Que dure toujours l’émission des Lumières dans la nuit avec Édouard Baer ! L’émission qui unit Les hommes de toutes cultures. (France Inter)

Avec mon épouse, nous sommes auditeurs de France Culture. Nous y sommes attachés, certaines émissions sont des bijoux d’intelligence. Certaines présentatrices et certains présentateurs sont attachants. Celles de « La grande table » ou « Des pieds sur terre » en sont deux exemples. (France Culture)

Chère équipe des Lumières dans la nuit. Permettez-moi de vous exprimer dans cette simple lettre toute ma gratitude. Et une phrase de lèche-cul, une ! Mais voyez-vous, le fait est que je pèse dans cette formule pompeuse chacun de mes mots. Je remonte d’abord un peu dans le temps, dans les nuits d’hiver du côté de Rennes. Ces fameuses nuits de dimanche soir que vous avez su si bien retranscrire. Seul à un volant, le ruban mince de la nuit avalé presque à regret, assis à une table de travail, la boule au ventre de la fureur de la semaine qui redémarre, les nuits blanches de charrettes qui vous cueille hébété au petit matin en se demandant ce qu’on fout encore là… Dans les soirées de galère, mais dans les heureuses aussi, jamais une émission n’avait aussi bien porté son nom ni rempli sa fonction. “Lumières dans la nuit”, phare, guide, la porte accueillante que l’on peut franchir en étant sûr d’y trouver 2 heures de répit, en laissant ses emmerdes à l’entrée.  Vous voilà tout à coup de retour, sans coup férir, dans un monde qui tente de se relever autrement tout en se drapant très vite de ses contradictions d’hier…. Au moment où l’on en avait le plus besoin, de vos lumières dans la nuit, merci. Mes conditions d’écoutes ont également bien changé en 1 an, de Rennes, on a traversé l’Atlantique pour se poser au pied de la Cordillère des Andes. Bienvenue à Mendoza, Argentine. Le confinement, on le connaît aussi. Je dis “on”, car ce confinement, on a la chance de le partager à 17, ainsi qu’une maison. Une casa comme on dit dans la langue de Tito, bourrée d’étudiants ou autres personnages aux situations moins définies. Des destinées qui s’entrechoquent, se catapultent comme dans un accélérateur de particules, généralement en dansant dans le patio. Dans le patio, il y a un grand arbre qui veille. C’est un ami. À ses branches pend un soutien-gorge symbolique, elles bruissent différemment quand les voisins appellent les flics. Je vous écris tout ça dans l’urgence, c’est ce que procurent certaines nuits d’insomnie, l’urgence de ne pas perdre l’aujourd’hui. Tout ça pour vous exprimer ma gratitude et mon admiration. Aux envolées inspirées d’Edouard, aux formidables rencontres de Jack. Souvent, au tapis de notes et de Sud de la guitare de Tito, à l’équipe de l’ombre qui rend le spectacle possible, dont certains noms apparaissent parfois au détour d’une exclamation, Eugénie, Perrine… À tous vos invité(e)s qui brossent un certain tableau de la France, qui paraît encore plus fascinante, vue depuis quelques milliers de kilomètres de distance. Un tableau qui donne toujours espoir et vous peint le sourire aux lèvres, et ce dès les premières notes du générique, déjà culte. Car vous donnez la parole à tout le monde, et l’on découvre des trésors sur toutes les lèvres. Car l’émission prône par sa forme même la joyeuse improvisation, le naturel comme seule unité. Ce format forcé dans une maison est aguicheur. On y retrouve un côté radio résistance, pirate. Cette réduction de temps d’antenne à une petite heure donne au final une émission plus compacte, l’odyssée est plus courte mais plus facile à suivre. Peu importe les contraintes, vous saurez toujours distiller cette chaleur. Pour tout ça, et plus encore, merci beaucoup.  Je vous souhaite la vie belle.  (France Inter)

