Je viens, à nouveau, d’écouter l’interview de votre invité de ce jour, Jean-Michel Blanquer. Je constate à chaque interview du Ministre de l’Education nationale, les questions sont « tièdes ». voire même consensuelles. Les collègues qui ont la chance de pouvoir intervenir en direct, posent aussi des questions sans surprise. Quel intérêt ? De passer à l’antenne ! De plus, votre émission ne prend que 2 ou 3 appels. C’est trop peu pour considérer que c’est un dialogue avec l’invité. J’aurais souhaité que les journalistes poussent plus loin les questions, sur les effectifs, les difficultés à gérer les classes en plus des obligations sanitaires, les suppressions de postes des AVS, et des enseignants. Ah ! oui, nous avons des heures supplémentaires. PUF ! A croire que Monsieur Le Ministre élude ses questions épineuses. Il y a des invités qui sont bien « chahutés » et à qui on pose des questions même qui dérangent. Avec Jean-Michel Blanquer, ce n’est pas le cas. Je suis enseignante en anglais et je suis sceptique, en colère, et je n’attends plus rien des mesurettes préconisées. J’aime mon métier. Je ne suis pas une enseignante aigrie ou qui « grogne » tout le temps. Mais je me sens concernée par la situation des élèves qui n’est pas aussi « rose » que le Ministre le prétend. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Venez voir sur le terrain ?????

Je suis professeur en collège. Je ne sais pas si :

mes élèves ont le droit de travailler en îlot.
mes élèves peuvent travailler en binôme ou en groupe.
mes élèves peuvent utiliser un livre pour deux.
je dois faire cours porte et fenêtres ouvertes comme en juin
je peux prendre les copies des élèves pour les corriger chez moi
je peux dire à un élève de venir écrire au tableau ( interdit en mai juin )
je peux toucher le crayon d’un élève pour l’aider
Tout cela était interdit en mai-juin.

Enseignant en maternelle, j’ai 23 ans d’espérience.
J’écoute attentivement Mr Blanquer sur le 7/9.
Il a réponse à tout, les AVS, les classes à 36, les masques transparents, la distanciaton : on est prêt à l’Education Nationale !
Mais il semble ne pas savoir que sur le terrain, tout cela reste bien théorique…


Concrètement :

– pas de masques dans mon école cette semaine pour réinstaller les tables, le matériel, etc…

– pas de sanitaires en nombre suffisants pour les lavages de mains des enfants,

– aucune info pour l’instant par rapport à la rentrée… l’inspecteur qui ne fera la réunion de Pré-Rentrée que mercredi… donc la directrice qui nous informera des instructions pour la rentrée jeudi soir… 2 jours d’école auront déjà eu lieu ! Heureusement que je me renseigne à l’avance sur France Inter !!!

– sans compter tous ceux qui font semblant que tout va bien pour ne pas se faire taper sur les doigts par la hiérarchie… C’est sûr, comme ça, on peut faire de magnifiques pourcentages : tout va bien, dormez tranquilles…

M. le Ministre prend très facilement la parole et intervient très souvent à la radio, mais quid de l’information précise donnée aux Etablissements, qui apprennent les directives par voies de presse, au jour le jour. Comment organiser les internats ? Que dire des Etablissements, en Ile de France qui, pour cette rentrée (dans 3 jours), n’ont pas d’infirmière ?

Je suis professeur dans le secondaire. J’aime profondément mon métier et suis très très attachée à l’école pour TOUS, ouverte à TOUS. Or, dans mes classes, il y a des enfants porteurs de handicaps dont la surdité et qui ont BESOIN de lire sur les lèvres… Le masque est incompatible malheureusement avec cette nécessité. Autre problème pour les enfants relevant de l’inclusion du dispositif ULIS. Permettre le retour de TOUS les enfants à l’école passe EVIDEMMENT par des effectifs moindre…. cqfd…

J’écoute France inter depuis plus de 30 ans, je suis enseignant.
Comment cela se fait que personne ne soit masqué sur votre plateau ?
On nous bassine depuis bientôt 6 mois avec le protocole sanitaire et je vois que ni les journalistes, ni Mr Blanquer ne sont masqués
Nous aurons à parler tout au long de la journée à partir de lundi masques, devant au moins 30 élèves sans pouvoir le retirer
Ce sera vite épuisant pour la communaute éducative
Nous aussi sommes des communicants
Montrez l’exemple dès maintenant amis journalistes et mesdames et messieurs les politiques

Je suis infirmière et je pose cette question au ministre : sachant que le masque doit être changé dés qu’il est HUMIDE et au moins toutes les quatre heures, comment les familles vont-elles financer, les enseignants gérer et les enfants se comporter ?

