Nous avons une fille en classe de CM2, comme tous les parents nous avons des interrogations sur la reprise de l’école.
Beaucoup de parents ne semblent pas être partisans pour cette reprise, voire les professeurs. Mais surtout sur quoi s’appuyer pour connaître les risques ?
A notre connaissance, le personnel médical qui a dû continuer de travailler pendant toute cette période a bien dû trouver des solutions pour faire garder leurs enfants.
Est-il possible d’avoir le nombre de cas répertoriés de Covid positifs sur : – les enfants du personnel soignant,
– les personnes en charge de la garde de ces derniers.
A savoir que les enfants concernés sont beaucoup plus exposés que le reste de la population sachant que leurs parents travaillent avec le virus !

Je m’intéresse à la façon dont les écoles pourront mettre en œuvre le retour des enfants en classe en respectant les consignes de l’état.
J’ai écouté jeudi midi je crois une émission avec trois maires, tous hostiles aux préconisations formulées par le Premier ministre.
Aujourd’hui, la chaîne a invité la Maire de Nantes, non seulement hostile à la reprise prévue mais aussi très caustique quant à l’enchaînement des prévisions de reprise.
Sera t’il possible d’entendre également quelqu’un qui expliquerait ce qu’il fait pour respecter les consignes, quels problèmes il rencontre et comment il les traite. Je ne voudrais pas faire de lien direct de cause à effet entre le traitement de l’information et les tendances montrées par les instituts de sondage mais je ne suis pas surpris qu’une majorité des sondés ne fasse pas confiance au gouvernement pour le déconfinement.
J’espère que la présentation que je ressens n’est en rien une stratégie politique.

J’interviens un peu tard, mais peut-être pourrez-vous relayer cette question une autre fois : Que pensez-vous de la responsabilité que l’on transfert aux familles de faire le choix de mettre ou pas leurs enfants à l’école. C’est pour moi très inégalitaire !! Cela fait transfert une responsabilité de l’État : ouvrir l’école pour tous, à une responsabilité individuelle : je mets ou pas mes enfants à l’école. Je n’en reviens pas ! Si l’Ecole n’est pas en mesure de garantir la santé à ces personnels et enfants, alors on ne l’ouvre pas ! C’est tout ou rien. L’école n’est donc plus obligatoire ?? Je suis vraiment perplexe avec cette décision. Pourriez-vous mettre en valeur des avis constructifs pour une ouverture des écoles que nous souhaitons, les maires veulent décider sans être responsables…

Merci à vos invités qui éclairent avec des mots très justes les réalités du terrain!
Pour moi, professeur des écoles en maternelle, l’école n’a tout simplement aucun sens dans ces conditions. Elle ne répond à rien de ce qu’elle devrait représenter.
Et toujours ce choix de regrouper en premier ceux qui sont le moins capables de respecter les gestes barrieres etc la distanciation.

Je suis enseignante et plus le temps passe et moins je comprends quelque chose à cette reprise! Vous parlez du protocole. On nous a dit que ce protocole n’était pas définitif. Le protocole définitif devait être disponible hier, il ne l’est pas. On nous a aussi dit que le protocole était à adapter aux situations locales. Nous n’avons aucune nouvelle de ces adaptations.
Donc, pour le moment, il n’y a aucune indication claire et définitive à 1 semaine de la reprise. Comment faire pour l’organiser dans ce cas ? Que dire aux parents?
De plus, le protocole qui circule est absolument intenable dans une classe. Quelle responsabilité des enseignants si des enfants sont contaminés?
Et dernière chose, je suis volontaire pour l’accueil des enfants de soignants et ce protocole indicatif n’est absolument pas respecté dans l’école où je vais.
Plus ça approche et plus tout ça me paraît flou… Pourtant, j’aimerais revoir mes élèves avant les vacances! Je trouve ça important.