Pourquoi aujourd’hui ? La question restera en suspend… mais ça fait longtemps ! Un grand, un immense BRAVO et MERCI à Sonia et toute son équipe… Vos émissions sont toujours (ou quasi, mais je chipote) des bijoux, des cadeaux, des merveilles, des bonheurs… Elles sont des portes ouvertes, des escapades, des découvertes, des sources qui font du bien, qui nourrissent, qui font rêver. Elles sont des uppercuts salvateurs, des grandes claques qui éveillent, qui réveillent nos têtes endormies, anesthésiées par la vie qui nous happe, par les préjugés et les « vu de loin », par tous les discours « lénifiants », consensuels, simplificateurs, vides, faux même bien souvent de nos médias inconséquents… Elles révèlent ou rappellent à ceux qui l’auraient oublié, la force et le point de départ qu’est le témoignage, la parole issue du terrain et de leurs acteurs. Elles sont variées, colorées, punchy, drôles, impertinentes, sans filtres moralisateurs… Elles sont d’utilité publique et devraient être prescrites à toutes les personnes coincées dans leurs a priori, leurs certitudes figées, leurs idées riquiqui. Elles sont la vie : la vraie, la généreuse, la belle comme la douloureuse… Je les écoute le plus généralement dans mon casque, pendant ma traite, et je les « distribue », les « ventile » ensuite selon les thèmes et les sujets à tous mes proches… (France Culture)

J’aime beaucoup les émissions XXL mises en place pour le confinement, ça permet à tout le monde, animateurs et auditeurs de s’installer dans le sujet, particulièrement le samedi et le dimanche matin. Arrêtons de zapper. Mention spéciale à Alexandra Bensaid qui est parvenue à m’intéresser à l’économie, et me faire comprendre beaucoup de choses. PERMANENCE DES XXL. (France Inter)

Merci à Sylvain Bourmeau pour son excellente émission « La suite dans les idées” et merci à son excellent invité. Formidable. Tout n’est pas tout perdu. PS : Mieux que l’émission précédente (invité intéressant moins pertinent et chronique finale un peu caricaturale) quand bien même merci à Hervé Gardette (qui fait selon moi du bon boulot, ouvert) pour la diffusion d’André Gorz.  (France Culture)

Je suis enseignant de lycée au Caire et voulais tout simplement vous remercier, Pierre Haski, pour vos chroniques géopolitiques que nous écoutons régulièrement et qui donnent matière à réflexion pour des élèves de lycée dans la nouvelle spécialité HGSPG. Bravo et longue vie à cette émission. (France Inter)

Je ne peux visiblement pas m’adresser directement à M. Charpentier, aussi veuillez lui transmettre toutes mes félicitations pour son émission du dimanche, trop courte à mon goût, pour la façon dont il la mène et le choix de ses invités. Il me semble que France Culture devrait accorder plus de temps à de telles émissions sur le vaste thème de l’histoire qui nous parlent d’où nous venons, plutôt qu’à des discussions stériles à propos d’un hypothétique avenir dont nous ne savons rien par définition. (France Culture)

Quel bonheur de réentendre ce texte L’étranger de Camus. C’est merveilleux d’être emportée ainsi ailleurs dans un autre espace-temps. C’est ce que cette émission que je ne rate quasiment jamais fait pour moi. Merci et bravo à cette équipe talentueuse. (France Culture)

Merci M. Askolovitch d’avoir évoqué le nom de Maurice Plocki – Rajsfus dans votre revue de presse. C’est une reconnaissance méritée pour un homme libre et de convictions qui a consacré sa vie à dénoncer l’inhumanité de certains hommes lorsqu’ils sont investis d’une autorité. C’était un très bon ami de mes parents depuis qu’ils étaient voisins à Fontenay-aux-Roses et qu’ils avaient « fait » mai 68 ensemble. Un homme à la voix douce et aux convictions fortes et inébranlables. Encore merci à vous pour votre hommage. (France Inter)

Depuis longtemps, vous m’accompagnez pendant mon petit déjeuner. J’apprécie que vous laissiez votre invité s’exprimer sans l’interrompre, comme il est d’usage dans tant d’autres émissions. L’émission de ce matin m’a beaucoup plu et m’a donné envie de revoir le film de Marco Ferreri. Longue vie aux Chemins de la philosophie ! (France Culture)

