Mort de Guy Bedos

Merci à vous, France Inter… depuis ce matin,6h, je vous écoute… vous rendez un bel hommage à Guy Bedos, cet homme aux yeux doux, aux propos souvent aiguisés mais justes… Un grand monsieur…

Merci, Nagui, pour cette rediffusion… Il nous manquera et comme vous le dites, nous ne l’oublions jamais, jamais, jamais…

Merci beaucoup à Pierre Lescure, à Murielle Robin et à vous France Inter pour ces belles paroles si sincères. Moi aussi j’aimais beaucoup beaucoup Guy Bedos.
Merci Boomerang. C’est très émouvant de l’écouter, sa voix douce et rocailleuse à la fois. Un beau moment

J’ai écouté la Bande Originale ce matin. Tellement bien, Guy rigolait comme un enfant, il me manque tant.

Téléphone sonne du 27 mai : retour à l’école

Le principe fondateur de l’école pour tous est actuellement bafoué !
Le retour à l’école basé sur le volontariat est tout simplement scandaleux car source de grandes injustice et disparité. La tribune des pédiatres publiée dans le quotidien du médecin le 13 mai 2020 doit absolument être diffusée, pour un retour à la réalité avec bon sens et application des protocoles avec discernement ,car en l’état ces protocoles sont inapplicables, voire contre productifs à bien des égards.

Dans la gestion de cette pandémie, on a oublié les enfants. Le syndicat des enfants n’était pas présent lors des négociations des conditions d’ouverture des écoles avec le ministère.
Il est inadmissible que les enfants soient privés de ce lien social indispensable. J’ai vu des enseignants mettre le masque pour parler aux enfants et l’enlever pour discuter entre eux, tout le contraire de ce qu’il fallait faire.
Il est inadmissible que les enfants de petite maternelle et de crèche soient face à des adultes masqués.
On a aussi oublié les enfants dans la décision de fermer les parcs. Il faut les ouvrir pour eux.
On a aussi oublié les enfants dans le concept de plage dynamique et l’interdiction de parasol. Est-ce que faire un château de sable est dynamique ?
Ecoutez et invitez le professeur Richard Delorme de l’hôpital Robert Debré.

Après la catastrophe sanitaire, la catastrophe économique et sociale annoncée, il faut absolument éviter la catastrophe éducative. Mon enfant de maternelle ne peut pas reprendre l’école, les procédures sanitaires sont beaucoup trop strictes pour faire reprendre des petites et moyennes sections. Ces procédures ont-elles vraiment du sens à l’heure où le virus recule nettement et est quasiment inexistant dans le département où je vis ? En attendant les enfants les moins favorisés sont comme d’habitude les oubliés. On parle du CP, 6e… comme classes « importantes », n’oublions pas les autres !!

Directeur d’école, je vois à la télé des images hallucinantes d’élèves qui doivent se poster sur des croix dans les cours de récréation… Pour notre part, les élèves bougent sur la cour, jouent. Ils sont déjà dans une posture inhabituelle en classe et on devrait les empêcher de jouer aussi dans la cour… Des études scientifiques indiquent qu’entre enfants la contamination est moindre… A AUCUN instant on ne prend en compte le côté psychologique dans les instructions données aux écoles… De fait, certains collègues sont perdus !

Je suis maman dans une famille recomposée avec 4 enfants. Aujourd’hui nous ne pouvons pas remettre nos enfants à l’école car il n’y a pas assez de place. Je ne pourrais donc pas retourner travailler le 2 juin (étant serveuse dans un restaurant). Cela devient ingérable et très dur pour les enfants qui voient certains de leurs copains pouvoir retourner à l’école !! Cette rentrée n’est que de la poudre aux yeux… Alors qu’il suffisait de prendre une décision claire et équitable comme dans les autres pays d’Europe !

