Vous avez reçu ce matin Mr Bernard-Henri Lévy qui s’est permis de nous cracher son mépris en fustigeant notre supposée soumission servile pendant le confinement et aujourd’hui encore. Il a beau jeu de critiquer ceux qui ont honteusement profité de la crise. Que fait-il d’autre en publiant ce pamphlet qui ne l’honore pas, mais qui va l’enrichir un peu plus ???? 
Et d’abord qu’est-ce qu’il en sait ce Monsieur, il était où pendant que nous prenions des risques personnels pour assurer tout ce qui avait besoin de l’être ????  
En ce qui me concerne j’ai 64 ans, je suis directrice d’école et j’ai été tout le temps sans masque avec les enfants de médecins et aujourd’hui je me bats pour essayer de trouver des solutions pour accueillir le maximum d’enfants dont les parents sont épuisés ou contraints par leurs employeurs au présentiel, et ce malgré un protocole sanitaire démentiel. 
Je ne suis pas dans la servilité, je suis dans la résistance active pour que nous puissions continuer à grandir ensemble en humanité.  
J’espère ne pas être la seule à avoir été scandalisée par ses propos. 

Je suis soignant et j’étais en première ligne face à la situation apocalyptique des Hôpitaux face au COVID 19. Comment peut-on remettre en cause les actions de santé publique mises en place pour limiter la propagation du virus ? Cet appel à la désobéissance des consignes de spécialistes de la santé est criminel. Car chacun son domaine de compétence. Que M. Bernard-Henri Lévy le dise aux milliers de mort en France C’est une effroyable tristesse d’entendre ces propos.

Je suis médecin-réanimateur. Il y a une discordance entre ce qui s’est passé sur le terrain et le discours de M. Levy.
Le monde a redécouvert la « mort » au travers de cette épidémie. La culture occidentale tend à effacer le risque de mourir au profit de la jouissance de la société de consommation, la menace réelle fait prendre conscience de ce questionnement. Cela a évolué en mouvement de panique parce que nous faisions et faisons encore des pas dans l’inconnu face à ce coronavirus.
La société était déjà mondialisée avant l’épidémie. L’impact de l’épidémie n’est que le reflet de cette mondialisation. C’était déjà fou et effrayant à ce moment.
La sous estimation de cette épidémie a empêché des gestes simples pouvant éviter le confinement. Mais cela n’a pas été pris en compte par « choix politique » et donc le choix du confinement restait la seule chose à faire à cette étape. Mais les gestes barrières n’étant pas dans la culture occidentale, cela a un impact plus important. Au Japon, les personnes malades portaient spontanément des masques dans les transports pour éviter de contaminer les autres. Quand les occidentaux ont découvert cela, la première réaction était « ils ont peur d’attraper des microbes ».
Les gestes culturels ont un sens mais un sens qui évoluent comme une société évolue. Nous ne prenons plus de bain habillé.
Il faut probablement associer plus les gestes à un aspect de bienveillance envers autrui et non de sauvegarde de soi même. D’ailleurs les masques chirurgicaux sont là pour protéger les autres et non soi même en premier lieu.
Les gestes de bon sens ont du sens. Dans mon service de réanimation comme dans celui où je travaillais précédemment, il était d’usage de ne pas se serrer la main. Par contre, en cas de rencontre en dehors du service, l’usage change. Les gestes sont à adapter aux situations.
Il y a eu une réelle situation critique dans les hôpitaux et en particulier dans les services de réanimation. L’usage d’un hôpital militaire de campagne dans l’Est n’est pas anodin comme signe.
Je ne vois pas le pouvoir médical essayant de dominer. Depuis la gouvernance « Bachelot », la responsabilité des établissements et la tarification à l’acte ne sont pas les seules réalités. LA réalité est que notre système de santé fonctionne avec une enveloppe fermée mais qu’aucun politique n’assume cette décision. Un enveloppe fermée veut dire des moyens limités. Les moyens limités imposent aux personnels en bout de chaine de devoir faire des choix.
La crise sanitaire a mis en évidence ces manques de moyens. Mais en quoi ne s’agit il pas d’un choix politique ? 
C’est une décision politique d’attendre pour le confinement et permettre le vote du premier tour des municipales.
C’est un choix politique d’écouter les ARS.
C’est un choix politique d’aller voir les médecins médiatisés.Mais il y a eu peu de paroles données aux médecins de terrain. Certes, il y a une forme de devoir de réserve pour éviter la panique mais en conséquence, il n’a été mis en avant que les plus médiatisés ou médiatisables. 
C’est un choix politique de faire imposer aux établissements des mesures sanitaires comme des ouvertures de lits en catastrophe avec des moyens dégradés.
C’est un choix politique de ne pas assumer la saturation des lits de réanimation.
C’est un choix politique de ne pas assumer les morts en cas de non confinement.
Le virus ne changera rien à terme,  dès la décroissance, il était déjà question de restreindre à nouveau les effectifs paramédicaux.
La démocratie est déjà dominée par le monde de la finance. Le pouvoir médical n’existe pas en soi. Il s’agit de choisir ce qui acceptable sanitairement ou non.
Il ne s’agissait pas de docilité mais de répondre de façon « sociétale » face à un risque. C’est comme accepter ou non la vaccination contre la grippe pour éviter que les plus fragiles ne meurent.
On  fait payer aux soignants des choix qui nous ont été imposés.
Si il y avait un parallèle entre l’épidémie du coronavirus et le réchauffement climatique, que faudrait il choisir ?
Il ne s’agit pas d’oublier les autres, simplement l’esprit humain sous la peur panique, a un champ de vision restreint.
Il revenait peut être aux philosophes, de soulager cette peur et pas seulement aux politiques ou aux médecins.
Merci de votre attention.