Le port du masque n’est pas un problème pendant de longues heures pour les enfants ?
Honte à cette mascarade !
Ps: Apprendre à bien respirer serait certainement plus intelligent que d’opérer à une nouvelle castration éducative. (Quel en est le but, là est la question)

Comment M. Blanquer peut-il prétendre que les classes à 36 sont des exceptions : c’est la règle générale au lycée ! La distanciation sociale est donc impossible… Autre problème très pratique : comment se faire entendre au fond de la classe avec un masque ?

C’est quand même drôle de voir que Monsieur le Ministre ne porte pas le masque avec vous en studio alors que les enseignants devront TOUS le porter toute la journée à la rentrée… Faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais…

J’aimerais savoir pourquoi tout ceux qui prônent (Karine Lacombe, Jean-Michel Blanquer) car la situation sanitaire est catastrophique et inquiétante en Ile-de-France notamment, ne portent pas de masque dans le studio de radio ? Y-a-t’il moins de risque sur un studio de radio que dans une salle de classe ?

Les divers membres du gouvernement ne cessent de répéter qu’aucun pays n’offre la gratuité des masques. Mais aux États-Unis, le congrès a voté une aide de 1200 $ à tous les contribuables adultes dont le revenu annuel est inférieur 75000 $ Cette aide est augmentée de 500 $ par enfant à charge. Cette aide a pour but de couvrir les frais provoqués par la COVID.

Question à M. Blanquer dans la matinale de France Inter « va t-il ou non y avoir des distributions de masques gratuits pour les élèves qui doivent désormais en porter pour aller en classe? ».
Tous les journalistes, pas seulement sur France Inter, me donnent l’impression de vouloir faire le buzz sur cette question, remarque, titres de journaux…., et remonter la population contre un état qui ne fournirait pas de masques….
J’ai 3 ados de 13 -16 -16 ans dans des établissements différents du 44. Ils ont reçu + de 15 masques (réutilisables) du département, de la région (pour les transports scolaires), des mairies et des établissements scolaires. (En plus de ceux que je leur ai fait!)
j’ai un enfant avec une pathologie à risques. Le médecin m’a donc parlé des masques que je peux éventuellement aller retirer à la pharmacie gratuitement.
quant aux familles qui ont des budgets serrés, les mairies (en tout cas autour de chez nous) ont communiqué sur le fait, qu’elles pouvaient se mettre en relation avec les CCAS.
Les gens ne sont certainement pas égaux devant cela, dépendant des régions, departement, villes… mais qu’on arrête de faire croire que tous les élèves de France ne seront pas protégés parce que l’état impose le port du masque et refuse d’en donner…
On n’a pas le droit de se promener nus en ville, mais ce n’est pas l’état qui paye nos vêtements….

Je viens d’écouter l’entrevue de notre ministre de l’éducation nationale qui est intervenu à de multiples reprises pour expliciter les mesures pour l’enseignement primaire et secondaire. Qu’en est il de l’enseignement supérieur et de la recherche? Notre ministre est censée assumer la responsabilité d’un nombre très important d’étudiants, d’enseignants-chercheurs et de chercheurs. Serait il possible de l’entendre un jour sur vos ondes et pas seulement pour commenter le classement de Shangai de nos Universités. La communauté des universitaires et chercheurs me semble avoir fait preuve d’un très grand civisme en assumant ses responsabilités dans des circonstances difficiles où la débrouille et l’inventivité ont été le maître mot. Quelles sont ses recommandations en ces temps de rentrée universitaire ? La recherche et l’enseignement supérieur semblent vraiment les parents pauvres de l’actualité excepté pour commenter les prises de position de M. Raoult.