Merci pour votre émission Par Jupidémie, elle m’a accompagnée lors de mes ballades confinement un souffle dans ce moment particulier où les médias étaient un peu anxiogènes mais j’aimerais savoir où est passé Pablo Mira car son humour corrosif manque à votre émission même si tout le monde est parfait et complémentaire, j’ai adoré me rappeler certaines lectures ou découvrir des livres merci Juliette. (France Inter)

Bravo et merci à Woodkid pour son interprétation de Cabrel ! J’aime l’un et l’autre et j’ai beaucoup aimé ! (France Inter)

J’ai découvert votre émission Les Pieds sur Terre très récemment, alors que je suis dans une période de transition dans ma vie. Je cueille actuellement des cerises. Cela me permet d’écouter des podcasts toute la journée, ce que je n’avais jamais pris le temps de faire auparavant (d’écouter des podcasts). En fait, votre émission comme mon travail actuel me permettent de redescendre sur terre (je faisais du conseil à Paris auparavant). C’est à dire que tout ce que je savais, je le ressens désormais vraiment à chaque fois que j’écoute un nouveau podcast, et je découvre aussi plein de nouvelles choses. Je ne comprenais pas très bien au départ la phrase d’introduction « personne ne sait ce qui se passe aujourd’hui parce que personne ne veut qu’il se passe quelque chose ». Ça peut être ça ou bien l’inverse : « personne ne veut qu’il se passe quelque chose parce que personne ne sait ». Je me rends compte que connaître superficiellement les choses est un vrai frein pour avoir envie qu’il se passe quelque chose, je sens que votre émission m’ébranle en profondeur, dans tous les sens du terme. Merci pour la variété des sujets traités et les angles de vue choisis, c’est passionnant. (France Culture)

Augustin, je suis tombé sur ton émission, une claque d’entendre Woodkid ! Une intelligence et une sensibilité de fou ! Une vision sur son art qui me scotche ! Merci pour ce passage, à quand le podcast ? (France Inter)

Merci à vous pendant cette période, merci de vous être adapté, de nous avoir proposé des émissions alternatives, d’avoir passé des rediffusions passionnantes, merci de votre bonne humeur, merci, lorsque vous reprenez les émissions d’être aussi content et heureux de retrouver les autres équipes et de nous faire partager ces moments !  
Je ne vous ai pas plus écouté que d’habitude car j’ai continué à travailler. Je suis Auxiliaire de Puériculture, je travaille en crèche, nous sommes restés ouverts pour accueillir les enfants des soignants et nous avons ensuite accueilli les autres enfants après le confinement. Nous faisons partie des invisibles avec des rémunérations au pied des pâquerettes. Mes enfants qui commencent à travailler gagnent plus que moi en fin de carrière. Mais j’aime passionnément ce travail, car j’ai le bonheur de participer à l’éveil des êtres humains qui deviendront adulte. Apporter le plus de chaleur, d’attention possible, de sécurité affective, pour que chaque bébé soit heureux de vivre, et devienne un adulte bien, à l’écoute des autres, respectueux, empathique, tel est mon but, mon travail au sens noble du terme ! 
Et vous, dans tout cela ? Et bien, vous venez nourrir ma soif d’apprendre, mon besoin de prendre du recul, et je raffole quand je suis dans ma voiture et que je finis tôt d’écouter Charline et Guillaume Meurice (bien que les réflexions de certaines personnes interrogées me font parfois désespérer de l’espèce humaine…, mais mieux vaut en rire, n’est-ce pas ? et que donnerais mes commentaires entre ces mains ? je n’ose y penser !!!!) 
Bref, merci à tous et continuez ainsi (au fait, je ne suis pas la seule dans mon entourage à vous apprécier !) (France Inter)

Chaque jour du confinement, peu avant 9heures et devant une tasse de café ou de thé, nous écoutions attentivement, silencieusement, presque religieusement les lettres d’intérieur. C’était le point de départ de notre journée…parfois des rires, parfois des larmes, parfois de la révolte…la vie. Et aujourd’hui elles nous manquent. La voix mêlée à la musique faisait danser les mots. Alors notre question est simple : un livre regroupant toutes ces lettres qui nous ont accompagnés durant trois mois est-il prévu ? (France Inter)