Outre le problème des locaux, il y a aussi le problème des enseignants qui n’ont pas repris parce qu’à risque (2 sur 6 dans mon école), et le manque de personnel pour faire le ménage dans les conditions du protocole drastique de désinfection des locaux (toujours dans mon école de 6 classes, il faut 5 personnes au lieu de 2 d’habitude… pour 4 classes ouvertes sur 6.

Nous habitons à Nantes et contrairement à l’auditrice précédente nous sommes admiratifs du système mis en place dans notre école primaire (Jean Jaurès en centre-ville) où les enfants sont accueillis deux jours par semaine avec des devoirs pour les autres jours et des professeurs présents sur tous les fronts et avec le sourire… Alors les situations varient sans doute selon les écoles mais toute la faute n’est pas à imputer à la mairie !

Je suis adjointe au maire en charge des écoles. Dans ma commune, sur 200 enfants scolarisés, environ la moitié sont de retour à l’école. Je voudrais réagir aux propos demandant que les mairies accueillent les enfants sur le temps scolaire : le temps scolaire dépend de l’Education nationale, n’est-ce pas à elle d’assurer l’accueil de TOUS les enfants sur le temps scolaire, en faisant appel, pourquoi pas, aux enseignants retraités, aux étudiants des iufm ?
Nous, mairies, avons déjà multiplié nos personnels pour accueillir les enfants sur le temps périscolaire et procéder à la désinfection des écoles. Là où deux personnes suffisaient pour assurer le périscolaire du matin et du soir, aujourd’hui 7 personnes sont nécessaires (pour que les enfants ne quittent pas leur groupe-classe, ne soient pas « brassés » comme le demande le protocole). Le personnel de nettoyage a été doublé et son temps de travail a également été augmenté. Nous n’avons pas les moyens humains et financiers d’embaucher sur le temps scolaire.
Les personnels des associations d’éducation populaire/centre aéré ont également été « réquisitionnés » pour nos besoins de périscolaire. Nous n’avons plus de marge de manœuvre.
Je voudrais rendre hommage aux directeurs d’école et aux DGS qui ont une tâche énorme pour mettre en œuvre l’organisation la moins mauvaise possible !

Jordan Bardella invité du grand entretien du 7/9 sur France Inter ce 28 mai

Vous avez reçu ce matin le député européen RN. Celui-ci a donné des informations fausses concernant les dépenses de santé du fait des « clandestins ». Vous savez que ces chiffres sont faux et vous n’avez pas rectifié. L’intervention de l’auditeur qui a suivi était trop imprécise pour rectifier. Vous êtes capable de réagir voire d’interrompre vos invités et à ce moment, rien ! Cela me laisse perplexe.

Je réagis au traitement journalistique de l’interview de Jordan Bardella. Il n’est nullement question de savoir s’il fallait l’inviter. De plus, son interview est exemplaire de quelque chose de plus profond.
Faisons court. Monsieur Bardella avance, en plus de son idéologie nauséabonde, des « faits » pour l’appuyer. Je veux parler de son argument sur le budget des hôpitaux de Paris, plombé, selon lui, par les soins aux clandestins.
Comment, cet argument a pu rester sans réponse ? Il a fallu d’un auditeur pour le questionner.
On n’invite pas un homme politique sans une équipe pour contester ses faits. S’il s’agit de l’extrême-droite, c’est encore pire. Le rapport à la vérité dans ces cercles est douteux et tout le monde le sait. En tout cas vous devriez le savoir.

Jordan Bardella affirme que la France est le pays le plus imposé au monde et aucun journaliste ne relève que c’est faux et qu’il s’agit des prélèvements obligatoires qui comprennent la santé, les couvertures sociales et les retraites qui sont privatisées dans certains pays et ne comptent pas dans ces prélèvements (USA…)

C’est vraiment navrant d’entendre ici autant de contre-vérités. Ce monsieur déclare des « vérités » qu’il est le seul à détenir. Taclez-le bon sang !
Les « clandestins » sont en passe de devenir l’origine des problèmes du système de soin. Comment peut-on le laisser dire cela ?