Je suis directeur d’école élémentaire à Paris. Notre école accueille depuis le début du confinement les enfants de personnel soignant. Le ménage n’a pas été fait à fond depuis le début de ce confinement, une entreprise privée est passée 2 fois pour désinfecter les poignées de portes et autres points de contacts. Je ne pense pas que la ville de Paris soit en mesure de désinfecter toutes les écoles 2 fois par jour, ni même une seule fois. Il y a 2 agents de services dans l’école, dont une avec un enfant très jeune.
Laissons nous le temps de préparer un retour à l’école.

Le journal de 7 heures 30 ce matin démarre par deux sujets ;
1 Le ressenti du confinement sur la base d’une enquête de la CGT
2 La très difficile réouverture des écoles sur la base d’une interview d’un directeur un peu dépassé.
Le premier point n’appelle pas de commentaires puisque la CGT était citée, pour le second, est il vraiment impossible de trouver un intervenant qui rappellerait que les enfants ne risquent rien puisque les journalistes ne semblent pas l’avoir compris ?

Le virus a une durée de vie limitée alors pourquoi désinfecter des écoles qui sont fermées depuis 2 mois et séparer les enfants s’ils ne sont pas des sujets à risques. Discours pas cohérent

Je voulais juste savoir si l’antenne de France Inter est au fait de la reprise qui se prépare dans les écoles: à partir du 12 mai, chaque élève aura un espace de 4m2 dédié, espace dont il ne pourra sortir pour aller voir un autre camarade. Ce dispositif devra être reproduit dans la cour de récréation, voire au périscolaire.
Juste d’écrire ces mots, cela me terrifie. Je ne comprends pas que l’on sacrifie à ce point le comportement spontané de nos enfants sur l’autel de la sécurité sanitaire.
Quel impact psychologique de ce traitement sur nos enfants qui viennent déjà de passer 2 mois enfermés? Pourquoi tant de sécurité, alors que l’on nous a affirmé que les enfants étaient peu contaminants? Est-ce des mesures pour éviter tout risque de responsabilité?
Je m’étonne du peu d’échos de ces mesures sur vos antennes, qui au-delà de la nécessité de la reprise de l’école pour des raisons économiques et le hiatus sur qui portera la responsabilité d’une contamination au sein des écoles, aucun cas n’est fait sur les conditions qu’on nous demande de mettre en place.
De mon point de vue, c’est pire qu’une prison, je suis enseignant en maternelle et l’essence de cette école est l’échange, le partage. Comment partager quand chaque enfant sera cantonné à un espace? Et surtout, je sais que les enfants de 3 à 6 ans ne pourront jamais comprendre le fondement de ces mesures. Ils vont surement les accepter car ce sont des enfants mais ça risque fortement de les impacter car ils n’auront pas les ressources pour les comprendre. D’ailleurs, pourquoi les comprendraient-il puisque moi-même je ne les comprends pas.
Un enseignant de maternelle
Enfin pour terminer, je ne pense pas que l’on va cantonner chaque salarié dans un espace de 4m2 dont il ne pourra sortir pendant sa journée, alors réfléchissons un peu à ce que l’on va demander à nos enfants

Nouveau sujet d’interrogation…
en date du 28 avril 2020 le Haut Conseil pour la Santé Publique indique très clairement qu’il ne faut pas relever la température à l’entrée d’un lieu public, d’une entreprise. Ceci est aussi valable pour les écoles. Or il semble que le protocole de dé-confinement pour les écoles, prévoit bien cette mesure… Pourtant cette mesure est en contradiction avec certains principes de libertés publiques et de respect du secret médical, surtout elle semble improductive, voire contreproductive….

Je viens d’entendre que le gouvernement ne voulait pas d’une réouverture autoritaire !
Le préfet du Loiret menace les maires ne souhaitant pas réouvrir leurs écoles !!!???

