Je me permets de vous écrire concernant votre ligne éditoriale ainsi que celle des médias à l’heure actuelle. Leur acharnement sur la police avec cette révélation de réseaux sociaux sans montrer l’autre facette des choses, ne peut qu’inciter à la haine et à la dissolution du lien social. Monter en exergue quelques exemples bien évidemment dissonants et ne parler que de ça, laisse croire que l’ensemble de la police se reconnaît derrière ces propos. Ce qui est totalement faux. Par ailleurs, cet acharnement est parfaitement injuste car les policiers de leur côté n’ont aucun droit de prise de parole pour raconter ce qu’ils vivent au quotidien et lors des manifestations. Ma fille a des amis, jeunes, sincères et auparavant extrêmement motivés, avec qui je me suis entretenue de façon confidentielle. Et leurs propos sont terribles. Personne ne sait que la police reçoit des bombes de merde sur la tête ou des cocktails Molotov avec des clous, et toutes sortes d’actes extrêmement violents et humiliants, sans compter les insultes constantes qu’ils entendent. Rappelons-nous que la police est là pour protéger les citoyens et l’ordre de la société : il ne faudrait pas se tromper d’ennemis…
Merci d’en tenir compte dans vos conférences de rédaction et de ne pas sombrer dans le sensationnel.
Merci de montrer aussi ce qui se fait de bien dans le monde, de gestes et d’actions qui réunissent, et effacent le racisme. Cela existe partout autour de nous.
Une auditrice par ailleurs passionnée de vos émissions de grande qualité : La Terre au carré, Grand bien vous fasse, Ça ne peut pas faire de mal, Co2 mon amour, Le Masque, Géopolitique, Carnets de campagne… (France Inter)

Votre parti-pris « anti-flic » est manifeste et devient caricatural. Comment faire confiance à des chaînes d’information qui font preuve d’une telle partialité ? Vous ne voulez pas nous informer mais nous amener insidieusement à partager votre vue des choses, voire votre idéologie. C’est intolérable. (franceinfo)

Franceinfo prend ouvertement position contre la police avec des témoignages de gens qui ont peur de la police ! Mais qui vous ordonne ce comportement ? On a connu Franceinfo plus objective. Vous préparez l’avenir ? Chute de l’audience ?

On n’entend la voix des policiers que par le biais du syndicat Alliance, classé très à droite sur l’échiquier politique…
N’est-ce pas un biais ?
Pouvez-vous donner la parole aussi aux autres représentants et essayer d’apporter ainsi plus de nuances dans les débats, et dans la perception qu’on se fait de la police ? (France Inter)

J’écoute quotidiennement l’émission du soir qui me plaît beaucoup. Cependant, je suis déçue du fait que vous invitez toujours le même type d’invités. Lorsque vous parlez des problèmes de racisme et des violences policières, pourquoi ne pas inviter dans votre émission les gens qui subissent ces violences, comme les minorités ethniques et les Gilets jaunes ? Votre émission deviendrait plus plurielle, avec une plus grande variété de points de vue. Pensez-y. (Franceinfo)

Les journalistes ne devraient pas préciser la couleur ni l’origine ni des policiers ni des délinquants la France est le pays de l’égalité quand un délit est commis il est punissable quel que soit le côté où il est commis ! Cependant quand une personne se met en situation d’être en face de la police il me paraît inadmissible que ce soit « d’abord » la parole du responsable de l’ordre qui soit mis en doute. Le bénéfice du doute doit profiter aux deux antagonistes. (France Inter)

J’aimerais une explication sur le manque de données chiffrées sur le nombre de policiers manifestant en réponse aux protestations contre les violences policières.
En effet, lorsqu’un corps social manifeste (soignants, cheminots, etc.), vos journalistes nous donnent systématiquement des chiffres de participation.
Lorsque les policiers manifestent, nous n’avons aucun chiffre.
Pourtant, vos journaux donnent beaucoup de place à ces manifestants qui, pour ce que j’ai pu savoir, ne paraissent pas être nombreux et donc, in fine, pas si représentatifs de leur profession.
Dans l’attente d’une réponse à même d’éclairer les auditeurs de Radio France (je ne suis pas le seul à m’interroger), veuillez agrée mes sincères salutations. (Radio France)