L’affirmation de Jordan Bardella attribuant « la moitié » du déficit (des hôpitaux?) aux soins gratuits des clandestins aurait mérité une réaction : lui demander à tout le moins ses sources, et peut être lui faire remarquer que ne pas soigner des gens qui vivent parmi nous n’est pas judicieux en termes de santé publique. Et maintenant que ça a été dit, répété encore plus fermement, j’espère que vous allez enquêter sur l’origine et la véracité de cette affirmation. On vous écoute tous les matins…

Assistante sociale pendant 15 au service des urgences de l’hôpital de Saint Malo, je voudrais rassurer tous les auditeurs qui ont entendu Jordan Bardella ce matin et qui ne connait pas la loi : tous les Français peuvent se faire soigner dans nos hôpitaux, et s’ils n’ont pas ouvert leurs droits à la couverture maladie universelle, l’équipe médicale alerte au plus vite l’assistante sociale qui fait le nécessaire… donc pas de concurrence avec l’AME des réfugiés !!!

Elisabeth Borne dans Questions politiques sur France Inter ce 24 mai

Comme c’est angoissant toutes ces non-réponses d’une ministre qui devrait nous donner des lignes directrices d’un projet politique dont elle devrait être au cœur de l’architecture.
Depuis 3 ans nous attendons, nous attendons…Tout est prétexte pour encore attendre. La crise sanitaire est le nouveau prétexte pour attendre les avis des scientifiques, des spécialistes, des français… Ils ne les connaissent toujours pas ? Mais eux-mêmes ont-ils un avis ?? Quelle angoisse !

Jean-Yves Le Drian invité du grand entretien du 7/9 sur France Inter ce 26 mai

Je me permets de réagir face aux propos de notre Ministre des Affaires Étrangères. J’ai une amie bloquée au Maroc depuis des mois. Elle devait rentrer quelques jours avant le confinement mais son vol a été annulé. Depuis, j’appelle depuis la France le Ministère, elle de son côté essaie d’en savoir plus auprès de l’ambassade française au Maroc, du consulat etc… Elle se fait rabrouer par un personnel dépassé par les évènements qui la plupart du temps n’en savent pas plus que quiconque. Dernièrement elle aurait eu vague de listes prioritaires et il semblerait que sa situation ne la place pas en tant que telle. Bref, je commence sérieusement à m’inquiéter pour elle car elle est épuisée et surtout elle se sent abandonnée comme beaucoup de ressortissants français encore bloqués à l’étranger.
Merci à vous pour la qualité de vos émissions.

Suite à l’intervention de monsieur Le Drian ce matin sur France Inter, je viens exprimer ma colère face à ces restrictions des 100 km.
En effet j’ai deux exemples concrets, dans mon entourage, de voyageurs non contrôlés à leur arrivée à CDG. Des passagers ont pu partir de Nouvelle Zélande ou de Washington la semaine dernière, rejoindre Paris via le Qatar pour l’une, et par vol direct pour l’autre, sans aucun contrôle à leur arrivée à l’aéroport de CDG. Puis ils ont pris les transports en commun pour la gare Montparnasse pour l’une afin de rejoindre Toulouse, et pour la Gare d’Austerlitz pour l’autre, afin de rejoindre Limoges et tout cela sans aucun contrôle de température, de quarantaine etc., donc aucune précaution n’a été prise, et ces personnes, après avoir passé 25 heures de vol depuis Auckland avec 350 autres passagers, côte à côte dans le même avion, ont pu ou peuvent encore contaminer les provinces françaises.
Pour ma part, je ne peux aller voir ma mère de 92 ans qui habite à 480 km de Paris et que je n’ai pas vue depuis décembre dernier !!!
Je suis donc le dindon de la farce, et votre journaliste devrait dire à Monsieur Le Drian que les frontières ne sont absolument pas fermées ou même contrôlées. Et ce ne sont que deux exemples connus, quid des autres passagers qui n’ont pas non plus été contrôlés ?!
De plus beaucoup de personnes font des allers-retours constants avec leurs résidences secondaires de l’Ile de Ré, d’Oléron ou de Bretagne sans jamais être contrôlés ?!
Donc on ne contrôle pas les riches dans ce pays ?! Ignoble passe-droit … pauvre France !