Je me permets de vous contacter pour vous faire part de la situation inextricable dans laquelle un certain nombre d enseignants titulaires et contractuels et dont personne ne parle.
Pour cela je vais évoquer ma situation personnelle. Je suis professeur des écoles et j ai réussi en novembre 2019 les épreuves écrites du CAPES INTERNE (pour enseigner dans le 2nd degré). L epreuve orale prévue en avril a été annulée pour cause de pandémie. Depuis le Ministère campe sur ses positions et prévoit cette épreuve en septembre ou octobre (contrairement au CAPES EXTERNE pour qui l l’epreuve orale a été supprimée !!). Une épreuve en septembre implique, pour ma part, une rentrée de septembre dans une école avec tout ce que cela représente en terme de travail et d investissement (auprès de l équipe, des élèves et des parents) + une préparation SEULE à l l’epreuve orale. Tout cela ayant été précédé par du télétravail en confinement, une rentrée extrêmement tendue en mai, des révisions en été avec enfants à la maison et bibliothèques fermées! D autre part, si je réussis l l’epreuve du CAPES je devrais quitter mes élèves et les laisser à un remplaçant (certainement plusieurs tant il manque des effectifs) et me retrouver je ne sais où dans un collège en milieu d année. Si j échoue, je ne pourrai plus repasser le concours puisque le dossier Raep est à rendre avant fin novembre (impossible !). Nous sommes atterrés par temps de mépris pour nous qui enseignons depuis minimum 3 ans quand d autres qui n ont jamais enseigné ou peu se voient accordé l admission !! Merci de nous aider! Nous demandons au même titre que les autres que les admissibles soient tous admis!!!! Une pétition a déjà récolté 17000 signatures.

Oui votre intervenant pédiatre a raison quant à la reprise de l’école mais les mesures sanitaires indispensables et que je ne conteste pas sont incompatibles avec les principes de socialisation que l’on apprend à des petites sections de maternelle (3,4 ans). les maitresses appellent les parents pour les dissuader, l’école maternelle n’est pas possible dans ces conditions. est-ce que les maternelles doivent retourner à l’école?
Que faire? Merci infiniment

J’aimerais que vous preniez en compte deux choses:
1) le retour à l’école en primaire pour les CP CM2 du 12 mai au 25 mai aura lieu 4 jours sur 4. Mais ensuite après le 25 mai avec le retour des autres classes ce sera 1 jour sur 2 (1/2 classes). Vous l’avez encore une fois oublié ce matin (ministre de l’économie).
2)Les écoles en ZEP ont eu leurs classes de CP et de CE1 dédoublées. Mais cela s’est fait sans construire de nouvelles classes et en coupant en deux la classe avec une cloison. Dans ce cas il est faux de dire que le retour ne posera pas de problème puisqu’il ne faudra prendre que 7 ou 8 élèves du fait des contraintes d’éloignement physique.

Voici un extrait d’une courrier d’un directeur d’école primaire de la capitale:
« En classe, les enfants seront assis seuls, en rangs (sans se faire face) à une table attribuée à laquelle ils resteront toute la journée à distance des autres enfants et de l’enseignant.
L’enseignant ne pourra pas aider les enfants à moins d’un mètre de distance pour répondre aux difficultés scolaires ni corriger les cahiers avec les enfants.
Tout contact sera proscrit (le contact qui rassure, sécurise, protège et soigne).
Les enfants seront confrontés à des rappels constants aux règles sanitaires de la part des adultes voire à des sanctions s’ils ne respectent pas les gestes barrières et les distances de sécurité en « récréation » comme en classe. »

Quelle conséquence psychologique sur les enfants?
Est ce que les directeurs d’école de Paris souhaitent que les enfants ne retournent pas à l’école ? le mien étant en maternelle, c’est une pression et un stress énorme pour les parents merci de ce que vous faites bien à vous.

Les directives sanitaires pour les écoles, notamment pour les plus petits me semblent inadaptées et très maltraitantes. Elles pourraient être adapté en fonction des régions.
Faut-il transmettre nos angoisses, parfois complètement à côté de la plaque, à nos enfants.
N’est-ce pas pour soutenir le retour au travail de la population?

