Sibeth N’diaye invitée de France Inter Jeudi 16 janvier 2020

Les propos de la porte parole ce matin sont un diamant de langue de bois. Elle nous dit que ce sont les vidéos qui sont la cause des violences policières. Ses propos sur l’opinion publique sont l’expression de la cécité de ce gouvernement. Elle confirme que la réforme des retraites constitue un moyen de « récupérer » les fonds disponibles dans les caisses de retraite des régimes « spéciaux ». Pouvez-vous avoir des invités plus respectueux des auditeurs ?

Madame Ndiaye qui réfute le terme violences policières…. et argumente : aucun crime dans notre pays ne reste impuni ……. je ne comprends pas que Léa Salamé ne relance pas en parlant des exemples très concrets que nous connaissons tous, On s’émeut  » du croche pied  » …… mais les yeux, les bras, les coups ????? Madame Ndiaye a tranquillement continué a dispenser son texte répétitif. Voilà de quoi être écœuré, je le suis !

Fidèle auditeur de votre station depuis des années, je suis « surpris » que le jour où paraît une étude relatant l’écart qui se creuse entre presse et Français, que la journaliste (elle n’est pas la seule) lorsqu’elle interviewe Mme Ndiaye, ne la reprenne pas sur le côté universel de la réforme des retraites (entre autres). Régimes spéciaux maintenus pour beaucoup de secteurs (aviation, opéra, police, etc…). C’est ce genre de questionnement qui participe aussi à la distance croissante des rapports entre presse et auditeurs.

L’interview de Sibeth Ndiaye par Léa Salamé était confondant de complaisance, on déroule les questions sans contradiction sur les réponses. Je n’en peux plus de cette émission que j’aimais bien mais qui n’est pas à la hauteur des événements, pas à la hauteur des Français.

Je voulais juste vous donner mon sentiment quand j’entends Mme Sibeth Ndiaye, et bien c’est le seul moment ou j’éteins la radio, je n’en peux plus d’entendre ses arguments de langages pré mâchés. Vous pouvez l’interroger avec pertinence et sous n’importe quel angle, le petit soldat Sibeth Ndiaye déroule son texte. Encore merci pour vos émissions tenez bon.

J’ai coupé France Inter le temps de cette interview. La mauvaise foi et l’incompétence de cette ministre est des plus navrant. Elle ne répond que partiellement aux questions posées.

A l’attention de la porte-parole du gouvernement : je dédie au gouvernement le zéro absolu de pédagogie au sujet de la la réforme des retraites (à laquelle je ne suis par ailleurs pas hostile) : pas un chiffre, pas le moindre tableau proposé en 2 mois de crise, alors qu’il s’agit avant tout de chiffres, un vrai camouflet à l’égard de toute la population active !

C’est intéressant de relativiser. Mais il y a quand même un problème avec cette notion de néo libéralisme. C’est la façon dont cette pensée a imprégné des domaines de la société : exemple l’hôpital, exemple le foyer accueillant des adultes handicapés dans lequel je travaille. Le directeur dit « nous sommes une entreprise » le gestionnaire se dit « entreprise de vie ». et l’humanisme !

J’ai mal à mon Média ! Il faut écouter cette matinale pour comprendre comment on peut travailler une population sur la durée en lui martelant chaque jour patiemment tous les bienfaits du « réformisme » dans l’espoir d’éteindre en eux la plus plus petite étincelle de révolte et de bon sens. La question se pose : faut-il encore écouter France Inter. Ce n’est pas bien sûr le monologue de Sibeth Ndiaye qui m’offusque, on imagine la pression de votre direction pour assurer au gouvernement une tribune mais votre énième chronique contre la CGT ( « d’un autre temps et au financement occulte »), votre énième reportage facile sur les consommateurs incommodés des transports, votre énième chronique libérale sur le pseudo- libéralisme de la France qui ne sont plus acceptables.
Un auditeur qui vous écoutait depuis 30 ans mais qui écoutera JS Bach dorénavant le matin.
PS : je vous confirme que je ne suis pas un robot !

Il est épuisant d’entendre les « blablas » du gouvernement et aussi de votre invitée!!! Qu’ils cessent d’essayer de nous enfumer, les Français ouvrent leurs yeux. Que de tours de passe passe tentés mais cela ne prendra plus !

Entendre encore les mêmes arguments encore et encore : nous sommes inquiets à propos de la réforme des retraites car c’est une période de la vie qui « inquiète » aussi ! Pauvreté de la justification…le livret A 0,5 pourquoi pas 0 ? Arrogance, mauvaise foi…arrêtez d’offrir une tribune à ce gouvernement pitié pour le bon sens et la vraie justice sociale…

C’est fou d’entendre une « responsable politique » ne pas pouvoir utiliser le terme de « violence policière ». On voit qu’elle n’a jamais fait de manif.
Anecdote : mon syndicat (FO) m’a envoyé un matin à 5 heures observer une tentative de blocage de rocade. J’étais le seul adulte. Les policiers ont arrêtés de frapper quand ils m’ont vu et ont tenté de m’intimider. Une fliquette me regardait mal à l’aise avec l’envie de faire passer un message « Je ne suis pas d’accord avec ce qu’on me demande de faire. » Le pire de tous… s’était le chef ! et j’ai bien cru que j’allais aussi me faire tabasser. A Noter : les étudiants n’avaient pas atteint la rocade et n’étaient pas assez nombreux pour faire grand chose. De plus, ils n’étaient pas du tout agressifs. Mais là c’était le CPE ! A force d’être confrontés à la violence policière, étrangement, les manifestants se crispent et certains deviennent violents et équipés (et je ne parle même pas des abrutis de casseurs !).