Merci encore pour l’éclectisme dans le choix de vos invités (à la réserve près de la FNSEA omniprésente au détriment d’autres syndicats agricoles du type Confédération paysanne par exemple complètement absente), mais quel vent frais d’entendre Bernard-Henri Lévy ce matin avec son propos, comme lui je n’en peux plus de l’univers de précaution qui est en train de nous dévorer – même s’il ne s’agit pas de faire n’importe quoi non plus – Merci, ça m’a fait du bien ! 

J’ai été un peu surpris d’entendre Bernard-Henri Lévy parler comme si c’était évident d’une « épidémie de terreur » et de constater qu’aucun de ses interlocuteurs n’a réagi à ce terme de « terreur ». Pour ma part, je n’ai jamais ressenti de « terreur » (ce qu’on peut ressentir, je suppose, si on est pris sous un bombardement), ni même de « peur » (ce qu’on peut ressentir quand on sait qu’un bombardement va avoir lieu ou qu’on va chez un médecin qui doit vous annoncer le résultat d’un test sur le cancer) : je parlerais plus simplement d’« appréhension raisonnée », et pour moi l’expression la plus appropriée durant cette épidémie, c’est « Va falloir faire gaffe ! ». Je pense que la plupart des gens ont été et sont dans le même cas, sauf ceux qui ont pensé que tout ça n’était qu’une blague, qui n’éprouvaient que de la rage à l’idée de « se faire avoir », ainsi que les gens chez qui « on ne pense pas, Monsieur, on ne pense pas ». Ce qui a donné les apparences de la « terreur », d’un monde soumis à une quelque chose de terrorisant, c’est la généralisation de mesures qui ont donné aux villes l’apparence de villes sur le point d’être bombardées (quand tout le monde est aux abris). Mais ce n’était qu’une apparence : je crains que Bernard-Henri Lévy ait pris cette apparence pour une réalité qui n’existe que dans son analyse beaucoup trop excessivement hyperbolique (c’est un euphémisme) ! Par ailleurs, bien que je ne pense pas qu’il faille renoncer pour toujours à se serrer la main, je ne suis pas sûr qu’il s’agisse d’une façon républicaine de se saluer. Il faudrait analyser le serrement des mains, mais il peut signifier d’autres choses (par exemple, dans la procédure très proche du « tope là ! », qui n’avait rien de « républicain », c’était une façon de s’engager dans un contrat d’ordre commercial, donc asymétrique). 

Qui est ce Monsieur pour avoir autant de certitudes au sujet de cette pandémie et des décisions prises sur le plan politique et sanitaire. Pourquoi n’a-t -on pas posé la question de savoir comment il aurait fallu s’y prendre. maintenant, on peut se redresser,on serait « presque » sorti d’affaire et alors on critique du haut de sa popularité. Pourquoi ne lui a-t-on pas opposé combien les Français au lieu, pour beaucoup de se recroqueviller ont fait preuve de générosité et d’ouverture aux autres en s’inquiétant de personnes que certains ne connaissaient pas auparavant?; pourquoi ne lui a-t-on pas dit que ces Français ont versé une part de leur salaire pour venir en aide aux plus défavorisés? pourquoi ne lui a-t-on pas parlé des prises de consciences révélées par ce confinement , cette créativité, cette mobilisation à faire preuve d’humanité etc….etc…M. B.H. Lévy a été aveugle pour dire que l’égoïsme a été favorisé. Ne faudrait-il pas sur le plan journalistique éviter de se faire piéger par les beaux discours opportunistes de personnes bien en vue qui instrumentalisent les événements à leur profit.