Je réagis concernant les paroles de M. Le Drian sur votre antenne je suis bloqué depuis le 20 mars et je ne suis pas d’accord avec lui où-a-t-il trouvé 200 avions pour rapatrier 30000 personnes antérieurement il avait dit 150 pour les mêmes 30000 donc 50 de plus ? Je suis bloqué depuis le 20 mars et inscrit sur la liste d’attente en avril pour le consulat d’Agadir seulement 8 avions sont partis de Marrakech et en mai toujours pour la région d’Agadir des avions les 6,14, 22 avec 120 personnes par avion 1 avion prévu le 28 mai et un autre le 3 juin il y a plus de 2000 personnes sur la liste d’attente au consulat d’Agadir et il y a les consulats de Casablanca Marrakech Tanger fez. J’ai rempli 5 formulaires car il faut en remplir un à chaque fois et toujours pas de nouvelle ? Je crois qu’il devrait prendre ses informations directement sur place auprès des personnes toujours bloquées il aurait la réalité. Mais comme ils ne sont pas à un mensonge de plus.

L’Etat va-t-il aider les entrepreneurs français de l’étranger, grands oubliés des dispositifs d’aide nationaux et pourtant relais essentiels des entreprises françaises de nombreux secteurs, pourtant ambassadeurs de notre culture. Sans aide, ils feront faillite et rentreront en France où il faudra les aider (aides sociales, PUMA, etc.). Aidons-les là où ils sont, ils sont bien plus nécessaires et utiles !

Les masques 

Bonjour, pour rebondir sur une phrase de votre journaliste à son invitée : nous ne portons pas des masques par peur de l’autre, mais pour protéger les autres (le masque empêche les projections), et ça change… tout !

Pourquoi votre journaliste ouvre l’entretien en exposant que nous sortons masqués car l’autre représente toujours un danger alors que les masques type chirurgicaux sont portés pour protéger autrui – donc soi – même dans un cercle vertueux ?

Élections municipales (2nd tour) – Tel Sonne dimanche 24/05

Pour aller dans le sens d’une auditrice : je ne comprends pas comment on ose organiser ce second tour dans les écoles, alors que les enfants n’y sont pas accueillis. Pour ma part, à Paris, à peine 10% des enfants (25 dans une école de 250), à cause du « protocole ». Combien d’électeurs vont passer dans cette école ? La non-reprise de l’école est une catastrophe pour beaucoup d’enfants, de familles, une rupture avec le « pacte républicain » qui repose sur l’école pour tous… ce second tour est pour moi une mascarade de démocratie. Je n’irai pas voter, pour la première fois de ma vie.

Est- ce que la France va enfin, en 2020, devenir une vraie démocratie et se mettre comme dans la plupart des pays modernes et démocratiques au vote par correspondance ?
Fin de ses discussions oiseuses et stériles de la vraie démocratie !!!
Pour ces élections ce n’est pas possible, MAIS PAR PITIE, PARLEZ-EN QUE CA SE FASSE DANS LE FUTUR !

France Inter, sans parti pris ? Ce matin, aux informations de 9h, trois avis négatifs de personnes qui n’iront pas voter aux municipales ! Et aucun avis positif ! Il y a bien des personnes qui doivent être enthousiastes de pouvoir, enfin, aller exprimer leur vote ! Et même, qui vont « braver » les difficultés actuelles et les risques sanitaires, voulant avant tout remplir leur devoir de citoyen !

La météo 

La météo sautillante de la journaliste alors qu’elle annonce des températures de 29° au mois de mai, annonciatrices d’une catastrophe climatique, est profondément déprimante. N’est-il pas possible de réinterroger ce métier ? D’en faire un vecteur de sensibilisation ? D’élargir la perception de la météo et de revoir ce qu’est le « beau temps » ? D’être cohérent avec les convictions de la radio ?