Je comprends bien qu’il est important que la France se remette au travail et je comprends aussi que certains français aient du mal à imaginer remettre leurs enfants à l’école… Donc ne serait-il pas possible de faire une pierre deux coups en remettant les nounous, filles au pair et autres assistantes maternelle avec des aides financières pour les parents et ainsi leur éviter d’avoir recours au chômage partiel pour garder leurs enfants. Merci

Ce qu’on ne dit pas c’est que pour beaucoup de parents ce n’est par rapport à la peur du virus qu’on ne remet pas nos enfants à l’école. C’est par rapport au protocole sanitaire, trop strict et anxiogène

Les émissions « Le Téléphone Sonne » du samedi 02 Mai, et le « Journal de 13h » du dimanche 3 Mai, ont utilisé le témoignage d’enfants pour étayer la thèse d’un souhait généralisé de désir retour à l’école formulé par les enfants eux-mêmes.
A défaut d’être déontologique ce procédé est il légal ?
Il est par ailleurs évident que ces  » prises de paroles  » n’ont rien de spontané et se font sous l’initiative (la manipulation) d’adultes dont il n’est pas fait état à l’antenne.
Il conviendrait également de s’assurer que l’enfant à bien compris : qu’il ne retournait pas dans l’école qu’il a quittée, mais dans des espaces nouvellement réglementés ou toute conversation se fera à deux mètres de distance au travers d’un masque et d’une paroi transparente et où tout contact et tout partage d’objet ou de mobilier est prohibé à l’intérieur comme à l’extérieur,
Qu’il aura, le cas échéant, la responsabilité d’avoir contaminé sa famille.
Remerciements anticipés pour votre réponse. Salutations distinguées.

[À ÉCOUTER] Samedi 9 mai sur franceinfo : La parole des enfants sur Franceinfo. Pour en parler au micro d’Emmanuelle Daviet, Julien Moch, rédacteur en chef à Franceinfo et Franceinfo junior. 
Pourquoi est-il important, en cette période de crise sanitaire et de confinement, de donner la parole chaque jour sur l’antenne de Franceinfo grâce à « Salut L »info ». 

Je pense qu’il faudrait prendre en compte l’équilibre psychoaffectif des enfants dans la réouverture des écoles élémentaires et maternelles tel qu’elle va se faire le 12 mai. Ce point n’est pas abordé dans les médias.
Quels parents sont d’accords avec une mise en place coercitive qui ne laisse pas de place à ce qui est nécessaire à l’enfant pour vivre et se construire. Qui imagine qu’un enfant va passer 8h par jour assis à sa place avec un minimum d’interactions sociales. L’avis de professionnels (enseignants, Atsem, animateurs, pédiatres, psychologues, éducateurs…) sur ce sujet serait bienvenu. Qu’en pense Mr Blanquer? Serait-il possible d’avoir son avis sur ce sujet et de l’entendre débattre avec ces professionnels?

Je me permets de vous envoyer ce mail car ce matin je me réveille avec de la tristesse et de la colère.
Je suis enseignante, et comme tout le monde je suis inquiète de rentrer le 11 mai.
Mais malheureusement, je ne suis pas une enseignante pas comme les autres!. Je suis enseignante dans une école privée hors contrat. Et pour ajouter , j’ose le gros mot, enseignante dans une école Montessori.
Je les cumule, n’est ce pas?
Cela fait plusieurs jours que le ministre donne ses directives. Mais jamais il ne parle de nous. Alors je sais bien que hors contrat veut dire sans aide de l’état et nous l’avons accepté (à contre coeur?).
Mais lorsque j’apprend que ma directrice a appelé la mairie pour avoir des masques, et que celle ci lui répond « non car nous ne sommes pas prioritaires sur les écoles communales ». Là j’ai la boule au ventre.
Est ce que ma vie vaut moins que celle de mes collègues de l’EN?. Sommes nous différents?
Il faut que le gouvernement réalise que nous sommes aussi des êtres humains et que lorsqu’il y a pandémie, nous sommes tous dans le même panier!
Est ce que école hors contrat signifie argent??? Loin de ça. Ceci est un cliché!.
Si nous ne pouvons pas ouvrir, si des parents ne sont pas satisfaits de notre proposition de protocole et d’accueil, ils peuvent ne pas payer.
Et qui sera là pour nous aider à garder l’école ouverte?
De plus, il semble que le maire ne peut prendre aucune décision pour nous?. Alors qui ? chacun se débrouille tout seul? Au risque de tout perdre?
En ces temps troublé, je pense qu’il faut créer une cohésion entre toutes les écoles, privés ou publiques.
Parce que là aussi nous risquons de créer des fossés.
Merci de m’avoir lue.
Cordialement, mais très inquiète et triste,
Une enseignante du privé