Enfin un discours qui nous ramène à la vie !!! Ouf !!! En effet le Président de la République a eu tort de parler de guerre, oui les médias nous ont entretenus dans la peur, sans parler d’autre chose, de comment ne pas avoir peur par exemple. La peur en effet est mauvaise conseillère. En effet pourquoi nos médias ne s’interrogent pas sur notre incroyable acceptation de la mise sous confinement? Enfin entendre autre chose que la peur, pourtant je trouve souvent Bernard-Henry Lévy imbu de lui-même et parfois très agaçant dans ces certitudes 🙂 et là, je trouve qu’il nous ramène à des fondamentaux. Bravo !

Recevoir Bernard-Henry Lévy c’est trop. Lui qui vit entre Paris et le Maroc faisant fi du réchauffement climatique. Il a une vie tout à fait artificielle héritier riche philosophe médiocre. Pour qui il se prend ? Les villes sans bagnoles et sans Bernard-Henry Lévy c’est super.   Bernard-Henry Lévy est méprisant. Il comprend et nous nous sommes analphabètes !! Marre de ces gens qui vivent hors sol et donnent des leçons de morale INSUPPORTABLE.

Alors qu’il avait disparu de l’espace médiatique depuis plusieurs années, France Inter offre près de 25′ à un Bernard-Henry Lévy qui n’a rien à dire (sauf qq considérations tout juste dignes « du café du commerce », considérations de pseudo philosophes). Que Bernard-Henry Lévy soit le chantre de la vacuité cela n’est pas nouveau et après tout, vous auriez pu le laisser dans son coin (in angulo cum libro). Mais qu’en cette période France Inter nous l’impose à cette heure de grande écoute c’est bien dommage ; pendant la période de confinement (subie certes mais active et innovatrice pour votre Radio) France Inter nous avait proposé bien mieux. Les belles pensées ne manquent pas.

Je suis outrée d’entendre M. Bernard-Henri Levy. Je pense que c’est une personne qui exploite autant que bien d’autres le COVID et ses conséquences pour tenter de vendre son livre.  Vous citez des extraits du livre et laissez les commentaires à Mr Bernard-Henri Lévy, c’est un peu juste !!

Merci M. Henri-Levy pour votre position. C’est ce que j’exprime depuis plusieurs semaines en me sentant coupable et jugée. Nous sommes endoctrinés par les politiques, relayé par les journalistes qui entretiennent la peur du virus et de l’autre. C’est grave. Où est l’humain ? Merci monsieur pour votre intervention.

Qu’a fait Mr Levy pendant le confinement qui critique le fait qu’on ait écouté les médecins, et qui reproche aux politiques de les avoir laissé « prendre le pouvoir » ! les médecins n’ont pris aucun pouvoir si ce n’est celui de soigner

Bel enfoncement de portes ouvertes de  Bernard-Henry Lévy … Croit-il qu’il est le seul à avoir une vue  »différente » de celle promue par la quasi intégralité des politiques, de la presse etc… ?  »Les gens »… Les gens, c’est aussi lui ! Où était-il pendant le confinement ? Confortablement à l’abri à écrire son livre à Paris ? Quelle obscénité de tenter maintenant de faire le buzz alors que le risque a considérablement diminué ! (et je suis bien, moi-même, d’accord avec de nombreuses choses qu’il pointe même s’il a oublié -pour l’instant- l’aspect commercial de l’intérêt à  »vendre de l’info » en plus de celui à se  »re-vendre » pour les politiques qui ne savent plus comment manipuler.) En  bref, je trouve regrettable que, plutôt que de chercher à positiver sur toutes les révélations intéressantes de l’être humain pendant cette période, y compris en ayant un regard critique que, contrairement à ce que Bernard-Henry Lévy pense, sont NOMBREUX à avoir, il n’y ait pas de place pour une vision d’espoir. L’égoïsme de l’être humain n’est pas une nouveauté…mais il n’y a pas que ces travers ! Et il est bien dommage que ce soit, ce matin sur Inter, la vision un peu univoque de ce que peut donner la philosophie. Mais merci de donner la parole à tous les courants…autant que faire se peut.