Bonjour Mme Le Lay,  
Je vous écris ici mais ce n’est pas à propos de « Du vent dans les synapse », émission au demeurant très intéressante également, mais plutôt au sujet de « Lumières dans la nuit » qui ne figure pas dans la liste des contacts. Je voulais vous féliciter pour la réalisation de l’émission avec Édouard Baer, artisanale certes, mais autant vous dire que ça nous change de l’enfer perpétuel du 7/9 par exemple… On respire ! Je vous écris car je cherche désespérément le nom de la musique de fond qu’Édouard utilise souvent pour ses impros : c’est notamment celle qu’il a utilisé le 11 mai pour ouvrir la première émission. Cette musique est tellement belle, vous m’enchanteriez si vous pouviez me donner la référence. (France Inter)

Vous devez recevoir des centaines de messages comme le mien mais c’était important pour moi de faire la démarche. Nous pensons toujours à faire les remarques négatives mais rarement à féliciter. Alors tout simplement merci à toute l’équipe et plus particulièrement à Mathilde Munos pour me permettre de démarrer ma journée avec bonne humeur, informé et éclairé. En espérant retrouver Mathilde Munos à la tête du 5-7 l’année prochaine. Au pire je l’autorise à reprendre le 7-9h. Continuez comme ça. Bonne journée à tous les salariés de France inter pour nous permettre de conserver une radio de qualité. (France Inter)

Bien sûr, il y a l’information et le rythme du 7/9, mais ça, on l’a avec d’autres. Ce qui caractérise votre 7/9 à vous deux (Léa et Nicolas), c’est ce votre soif d’apprendre et de comprendre, (alors que beaucoup de vos collègues se caractérisent plutôt par leur volonté de dicter y compris à leurs invités) qui s’entend dans la chaleur de votre voix et la nuance de vos sourires vocaux, le ton restant toujours professionnel, qui témoigne d’une véritable écoute et qui laisse votre auditeur penser à partir de ce que vous lui transmettez. Donc, un grand merci, surtout ne changez rien ! (France Inter)

Cher Masque, chère Plume, 
Quel bonheur de vous réentendre tous autour d’une table !! 
Ce petit mot juste pour recommander à Camille Nevers de se concentrer sur le cinéma et non sur la musique (même de cinéma) … Car ne pas réaliser que la musique de Psycho est sans doute une des plus géniales partitions composées pour le cinéma et la mettre au même niveau qu’une partition d’un John Williams (qui a énormément pompé sur le dit Herrmann à maintes reprises), c’est assez désolant… (France Inter)

Bravo Adèle Van Reeth pour votre émission de ce jour consacrée au film « LES CHOSES DE LA VIE » qui réunissait pour moi les deux plus grands acteurs du cinéma français et même au-delà car Romy était et restera à jamais la plus GRANDE ACTRICE de tous les temps, le génie à l’état pur sans avoir jamais pris un seul cours et celle qui aura fait pleurer la France entière à sa mort accidentelle (ce n’est pas un suicide vu la lettre qu’elle était en train d’écrire avant de s’écrouler). J’espère que vous avez vu le reportage de ARTE consacré à son interview secret (qui pouvait être enfin révélé par la journaliste allemande plus de 40 ans après), Romy parle de son enfance, de sa mère qui a côtoyé Hitler, son beau-père qui a voulu la violer à plusieurs reprises, son admiration pour Simone Signoret, son rapport avec les hommes de sa vie, son besoin éperdu d’amour qui l’a rendait vulnérable, son manque de confiance en elle. Et malgré tout son succès elle était très humble, simple et tellement fragile. J’ai revu tous les films pendant le confinement et j’ai été touchée en plein cœur à chaque fois. Si c’est la première fois que vous consacrez une émission à un acteur et non pas à un cinéaste, pouvez-vous consacrer plusieurs émissions à Romy qui a été l’actrice la plus aimée de ce pays pour laquelle toutes les catégories de femmes se reconnaissaient, et qui selon moi était la plus belle femme au monde. Des centaines de photos sur Youtube le prouvent. Elle incarnait toutes les femmes à la fois. Un grand merci à vous d’avance Adèle. Une fidèle de votre émission et de France Culture depuis 1981 (j’avais 17 ans). (France Culture)