Je suis une fidèle auditrice de France Inter et une enseignante qui s’étonne du manque d’objectivité de la radio au sujet de la réouverture des classes: pourquoi annoncer ce matin 27 avril le déconfinement de l’Italie et commencer par un exemple de confinement et par la phrase « les écoles en Italie restent fermées car trop risqué »? Pourquoi n’inviter ou ne donner la parole qu’à deux enseignantes l’une d »école primaire, l’autre de collège toutes deux contre la réouverture (Journal de 13h)? Cette réouverture est aussi sociale et je ne comprends pas que France Inter ne défende pas cet aspect là aussi: des élèves sont en train de décrocher même parmi les volontaires pendant que d’autres ont l’aide de coachs privés,des élèves vivent des situations difficiles chez eux ou ne mangent pas à leur faim, des élèves sont angoissés pour la suite de leurs études..Ne pense-t-on pas non plus à ces parents qui ont besoin de travailler et qui n’ont pas les revenus nécessaires pour faire appel à une nourrice ou une babby sitter? Veut-on voir les femmes qui travaillaient, rester à la maison? Préfère-t-on voir nos adolescents dehors les mois de Mai et Juin retrouver leurs amis sans adultes pour leur rappeler les bons gestes car soyons certains que sans reprise de l’école et avec le déconfinement, ils vont sortir!
J’aurais aimé que France Inter proclame cela, aussi fort qu’elle le fait quand elle évoque le cas de l’Italie ou les risques liés au retour dans les écoles.

Ne serait-il pas préférable de préparer la rentrée de septembre: emploi du temps, trouver du personnel en plus pour garantir l’horaire complet aux élèves!!!! réfléchir au bac…. il y beaucoup travail et rien n’est préparé on improvise depuis le début. J’ai peur qu’en cas de reprise du virus à la rentrée on soit au même point

Ces maires et ces parents qui hurlent en disant que rien n’est prêt alors qu’il restent 15 jours , qu’ils sont prévenus depuis déjà 15 autres jours, et qu’ils devraient être en train de se retrousser les manches au lieu de flipper et de refuser d’avance la tache qui leur incombe. d’autant que la date peut très bien être repousser !

On aurait dû proposer le retour à l’école et se demander quelles sont les contraintes et comment peut-on les mettre en oeuvre et quand les écoles et les municipalités pourraient être prêtes et les plus sereines. Cela aurait pu rassurer tout le monde.
Je suis directeur d’école et j’ai des collègues qui dorment moins bien qui se réveillent tôt et se demandent comment ils vont ou peuvent appliquer ce pseudo protocole.

Mon fils est suivi par une AVS car il a des difficultés. Il se ronge les ongles. Comment respecter l’hygiène?

Incroyable , toujours à critiquer tout! Les gens ne sont jamais contents ont toujours des idées sur tout et toujours en opposition. Est-ce français ? Ancien Instit j’ai travaillé 19 ans à Jeddah au Lycée Français … proche de la Mecque on avait systématiquement des virus lors des pèlerinages … le conseil de gestion décidait de mesure strict d’hygiène ! Oui on peut manger en classe il faut savoir s’adapter . J’écoute, les enfants en garderie dit-il ! Quelle honte d’avoir des propos si insultants. On peut accueillir cela se prépare et il faut avoir confiance dans le professionnalisme des enseignants. J’écoute et finalement à la fin de l’émission on est perdu !

