en février et qu’on nous ment depuis le début sur la dangerosité, les tests, les masques, les maisons de retraite… Et qui en plus ont l’hypocrisie indécente d’applaudir un personnel hospitalier qu’ils laissent souffrir depuis des années et encore en ce moment.  L’Allemagne s’en sort mieux que nous : oui et on sait très bien pourquoi : discours clair, moyens au rendez-vous… Alors qu’ils prennent exemple au lieu de bavasser et d’essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les Français ne sont pas stupides à ce point (ils savent bien mettre un masque et repérer quand un masque est mis devant l’info)

Lorsque vous invitez quelqu’un pour écouter ses réactions par rapport au discours de notre Premier ministre, la moindre des choses, la moindre des politesses est de le laisser s’exprimer, de l’écouter. Je me demande qui peut être satisfait de la situation actuelle, je trouve beaucoup de journalistes très complaisants avec ce gouvernement. On nous ment, on nous a menti sur  beaucoup de choses, ce gouvernement n’a pas su et ne sait toujours pas nous protéger, mais je vous rappelle que votre travail de journaliste est d’informer la population, et non pas de défendre bêtement notre gouvernement par peur sans doute de représailles. Si vous en êtes là, je me permets de vous donner un conseil : changer de métier. Nous ne savons pas où nous allons, je sais bien que c’est difficile ! Mais nous savons tout de même que nous ne sommes pas suffisamment protégés. Nous ne trouvons pas de masques, nous n’avons pas de tests, on a laissé mourir nos personnes âgées dans les EHPAD, vous trouvez cela normal ? Nous ne trouvons pas de protections contre ce virus. Je ne fais pas de politique, d’ailleurs si j’en faisais j’en aurais honte. Je démissionnerais. Nous sommes gouvernés par des fonctionnaires formés dans les mêmes écoles, pour se sucrer sur le dos de la FRANCE. On attend, j’attends autre chose de la politique. Il faut que cela change.

Très déçu par le traitement de l’information, beaucoup de complaisance à l’égard de vos invités politiques, vos humoristes sont bien plus pertinents à leurs manières. Dorénavant je ne perdrai plus mon temps à écouter des blabla !!!  

Aujourd’hui, 67 millions de Français sont confinés. Cela signifie que pour sortir de chez soi, il faut pouvoir présenter une attestation dérogatoire de sortie. Première remarque, les Anglais sont également confinés mais il n’existe pas ce système d’attestation…Pourquoi ? 
 La crise actuelle est grave mais justifie-t-elle un confinement généralisé de la population ? Cette mesure extravagante porte gravement atteinte aux libertés publiques et à la Constitution française. Elle est absurde sur le plan sanitaire et désastreuse sur le plan économique. Une telle mesure n’a jamais été prise en France ni pendant les guerres, ni (à cette échelle) pendant les épidémies de peste. C’est une première dans toute l’Histoire de France !!!! 
 Je suis extrêmement surpris et, pour tout dire très en colère, du peu d’écho qui est fait sur ce sujet. 
 Le confinement est sanitairement absurde (la Suède et les Pays-Bas ne le font pas, l’Allemagne non plus, pas plus que la Turquie et un nombre considérable d’Etats américains). L’OMS ne le préconise pas et, je crois, le condamne. On constate que les EHPAD sont durement touchés (38% à ce jour du total des décès pour une population de 600.000 personnes) alors qu’ils sont confinés depuis longtemps. Il y a des problèmes spécifiques à traiter (tel que celui des EHPAD), ce que l’on ne fait pas ou très mal en consacrant tant de ressources au confinement généralisé de la population. 
 Le confinement est un désastre économique dont nous pourrions peut être ne pas nous relever. L’économie, c’est comme le sang qui irrigue un organisme. Réduire son flux à un tel niveau et aussi longtemps va avoir de très, très graves conséquences. Les quelques vies sauvées aujourd’hui (très peu si on compare avec les pays non confinés), ce sont des milliers de morts demain quand on ne pourra plus financer nos hôpitaux et la médecine en général. Avec quel argent pourra-t-on le faire? 
 Le confinement est un scandale (le mot est encore trop faible) au niveau des libertés publiques et porte atteinte à la lettre et à l’esprit de la Constitution. Je le répète, la France dans toute son histoire, n’a jamais connu une telle restriction des libertés publiques (liberté de travailler, de circuler, de simplement prendre l’air) y compris en 1940… 
 Il est désolant que ce message (qui bien entendu sera censuré) ne soit pas diffusé sur votre espace. Il est encore plus désolant que l’on ne donne pas la parole sur vos ondes aux personnes portant un message similaire. 
Nous vivons un moment extrêmement difficile. Lorsque tout un pays s’assoit sur ses principes fondamentaux, lorsque l’Etat ne respecte pas ses citoyens, c’est la confiance de toute la nation qui va être touchée. Qu’en sera-t-il, demain, de notre économie, de notre société, de notre pays ? Je crains hélas des temps extrêmement difficiles. 
 Nous sommes en train de semer aujourd’hui les graines du désastre. 

Je suis écœuré par votre partialité dans l’information de crise que vous travestissez en communication de crise : c’est une honte de parler de record d’audience concernant le discours de Macron : vous vous attendiez à quoi ? Faites plutôt votre boulot au lieu de servir d’agence de communication du pouvoir. Ou bien êtes vous leurs larbins ? Cette extase dans la voix du journaliste qui fait cette annonce est obscène : comme si on parlait de popularité ! Par contre aucune analyse sur la déresponsabilisation du gouvernement vis à vis de cette crise, bravo 

Arrêtez de répéter les propos du Président. Selon l’OMS, ce sont  bien les cas asymptomatiques qui ont été en partie la cause de cette expansion. Vous ne parlez pas assez des mensonges d’Etat révélés par Médiapart en particulier, sur l’absence de masques. Ce n’est pas du retard à l’allumage mais une absence de réaction, Mme Fontanel quitte le ministère de la santé le 31/1 le jour où l’OMS demande aux Etats de prendre des mesures, Mme Buzyn démissionne le 14/2, jour du premier mort en France… sans parler des interventions de la porte-parole du Gouvernement… On a beaucoup entendu également les annonces du MEDEF et autres organisations patronales pour continuer à dévaster le droit du travail. Pourquoi ne pas avoir entendu en guise de réponse à ces propositions rétrogrades, le retour à  L’ISF, la fin du CICE… 

Revenons aux choses entendues :  oui certains pays font mieux comme l’Allemagne,  là non plus ce n’est pas très honnête de laisser croire que la France a été la hauteur, peut-être à la hauteur d’autres pays à économie ultralibérale comme le Royaume-Uni.