Les violences policières

Ce matin, après avoir rappelé la mort d’un homme par asphyxie, victime de la violence policière, vous avez enchaîné, sans aucune transition sur la mort du policier lyonnais tué par des malfrats puis sur un suicide. Autrement dit vous avez travaillé comme des cochons en mélangeant des situations qui n’ont strictement rien à voir les unes avec les autres. Vous cherchiez à démontrer quelque chose, à expliquer quelque chose ? Là c’est un zéro pointé. Journaliste c’est un vrai métier ne le perdez pas de vue et prenez un peu de hauteur. Je commence mal la journée.

Outré, le terme est faible, c’est mon sentiment lorsque je constate que le décès du policier renversé à Bron fait l’objet d’un sujet de 20 secondes. On parle du décès d’un homme ! La veille, un lacrymo qui pénétrait l’appart d’étudiants lyonnais a fait couler plus d’encre dans votre rédaction. Idem ce soir sur les bavures policières… Bref un décès semble plus anecdotique à vos yeux. Il ne faut pas s’étonner que la police ait « mauvaise presse ».. Oui jeu de mots facile… Mais triste..

Comment ne pas prendre en compte la violence gratuite illégitime des pseudos manifestants qui usent de la démocratie française en manifestation… l’ordre est et doit être rétabli avec tous les moyens nécessaires face à cette violence illégitime l’ordre est très bien rétabli en France avec une riposte légitime que lui confère le droit. Soutien aux forces de l’ordre, quelle honte de discréditer la police dans notre pays formateur du maintien de l’ordre dans le monde entier. A quand la dissolution de la LDH?

Violences policières : pourquoi ne s’intéresser qu’à la pratique des policiers et ne pas s’interroger sociologiquement au non respect de notre état républicain, au non respect de ceux qui le représentent. Les « incivilités » quotidiennes, les méfaits des conducteurs, des gilets jaunes, des black blocks ne se traitent pas par de la répression. On fait comment ?

Que se passe-t-il ?
Ce matin vous annoncez à l’antenne plusieurs cas de violences policières.
Pourquoi ce changement de comportement ?
J’avais cru comprendre qu’il n’y en avait pas. M’auriez-vous trompé ?
Est-ce que ces violences sont arrivées jusqu’à vos yeux (puisque vous dites les avoir vues sur les réseaux sociaux [qui ne transportent que des fake news) ? u est-ce que vous ne faites que suivre les informations de Monsieur Castaner qui vient d’en admettre l’existence ?
J’aimerais comprendre votre façon de travailler.

On parle beaucoup, d’un changement de doctrine de l’état sur l’action policière dans les manifestations de nos jours, mais pourquoi ne prend-on pas un peu de recul et ne se rend pas compte que la mentalité du potentiel matraqué a plus que changé et se victimise à outrance et refuse d’assumer . En d’autres temps nous ne nous plaignions pas de nous prendre des coups de bottins ou de matraque, nous assumions que les écarts que nous faisions était répréhensibles…

Lors de la manifestation de la semaine dernière (jeudi ou samedi?), plusieurs policiers étaient en jean et en chaussures de ville, tout en ayant blouson casque et bouclier comme les autres. La caméra s’est longtemps attardée sur l’un d’eux qui portait son arme tournée vers l’avant en position de tir, alors que les autres le portaient, tout simplement. C’était avenue Daumesnil.
Comment est-ce que cela s’explique?

Au delà des pratiques des policiers, leur impunité lors de l’étape suivante , les jugements, leurs mensonges lors des témoignages ne sont jamais condamnés.
Mme Legay à Nice (grièvement blessée lors d’une charge de policiers en marge d’un rassemblement interdit des « gilets jaunes ») vous faites quand un droit de suite?
Macron qui condamne ,policier qui ment, enquêteur copain etc
Vous embauchez le gars de Taranis News et vous sortirez peut être de votre isolation.

échanges très intéressants mais il est regrettable que vous n’ayez a aucun moment évoqué-questionné l’invité sur des situations de face a face policiers-manifestants ou les premiers reçoivent des pavés , des boules de pétanques etc …qui ont a plusieurs reprises les ont blessés gravement . Et que faire quand des manifestants s’attaquent physiquement a des policiers en moto, la vidéo montrant un policier réfugié dans un magasin face a des casseurs qui cassent la vitrine pour se faire du flic … ? Cela n’excuse pas les interventions non proportionnelles des policiers mais il serait bon de ne pas occulter ces situations . Merci .

Patrice Spinosi répète le même discours concernant le retour des djihadistes comme et met en parallèle les débordements de la police (le mot exact me manque) et les crimes djihadistes qui sont pus que des crimes et ne doivent être jugés et qualifié pareillement dans le même système de justice. Les policiers vont continuer à se suicider et se radicaliser tant qu’on est dans une telle aberration: n’aurait-il pas fallu réagir Mme Salamé
2°n’uarait-il pas fallu l’interrompre plutot que d’assister passivement pendant 1Mn30 à son sa position maintenant clairement remise en question par le dernier rapport sur les prisons et rappeler les points saillants d’un rapport qui change réellement la donne : parce que nous les auditeurs, nous sommes fatigués qu’on laisse toujours la parole à des personnes qui, jamis ne se remettent en question, qui non seulement ne vivent pas avec la responsabilité de leur acte mais de plus vont certainement bénéficier à plus de notoriété
quand ils auront ces nouveaux clients : il fallait l’arrêter avec tout votre doigté