Au lieu d’entendre sans arrêt « alerte coronavirus » sur France inter, quand entendrons-nous « alerte réchauffement climatique » !
Il fait déjà des températures torrides en méditerranée orientale, il n’a pas plu dans le Nord de la France depuis 2 mois, tous les signaux sont au rouge foncé… alors qu’est-ce que vous attendez ?
Au lieu de ça, le bulletin météo se réjouit tous les jours du « beau temps » (mais pour qui ?), l’émission « la Terre au carré » ne parle que du virus… qui a phagocyté depuis plus de 2 mois toutes les émissions d’informations de France inter.

La présentation de la météo (pas seulement sur Franceinfo) semble aller en sens unique pour peut-être penser que seul le beau temps, et donc le soleil sont les bienvenus. Or, il semble qu’une bonne partie de la France souffre de la sécheresse. Il faut de la pluie (en grande quantité) pour que les nappes phréatiques soient alimentées, que les rivières ne disparaissent pas. Pour l’agriculture et pour les jardiniers, il faut de l’eau pour que poussent légumes, fruits etc. Si ces conditions ne sont pas remplies, pas de fruits, pas de légumes ou en moindre quantité et donc hausse des prix donc des consommateurs qui râlent (esprit bien français), ou achat à des pays étrangers alors qu’on nous serine de manger local. Éventuellement restriction d’eau et là aussi, les Français vont râler. Certes, il ne faut pas mécontenter ces mêmes Français qui vont partir en vacances, mais même en temps normal, les présentateurs météo semblent regretter d’annoncer des averses (on nous dit parfois « une averse », halte là, c’est déjà trop ! ou un coup de tonnerre). Et il semble difficile en hiver, d’avoir de la neige avec des températures positives (bientôt, avec le dérèglement climatique, il n’y aura plus de neige, les présentateurs météo seront contents de ne pas annoncer du « mauvais temps !!!!). Météo rime aujourd’hui avec temps toujours beau, sinon c’est la catastrophe. Mais elle arrive la catastrophe et nous en sommes responsables. Alors arrêtons de penser qu’il faut qu’il fasse toujours beau, nous allons en payer les conséquences.

19 à Malo-les-Bains et 28 à Marseille, soit ! ça peut réjouir, les uns et les autres… mais nous nous voyons sur le site, avec un parapluie, or, il ne pleut pas dans les Hauts de France, l’Est annonce des difficultés. Les champs, qui sont depuis longtemps sans humus, présentent en beaucoup d’endroits des crevasses de la taille d’un pouce, ce que nous ne voyions pas avant août dans le monde d’avant. La météo du jour est la résultante d’un cycle. Pluie, infiltration, soleil, évaporation, condensation, nuages, pluie. Pardonnez-moi d’être schématique.
La météo n’est pas le climat, mais pour autant, lorsque je vois votre sourire, admirable, et que je n’entends pas le mot pluie, je frémis… ne faudra-t-il pas évoquer, parfois, l’absence de pluie non pas comme seulement un bien pour les plagistes de La Grande-Motte ou ceux de Malo, mais aussi comme une difficulté qui se traduit par, la sécheresse, le mauvais état des nappes, voire leur mauvaise qualité par la concentration des pesticides et autre molécules exotiques… ? Alors, s’il vous plaît, de temps en temps une météo pour les nappes. Nos concitoyens, doivent entendre le mot sécheresse, dont n’en doutons plus, nous portons la responsabilité…

Il l’a dit !!!!
Cet auditeur que nous venons d’entendre dans “Grand bien vous fasse” à raison. Oui s’il vous plaît ne dites plus qu’il fait mauvais temps quand il pleut et beau temps quand il fait chaud et même avec un temps caniculaire.
Merci beaucoup belle journée ensoleillée et vive l’eau et la pluie aussi !