Je souhaite évoquer le problème du retour des enfants autistes TDAH dans leur classe Ulis ( 12 élèves ) .le protocole préconisant que les enfants ne pourront se lever se déplacer etc ce qui est impossible pour ce handicap …encore une discrimination ? A t on pris en compte certaines spécificités …ceux des enfants autistes souffrant de troubles d attention et d hyper activité ???et ces enfants ont besoin de reprendre …supportant déjà difficilement le confinement et toutes les contraintes … A t on consulté Madame Cluzel ? A t on tout simplement oublié encore une fois ces enfants différents ?

Pourquoi dans les pays nordiques les petits enfants sont capables de faire les gestes barrières et pas les petits français, sommes nous moins intelligents et je pense qu’ils apprendre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Enseignante dans une école alternative, la reprise est aussi un vrai casse tête. https://urldefense.com/v3/https://www.ouest-france.fr/education/ecole/le-danemark-rouvre-ses-ecoles-et-c-est-complique-6810019;!!B6IQPYr2rLEU!Bzn3vhMbXGv32GIrgSe1D0xDl7cLZQHSBqA1Fs68m3AmwWCnz7B1ton98CzEzTrjg8E$
au DANEMARK les enfants ont le droit de jouer à 2 à l’intérieur et à 5 à l’extérieur. Si au moins cela pouvait se faire, ce serait plus facile pour nous d’accueillir dans de bonnes conditions nos élèves.
Virginie

Si je peux aider des parents à retourner au boulot et surtout à le garder ce boulot en « gardant » leur enfant à l’école, alors OUI !
Parce que, figurez vous, qu’en « gardant » leur enfant, probablement que je ne vais pas pouvoir m’empêcher de faire une petite séance pédagogique !!!
vive les instits !

Certains points du protocole sanitaire étant inapplicables, pourquoi ne pas garder uniquement les gestes simples et applicables: lavage des mains, ventilation des classes, port du masque quand les élèves le supportent. Les écoles en Suède pour tous les élèves de moins de 16 ans sont restées ouvertes sans protocole sanitaire ingérable sur le terrain.

Quid des AESH???????? Et des enfants en situation de handicap pour lesquels les mesures barrières sont ingérables!

AESH en collège, je me pose la question de notre place auprès des élèves que nous accompagnons : comment maintenir notre travail : attention conjointe, pointage, reformulation et apartés, ainsi que prêt des stylos oubliés sont notre quotidien …

Que fait-on des enfants si on arrête l’école pour une rentrée en septembre

La date de reprise est prématurée, le conseil scientifique l’a dit.
Enseignante en maternelle je ne vois pas comment assurer l’enseignement et les gestes barrières auprès des élèves, et assurer l’enseignement à distance. Les autres pays retardent cette ouverture.
Trop de précipitation.. pour reprendre le travail ! L’école sera une garderie

Actuellement, j’entends beaucoup parler des retours à l’école et du manque d’organisation et de l’infaisabilité des protocoles par contre, je souhaiterais avoir comment nous, en tant que personnel animateurs d’accueil du périscolaire nous pourront nous organiser. Nous ne sommes pas dans le système des classes avec des tables et des chaises mais dans un rôle d’animation, de jeux d’échange après les temps de l’école.

Je suis une jeune retraitée et je pourrais aider bénévolement le personnel éducatif à toute tache, ne serait ce pas une possibilité pour renforcer l’aide aux enfants afin de respecter les procédures de distanciation.

Je suis cuisinier scolaire dans une petite commune, je ne comprend pas cette décision de ré-ouvrir les écoles avec des protocoles si lourds qu’il faudrai des mois pour mettre en place en temps normal. Si les protocoles ne peuvent pas être respectés et que l’on accueil les enfants qui sera responsable en cas de complication ? comment expliquer à un enfant que l’on est habillés, masqués et protégés de la tête au pied et lui non ? as-t-on un droit de retrait si il nous manque du matériel ou des moyens humains pour respecter les protocoles ?