Incroyable ! le philosophe se réveille. Le virus n’a pas de message dit-il, et lui. Il débarque ? On ne l’a pas entendu pendant tout ce temps, et maintenant il râle, il s’insurge, il critique tout. Et pourtant il a profité de ce temps pour écrire son livre et maintenant il en fait la promotion. Tout est bon à prendre ! 

Et voilà le loup confiné qui ressort du bois ! Bernard-Henry Lévy qui a une opinion…et sûrement une solution pour tout. Il aurait tellement fait mieux ! Pourquoi s’étonne-t-il que des scientifiques soient intervenus dans les médias ? Il avait plus et mieux à dire ? Quand il dit qu’à la place d’un daim, qu’on aurait vu sur les Champs-Elysées, il aurait voulu y voir des gens, peut-être, mais pas lui…je préfère les daims ! Il y a des tartes à la crème qui se perdent !

D’accord sur ce qu’il dit mais il surfe sur la vague du » virus qui rend fou » à des fins lucratives si cela l’insupporte à ce point « il ferme sa bouche et n’encaisse pas des royalties » c’est trop facile

BERNARD-HENRI LÉVY 
LE BHV DE LA PHILOSOPHIE 
Quand j’ai entendu ce matin 
Parler le philosophe mondain 
J’ai pensé « Beaucoup de mots pour rien ! » 
Tous ces propos creux et sans fond 
S’envolaient comme des bulles de savon 
Comme des bulles médiatiques  
Teintées de gel hydro-alcoolique 
Un livre écrit sans prendre de recul 
Un virus « con » et « bête » (c’est ce qu’il dit), un virus pour les nuls 
Un virus qui rend folle, qui rend fou 
Parce qu’on ne peut plus vivre sa vie de people, et c’est tout ! 
Bernard-Henri Lévy ? 
Le BHV de la philosophie ! 
 BHL a-t-il bien réfléchi quand il dit qu’un virus « ça n’envoie pas de message » ? Peut-être devrait-il étudier de plus près ce qu’est un virus…

J’ai beaucoup apprécié les propos de Bernard-Henry Lévy ce matin lors de votre émission. Je partage totalement sa manière de voir. Par contre, si je puis me permettre, votre affirmation que le covid 19 aurait fait des centaines de milliers de morts en France et dans les quelques pays d’Europe (500 000 pour nous ou la Grande Bretagne) est à la fois vrai et fausse. Vrai parce que cette prévision a été faite par Neil Ferguson et son équipe de l’Imperial College qui l’a très bien vendu aux dirigeants européens ce qui a influencé une partie du reste du monde. Fausse car selon des spécialistes du codage de la revue Développer qui fait autorité en la matière, le programme a été mal codé. Faux parce que la Suède qui n’a pas confiné « n’a qu’un peu plus de 4000 morts » alors qu’on lui en prédisait 70 000 si elle ne confinait pas. Cette maladie qui à l’heure actuelle a fait un peu plus de 28000 morts ne provoque plus de sur-mortalité en France par rapport aux années précédentes depuis fin avril (chiffres de l’INSEE). Il y a moins de morts dans le monde actuellement provoquée par le covid que par le paludisme chaque année dont les 2/3 sont des enfants de moins de 5 ans. Épidémie certes; grave, non (que dire alors d’une épidémie de variole qui si elle se produisait (presque plus personne n’est vacciné) entraînerait de 20 à 50% de décès: la dernière a eu lieu en 1967 aux Indes: 15 millions de personnes touchées et 2 millions de morts. Mais il y a eu surtout une épidémie de panique bien entretenue par les dirigeants (pas seulement les nôtres) et l’incapacité de prendre les informations à la source et de voir que ces chiffres n’ont rien à voir avec la réalité vécue par certains mais avec un cadrage trop serré. Lutter contre le totalitarisme comme le propose Bernard-Henry Lévy , par principe, c’est bien, mais lutter avec en plus des arguments comme quoi la situation ne justifie pas raisonnablement de provoquer la plus grave crise depuis la deuxième guerre mondiale, c’est mieux. Je précise que les quelques chiffres que j’ai cité émanent tous de sites officiels très faciles à trouver pourvu qu’on les cherche. Si vous le souhaitez, je me tiens à votre disposition pour plus d’informations. Terminons par une note plus positive: bravo pour vos interviews, votre dynamisme à pousser vos invités dans leurs retranchements. Avec mes respectueuses salutations.