Excellente réflexion de l’auditeur qui exprime de façon magistrale sur le répondeur son  » indignation  » par rapport à la présentation de la météo.
Je souhaiterais si cela est possible, l’avoir, transposé par écrit.
En effet le beau temps qui perdure finit par détériorer tout ce qui existe, plus particulièrement la nature dans son ensemble, mais aussi les matériaux dit inertes qui en réalité ne le sont pas.
Seul l’humain vivant d’une façon citadine associe l’ensoleillement au beau temps.
Ma grand-mère avait l’expression ou le dicton approximatif qui suit pour avoir la mesure des choses :
Le beau temps (météorologique) est un bon temps qui ne perdure pas.
Je trouve votre émission Grand Bien vous fasse diversifiée, agréable et intéressante.

Chiffres coronavirus

Je suis surprise de vous entendre dire que la Suède a dépassé la proportion nombre de morts du Covid/population (soit 4.000 morts pour 10M d’habitants) quand la Belgique annonce + de 9.000 morts pour 11,5M d’habitants (voir lien https://www.info-coronavirus.be/fr/news/198-nouvelles-infections/) alors que le pays a confiné sa population comme ses voisins, contrairement à la Suède. Aussi, la comparaison entre les décomptes/pays semble faussée tant chaque pays a compté ses morts différemment, notamment la prise en compte des morts en maison de retraite…

Les chiffres du coronavirus donnés dans les différentes émissions d’info ne mentionnent jamais (ou de façon rarissime) le ration nombre de victimes/nombre d’habitants dans le pays concerné. Ne devrait-il pas être la base de toute comparaison/classement ? 1000 victimes pour 100 000 habitants n’est pas équivalent à 1000 victimes pour million d’habitants. Pourtant jour après jour nous entendons que tel pays est le plus/le moins touché car X victimes sans aucune relation avec son nombre d’habitants. Ce n’est sans doute pas de la désinformation mais ce n’est pas non plus de la bonne information pertinente.

J’ai très souvent entendu dans les bulletins d’information que les Etats-Unis était le pays le plus touché par le Covid-19, ce qui est faux. C’est le pays qui a le plus de victimes mais ramené à sa population de 330 millions d’habitants, c’est loin d’être le pays le plus touché.
Cette fausse information relève-t-elle d’un anti-américanisme primaire ?

Votre conclusion est pour le moins expéditive. En effet, quel est le profil type des personnes décédées du COVID-19 qui émerge des statistiques actuelles ? Plutôt des hommes, d’âge médian 84 ans, présentant à 66 % une ou plusieurs causes de comorbidité, et vivant, pour la moitié d’entre eux, dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Dépendantes (source Statista.com). Les plus de 60 ans en France, exercent encore une activité professionnelle, vivent chez eux (ouf !), ont le bonheur d’être devenus grands-parents, en moyenne à 54 ans, sont plébiscités par ¾ des parents (leurs enfants) pour l’aide qu’ils leur apportent, constituent 75 % des bénévoles investis au sein d’associations caritatives et … de plus, veillent sur les arrière-grands-parents, placés en EHPAD, qui eux font partie de la tranche d’âge touchée à 71% par ce virus. Les médias ont mélangé allègrement deux générations et en assimilant les plus de 60 ans aux personnes du grand âge, votre chronique a carrément sauté une génération.

J’ai entendu aujourd’hui dans un des journaux de France Inter que, même avec 100 000 morts, le taux de décès du Covi-19 aux Etats-Unis restait proportionnellement plus bas qu’en France ou en Italie. C’est vrai globalement, mais cela masque d’énormes disparités entre les taux de mortalités comparés des différents états du pays : par exemple dans l’état de New York, le taux de décès par Covid-19 est un des plus élevé au monde avec presque 30 000 décès pour 19 million d’habitants soit 1579 /million alors que la Belgique est à 810 /million, l’Espagne à 580 / million et l’Italie à 547 / million.
Mes sources : COVID19 dashboard, John Hopkins University, worldometer coronavirus update live.