Directrice en école maternelle, je suis affligée depuis quelques jours car comme l’a dit une collègue le protocole est l’inverse exact de ce qui est le fondement de la maternelle. Une question m’empêche de dormir depuis 3 jours : s’il n’y a pas de danger pour les enfants, pourquoi un protocole aussi strict ? Soit il n’y a pas de danger et le protocole peut nous permettre de fonctionner de façon humaine; soit il y a danger (ce que laisse penser ce protocole) auquel cas on n’ouvre pas les écoles. Accueillir les enfants dans ces conditions, c’est de la maltraitance !

Comment renoncer à nos fondements spécifiques?
Un virus doit il bouleverser nos gestes et nos façons de vivre millénaires?
Même si ce virus est dangereux il faut prendre le risque de vivre normalement. Je pense que les dégâts psychologiques encourus par ces gestes barrières (masques / sans contact) sont autrement plus dévastateurs que le virus.

Comment se fait-il que la réouverture des écoles dans les autres pays européens, Danemark, Allemagne, etc., s’est fait sans problème et qu’il n’y a qu’en France que des problèmes insurmontables surgissent.

Directeur en Lot et Garonne, j’ai ouï dire que des maires avaient informé la Préfecture de leur incapacité à ouvrir leur école. La Préfecture a dit qu’ils n’avaient pas le choix et refusé la fermeture. Qui décide ?
Par ailleurs, il n’y aura pas de pédagogie ou très peu, c’est le message de nos inspecteur : « Priorité au sanitaire, pas à la pédagogie »

Divorcé, père de 2 enfants scolarisés en CP et ce1 dans deux écoles différentes (RPI), en ald pour un lymphome contracté suite à une surexposition à des résidus de produits phytosanitaires lors d’un chantier de démolition d’une coopérative agricole départementale et donc reconnue comme personne sensible (immunodéficitaire), je tente de faire reconduire mon opposition quant au retour à l’école de mes enfants dont je n’ai pas la garde. Hors, l’inspecteur de l’éducation nationale a communiqué jeudi après-midi auprès de la maman de nos 2 enfants un avis favorable à ce retour en classe, compte-tenu des mesures de deconfinement à venir.
Qu’en est-il du « volontariat » en pareil cas ?
Qu’en est-il par rapport à l’état d’urgence prochainement reconduit ?
Comment se fait-il qu’on aille vers une autorisation de réunion de 10 personnes et qu’on autorise le confinement de 15 enfants dans une même pièce, hors personnel éducatif ?
Ne sommes-nous pas là en train de prendre un risque sanitaire quand à la re-création de nouveaux clusters et l’arrivée d’une seconde vague évaluée à 20 fois supérieure (au pire), comme ce fût le cas en 1918 lors de la grippe espagnole (importée par les soldats américains début 1918) et dont ce fût la seconde vague qui a fait le plus de décès ?
Merci pour vos réponses

En écoutant les gens, j’ai l’impression qu’il n’y a que des problèmes et jamais de solution. C’est toujours comme cela en France….

1- Pourrait-on avoir le protocole qui est proposé pour nous faire une idée par nous même ?
On va vivre cette situation pendant des mois.

2- Et pour ce qui est du nettoyage des locaux et des transports sans arrêt, ne va t-on pas créer des conditions pour engendrer des résistances bactériennes aux désinfectants ? ce qui serait encore un problème sanitaire supplémentaire de grande ampleur.

3- Ne pourrait-on pas assurer l’accueil pour les enfants dans des situations sociales compliquées, voire dangereuses pour eux ?

Enseignante à l’université, j’assure une continuité pédagogique importante pour les étudiants et en étant maman les cours de primaire de mes enfants et je fais une double journée.

Directrice d’une école rurale, je n’ai toujours pas reçu officiellement le protocole sanitaire.
Moi je pensais que comme les enfants n’étaient pas vecteurs, on pourrait rouvrir les écoles sans toutes ses contraintes. On nous aurait menti?

Le danger ne serait-il pas que cette réouverture hâtive, brève et désordonnée des écoles, rende ces lieux anxiogènes pour les enfants, alors qu’il doit être un refuge et un lieu rassurant ? Tout cela pour un mois ?