La livraison des journaux

Je suis heureuse de retrouver petit à petit les journaux d’information de France Culture. Mais je m’étonne que, sur cette chaîne, ou sur les autres, il soit à peine fait mention des problèmes de distribution de la presse écrite. N’habitant pas la région parisienne, je ne trouve chez les marchands de journaux, ni les hebdomadaires, ni les quotidiens, hormis les quotidiens régionaux, et ce depuis plus de 2 semaines. Et la semaine prochaine, il n’y aura peut-être pas de mensuels. Vous parlez abondamment de divers secteurs en grande difficulté, mais pas de celui-ci. Il est vrai que cette crise-là n’est pas liée au coronavirus !

Aucune information à l’antenne de France Inter sur l’absence de journaux nationaux et de magazines dans les points de distribution de la presse en France ? En tant que citoyen cela m’interpelle et pourquoi pas vous, le principal média d’information radio ? Parce que Paris n’est pas touché ? Il est insupportable de n’avoir pas accès à la presse écrite en France et c’est sûrement plus intéressant et important que d’entendre en boucle que tel ministre va cumuler ses emplois, comme si c’était nouveau ! Quand pourrons-nous à nouveau lire la presse en dehors de Paris ?

France Bleu a largement couvert la crise traversée par Presstalis, jusqu’aux récentes grèves qui empêchent la distribution des journaux dans beaucoup de villes en régions. Les articles sont à retrouver sur le site Internet de France Bleu. 

Les difficultés de l’entreprise Presstalis ont été évoquées par Sebastien Paour sur France Inter dans le Journal de 19h le 25 mai et par Alexandra Ackoun le 15 mai dans le Journal de 19h également. 

Sur France Culture, la journaliste Fiona Moghaddam a exploré les difficultés de la presse papier et évoqué la situation de Presstalis dans un article à lire sur le site Internet de France Culture

Les EHPAD 

Les visites des proches
J’en ai marre !!
Depuis plusieurs jours on entend à la radio la réouverture des plages, des restos, des bars, des jardins, de l’augmentation des 100 km alors que maman hémiplégique et aphasique depuis janvier est à moins de 10 km de chez moi (Lyon) et je ne l’ai vu qu’une fois depuis début mars pour son entrée en Ehpad cette semaine. Mon père hospitalisé depuis une semaine est interdit de visite. Il est temps d’assouplir les consignes de confinement de ces établissements et de nous permettre de retrouver nos parents. Il s’agit d’une question d’humanité et non pas de confort. Alors j’espère que le premier ministre n’oubliera pas ce soir ces personnes si isolées qui ont énormément souffert d’isolement et de solitude durant ces mois.

La prise en charge des malades
Dans les hôpitaux les gens atteint du covid19 meurent alors qu’ils sont en coma artificiel assistés de respirateurs, avec une équipe de soignants autour d’eux. Dans les EHPAD il n’y a pas de respirateur les gens ne sont pas en coma artificiel cela veut-il dire qu’ils meurent conscients et asphyxiés ?

Concernant la situation des personnes âgées et leur prise en charge en EHPAD, l’émission « Les pieds sur terre » sur France Culture s’est intéressée à l’impact de la crise sanitaire, « [révélatrice] du manque des moyens chronique auxquels font face ces établissements« . A réécouter ici. 

L’impact économique de la crise sanitaire 

Une des conséquences dont on ne parle jamais, peut-être parce qu’elle est quelque peu morbide, c’est l’économie qui va être réalisée par les Caisses de retraites et en particulier par la Sécurité Sociale. C’est effectivement délicat d’aborder ce sujet mais il ne peut être occulté quand on parle du budget de l’Etat. Outre l’énorme diminution du versement des retraites, il ne faut pas non plus passer sous silence les héritages, les successions où l’Etat vient allègrement prendre ses importants pourcentages. A ma connaissance je n’ai jamais entendu les journalistes Radio France des choses analyser cet aspect des choses qui me paraît intéressant.